Cet après-midi, lors d'une réunion enseignants-direction, une question a été soulevée par un délégué syndical à qui quelqu'un avait posé une question qu'il désirait tout bonnement transmettre à la direction via notre réunion (vous me suivez?), afin de s'enquérir des détails concernant un petit courriel dont les répercussions sont en apparence (et en réalité?) anodines.
C'est que, il y a quelques jours, un directeur adjoint de mon école a déplacé la date d'une réunion dûment convoquée avec son équipe d'enseignants. Il l'a fait via courriel, puisque tous (il me semble) les enseignants qu'il gère ont accepté en début d'année d'être informés par courriel. Là où la question surgit, c'est en lien avec le fait que ce courriel devient en fait une convocation en bonne et due forme, avec l'obligation de présence qui y est reliée si les enseignants ne veulent pas être coupés sur leur paye... Or, pour qu'une convocation soit légale, selon le syndicat, il faut qu'elle soit expédiée "papier". (J'ai déjà abordé ce sujet ici.)
Or, quand j'ai personnellement reçu ledit courriel de mon directeur adjoint, je me suis réjoui du fait qu'il soit écrit que ce courriel constituait une convocation en bonne et due forme (ou plutôt la modification d'une convocation déjà faite longtemps auparavant, quand on fixe les dates de ces réunions en début d'année scolaire).
On est au 21e siècle ! Alors, vivons avec notre époque et arrêtons d'employer les moyens d'hier ! Maintenant que la question a été posée, le directeur adjoint concerné a d'abord semblé embarrassé, ce qui est une réaction normale sur le coup. Mais j'ose souhaiter que la direction continuera d'évoluer dans ses pratiques elle aussi. Après tout, il n'y a pas que les profs qui peuvent prendre le virage, n'est-ce pas ? En bon québécois, on pourrait traduire ce souhait en disant qu'il est souhaitable que la direction garde ses attributs masculins ;-)
(Lire ici un mot qui commence par un c et qui finit par "ouille" ! :-)
Et pour ce qui est de la question du mot légal ou de ses dérivés, il faut savoir que, depuis plusieurs années, des transactions commerciales tout à fait légales se font via Internet. Alors pour la légalité des courriels, il serait temps qu'on évolue tous ensemble.
Note : ce billet ne se veut pas une défense de la direction ou de quelque partie que ce soit. Il se veut juste le reflet du gros bon sens, une réalité que tous (peu importe leurs allégeances) ont parfois tendance à oublier.
25 janvier 2008
Légalité d'Internet...
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3 commentaires:
Je pense tellement comme toi! Nous avons pris un virage vert - modeste, mais présent - à mon école et recevons un paquet d'infos utiles par courriel, lesquelles infos étaient autrefois imprimées. C'est vraiment génial! La quantité de papier qui nous trouvons dans notre casier en est vraiment réduite.
Plusieurs enseignants se bornent tout de même à ne pas aller vérifier leurs courriels «professionnels». Je trouve leur comportement tout simplement rétrograde et égoïste.
Pourrait-on comparer ces enseignants qui ne vont pas lire leurs courriels professionnels (pour les courriels domestiques, je les soupçonne de les lire régulièrement ;-) à ceux qui oublieraient d'aller ramasser le courrier interne papier?
Alors l'argument syndical ne tiendrait plus !
Oui, je crois que la comparaison tient et est très pertinente. Cassé, l'argument syndical!
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