27 juin 2007

Singe en Baptiste !

À la maison, la St-Jean (23 juin) a débuté par la visité d'un gars habile comme un singe. Le gars en question était arrêté chez moi deux jours auparavant, passant dans la rue et s'inquiétant pour la santé de mes arbres (Certains sont passablement matures, si vous voyez ce que je veux dire!). Son objectif était clairement de sauver tout ce qui peut l'être.

Ce que le gars ne savait pas, c'est que j'avais reçu, deux jours plus tôt, le permis (gratuit) requis par la ville pour l'abattage de deux arbres sur la portion avant du terrain : un bouleau très grand et très âgé, que les picbois dévoraient depuis deux printemps, et un "tas" d'érables qui avaient poussé tous ensemble et qui étaient malades depuis mon arrivée à cette maison, et probablement avant aussi. Ne me restait donc qu'à trouver quelqu'un de compétent et de pas trop cherrant pour faire le travail, que je finis par lui confier. À cela, il ajoutait aussi la réparation (sic) de deux autres arbres qui avaient chacun un mognon disgracieux, mais perchés assez haut, qui pouvaient endommager le tronc à plus ou moins brève échéance.

Ici notre homme au boulot,
très haut perché dans le tronc du bouleau
bouleau qui devait faire dans les 45 ans,
peut-être même 50 (exceptionnel)
et qui devait mesurer environ 45-50 pieds de hauteur

Tout fut coupé debout, directement en 16 pouces
Nombreux feux de foyer à prévoir...

Dans l'érable à troncs multiples...

Pendant la coupe, un voisin de rue est venu s'informer, sans compter mon voisin de maison qui avait, lui aussi, quelques petits travaux à faire faire. Lundi, je vis donc mon bûcheron travailler chez ce voisin, où il réalisa une acrobatie digne du Cirque du Soleil. Je le vis aussi chez le voisin de rue ainsi que chez une autre personne de ma rue : payant ces visites impromptues!

Côté émotions, ce n'est pas évident de voir tomber un valeureux spécimen comme mon immense bouleau. Ça fait un ti-pincement au coeur. Ça doit être à cause des racines sylvestres de mon prénom ;-)

Couple d'orioles - bis

Plus de 80 photos en rafales prises au lendemain de celles-ci. En voici donc une.
J'avais pu croquer sur le vif ce couple venu manger un peu... Ici, on dirait une pause provoquée par quelque chose que les oiseaux semblent regarder.

21 juin 2007

Une autre attente...

...dont j'aurai la réponse au plus tard début juillet. À la suite du test dont j'avais parlé ici, à chaud immédiatement après l'événement (encore à l'ordi de la Commission scolaire), j'ai été convoqué en entrevue ce mercredi.

À la question fatidique et inévitable que tous posent dans ces conditions, à savoir le classique «Comment ça a été?», je ne peux vraiment répondre franchement, car j'ai toujours de la misère à savoir précisément comment ça s'est vraiment passé. C'est comme un élève après un examen particulièrement important : on peut avoir l'impression que ça s'est bien passé et avoir un résultat moyen ou pire, comme on peut avoir l'impression que ça s'est plus ou moins bien déroulé et que le résultat est extra. À cela, il faut ajouter qu'on peut en plus, d'autres fois, avoir l'impression que ça s'est bien passé et que le résultat est extra, comme on peut avoir l'impression que ça s'est mal passé et que le résultat est plutôt moche ! Vous me suivez ?

Bref, après toutes ces phrases, je n'ai pas la réponse à la question. J'attendrai donc sagement les résultats de cette entrevue pour un poste qui officialiserait ce que je fais déjà comme tâche depuis les trois dernières années. Gagné d'avance, diraient (disent!) certains de mes collègues? Pas sûr du tout, que je réponds, même si j'espère secrètement qu'ils aient raison...

Enfin commandé !

J'ai commandé mon MacBook Pro aujourd'hui.

Comme je profite d'un service de retenue sur la paye pour acheter ledit bijou, je dois attendre que mon employeur reçoive le tout, car ainsi va la procédure. Mon employeur ferme ses bureaux du 14 au 29 juillet, alors j'espère que le 1 to 2 weeks to shipping (temps requis AVANT que l'ordinateur se retrouve dans un quelconque moyen de transport - m'a-t-on gentiment expliqué) sera plus près du 1 semaine que du 2 semaines, car sinon, ça va être serré dans les délais.

Depuis le temps que j'en rêve (Ça faisait déjà longtemps quand j'ai écrit ceci, alors c'est tout dire !), j'imagine que la satisfaction n'en sera que meilleure. Ah ! le désir créé par l'attente : un concept un peu oublié de nos jours alors que tout peut s'acheter instantanément ou presque, sauf si le budget n'est pas au rendez-vous ou que des priorités sont apparues dasn un autre volet budgétaire...

Ah oui, pour les intéressés, j'ai commandé la version de base, alors qu'avant la dernière mise-à-jour des produits chez Apple, je penchais plutôt pour le modèle dit «milieu de gamme des MacBook Pro». C'est que, entre-temps, les caractéristiques ont très bien évolué sur le modèle de base. Donc, pour moins cher, j'obtiens plus : parfois payant d'attendre, mais rarement en informatique, alors je profite du momentum.

F I N I ! ! !

Enfin F I N I le rush interminable des corrections, compilations, vérifications et autres tâches en -tion ! Enfin toutes mes notes sont entrées dans "le système". (Pour 132 élèves, j'ai plusieurs notes à entrer, chacune étant bien sûr le résultat d'évaluations de toutes sortes, etc.)

J'ai l'impression d'avoir presque cessé d'exister au cours des dernières jours, ou plutôt semaines. J'ai parfois occulté mon envie d'écrire tel ou tel billet. N'ayant pas pris le temps de noter les idées, j'ai eu ainsi l'occasion d'en perdre quelques unes...

Mais ce n'est que partie remise, sauf quand je serai parti ici ou là pour de petites escapades. (Quoique, dans ce cas-ci, mon prochain billet (ci-dessus) vous renseignera sur ma future mobilité informatique : j'ai hâte !)

19 juin 2007

Erreur évidente !

Richard Latendresse, dans une pub TVA qui annonce un futur reportage TVA (ou est-ce un bout d'émission TVA?), nous parle des touristes québécois qui afflueront en quantité supposément industrielle aux USA cet été, grâce à un dollar canadien vraiment très fort ces temps-ci.

Or, dans ladite pub, la dernière phrase de M. Latendresse comporte une faute des plus évidentes. Il y dit, et je cite : «Une grande surprise les atten-dent» avec une prononciation légèrement hésitante dans le temps, pour la dernière syllabe, mais qu'on finit par entendre très distinctement.

Cou'donc, il n'y a personne qui lui a dit que le verbe, ça s'accorde avec le sujet et non avec le complément ?

Ça fait deux fois que je vois cette pub et ça fait deux fois que ça m'énerve ! Déformation professionnelle ? Peut-être ! Mais je pense aussi qu'on est en droit d'exiger toujours plus de nos journalistes, de nos publicistes, etc.

15 juin 2007

Wiki 101

Découverte chez François, cette vidéo très intéressante, claire et précise, mais en anglais... François est supposé traduire un jour ;-)
(Merci François pour la découverte !)

Stats intéressantes : on jase, là !

Par ici. Carte des É-U avec le nom d'un pays de PIB équivalent à l'état représenté. Spécial comme point de vue, car inhabituel.

14 juin 2007

Tout un test !

Je viens à l'instant de terminer un test d'aptitudes informatiques, à ma Commission scolaire, dans le cadre d'une application sur un poste d'enseignant au PÉI. (J'enseigne à ce programme depuis plusieurs années (environ 12 sur 14), mais je n'ai détenu de poste au PÉI que deux ans, il y a quelque temps de cela.)

Le test en question était fait pour qu'on manque de temps, je crois, même si je suis arrivé à tout faire tout juste ! De plus, il y avait un volet pédagogique que j'ai trouvé intéressant, mais je n'avais pas assez de temps pour penser. Je suis du genre à mijoter mes idées plus ou moins longtemps, sans trop y penser (Pendant que je dors, entre autres ;-))

Alors voilà ! Attendons les résultats !

13 juin 2007

La fleur du jour :-)

Quelques élèves d'un de mes groupes de 3e secondaire arrivent à mon local en ce début d'après-midi où se tiennent diverses récupérations avant les examens de la session finale qui clora l'année scolaire 2006-2007.

Elles ont apporté avec elles un carton sur lequel est collé une longue liste de choses diverses (101, en fait) que j'ai faites ou dites tout au long de l'année... Rassurez-vous, chers lecteurs, elles n'ont pas pris que ces notes dans l'année, leur bulletin en témoignera bientôt.

Le tout est (pompeusement) intitulé : Les multiples talents et obsessions de Monsieur Sylvain Bérubé ! (Les trois derniers mots sont écrits en alphabet phonétique : allusion à quelques bribes prononcées pendant l'année, de ma part, à ce sujet).

J'ai bien souri, parfois carrément ri, à la lecture, devant les rédactrices.

Une belle façon de terminer une année scolaire avec ces élèves !

Ah oui, au verso, tous les élèves de ce groupe ont ajouté leur signature.

Comme dans du beurre, Mme Thibault ?

Peut-être espérait-on, chez l'ancienne lieutenante-gouverneure, pouvoir nous passer en douce un petit 70 000 $ par année de dépenses personnelles à nos frais, nous pauvres contribuables, mais actuellement, le scandale éclate à grand coup de renforts médiatiques. (Les cotes d'écoute sont souvent à la hausse avec ce genre de "nouvelles"...)

Mais, par-dessus le scandale, c'est l'indignation contre ces dépenses exagérées qui ressort chez moi. Ça m'enrage de voir ces polichinelles-pantins-clowns-inutilités d'une autre époque se vautrer dans le luxe indécent pendant que nous, les «con-tribuables», véritables dindons de la farce, trimons dur chaque jour en travaillant toujours un peu plus pour pouvoir arriver à se payer une ou deux petites gâteries qui n'iront jamais à la cheville des gâteries ultra-luxueuses de ces mondaines personnalités... (70000 $ par année en dépenses, c'est pas mal plus que mon revenu brut et c'est une fraction de mon revenu net après impôts, alors...)

Loin d'être jaloux de ce luxe, j'en ai principalement contre la fonction elle-même, au fond, fonction qui est carrément et complètement inutile ! C'est bien beau le folklore, mais ce genre de fonction folklorique doit disparaître, et ce, le plus rapidement possible !

L'autre chose qui m'enrage dans tout ça, c'est l'argent qu'on va encore mettre pour tenter de récupérer une partie des 700 000 $. Probablement que ça va finir par coûter plus que 700 000 $... Un peu comme le scandale des commandites : l'enquête a coûté plus cher (ou presque ?) que ce qu'on va récupérer en bout de ligne... Désolant ! Et tout aussi désolant le fait que certaines personnes ayant autorisé les paiements aient dormi au gaz à ce point !

Quand l'argent que tu gères n'est pas le tien... ... ...

12 juin 2007

Chien maniaque de pub !

J'avais déjà abordé le sujet ici, quand j'avais mentionné que mon chien, même s'il dormait au préalable, réagissait automatiquement à l'annonce de Pedigree. La seule explication logique que j'avais trouvée était que Pedigree avait sans doute introduit un ultrason quelconque pour attirer la race canine...

Ces temps-ci, le même phénomène se reproduit, mais cette fois avec la pub télé de la Dodge Caravan, celle où l'on voit Shrek et, surtout, celui qui fait réellement réagir mon chien, le Chat botté ! Cette fois, l'explication de l'ultrason inséré dans la pub ne tient plus !

J'en suis donc rendu à me poser la question si mon chien n'aurait pas un peu (beaucoup) d'oreille pseudo-musicale ! L'influence du maître sur la petite bête ?... Je ne sais plus... En fait, je n'ose pas prêter autant de capacités à un chien, alors je m'avoue dépassé.

10 juin 2007

Grand Prix contraire...

Aujourd'hui, au GP de Montréal, c'était exactement le contraire du GP de Monaco.

Au GP de Monaco, me suis endormi devant la télé, alors que seulement quelques tours étaient complétés. Me suis réveillé alors qu'il ne restait que 3 tours à faire. Et tous les coureurs étaient aux mêmes places !!! (ou presque)

Aujourd'hui, alors que je travaillais sur le terrain, entre autres, j'ai écouté quelques bribes ici et là. Chaque fois, c'était différent, côté classement. Aujourd'hui, c'était le festival des abandons, pas pour des causes mécaniques, mais surtout pour des causes de sorties de pistes. La plus spectaculaire est sans doute celle du Polonais Kubica sur BMW-Sauber, sortie qui aurait pu lui coûter la vie, à la limite, n'eut été de la solidité à toute épreuve du cockpit, solidité qui secoue quand même beaucoup son pilote, il faut le dire... Quand j'ai vu ça en direct, par hasard alors que j'étais entré dans la maison chercher un quelconque outil, j'avoue que j'ai suspendu le travail sur le terrain pour quelques instants, car la situation avait quelque chose de saisissant : on avait hâte de savoir l'état du pilote et on espérait qu'il ne soit pas trop amoché...

Dans un Grand Prix, quand presque seulement la moitié des pilotes terminent la course, et que les gagnants ne sont pas parmi les meneurs dans le championnat (sauf Hamilton qui a très bien tiré son épingle du jeu), quand tout ça se produit, donc, c'est que quelque part, on a affaire à bien des rebondissements imprévus, qu'ils soient dus à la mécanique, à des erreurs de pilotage ou autres.

Vétusté québécoise...

L'autre semaine, on parlait des toits qui coulent dans certaines écoles. Cette semaine, on a fait état de nos CHSLD (Centre hospitaliers de soins de longue durée) où l'on manque cruellement de ressources. (Ce qui a inspiré Ygreck, dont je reproduis ici la caricature, avec son aimable autorisation : merci ! - et le dessin de Ygreck m'a largement inspiré le texte qui suit : re-merci !)

Y a pas à dire, soit que Charest est complètement dans l'champ avec ses baisses d'impôts (mais dont on aimerait tous pouvoir bénéficier individuellement, tellement notre portefeuille crie famine plus souvent qu'à son tour), soit l'argent public est épouvantablement mal géré : j'avoue avoir un penchant pour cette dernière hypothèse, même si on sait que, de plus en plus, les besoins sont grandissants en santé, avec la population vieillissante et moins de travailleurs pour payer... Ici le babyboom québécois récent nous laisse un espoir de pouvoir respirer un jour... peut-être !

Pendant ce temps, dans nos sociétés, les animaux peuvent être traités aux petits soins et même plus, moyennant supplément, bien sûr, mais combien de gens vont presque se sacrifier pour leur sacro-saint toutou ?!!! Je veux bien être pour le soin aux animaux, mais il ne faudrait quand même pas que l'humain passe après, dans nos sociétés, non ?

06 juin 2007

Réchauffement - l'autre côté de la médaille

Voilà un autre sujet qui m'a vivement intéressé aujourd'hui : un sujet qui pourrait échauffer les esprits, c'est le cas de le dire !

Le climat se réchauffe, mais peut-être pas (ou pas uniquement) pour les raisons maintenant classiques que l'on connait tous, c'est-à-dire l'augmentation de la production humaine de CO2. En effet, le CO2 ne serait peut-être pas le principal facteur du réchauffement climatique, selon certains scientifiques qui font bande à part ces temps-ci et qui paraissent un peu (beaucoup) à contre-courant.

Ainsi, le réchauffement serait en majeure partie naturel et on s'en ferait EN PARTIE pour rien. Je dis bien EN PARTIE, car je crois quand même sincèrement que, nonobstant l'augmentation de la production humaine de CO2, la pollution, elle, contribue véritablement à l'augmentation de certaines maladies et que l'humain, même s'il n'était pas la cause principale du réchauffement planétaire, a quand même un rôle à jouer. Il demeure indéniable que l'on surconsomme et que nous ne devons pas nous en déresponsabiliser (Tiens donc, ce thème qui revient encore ici ;-)

De plus, tous savent plus ou moins que des études en climatologie, ça doit être échelonn sur des périodes de temps très très longues (lire siècles, ici), et que nous ne disposons pas d'assez de données pour ce faire avec grande précision... Alors on ne peut qu'extrapoler avec des modèles mathématiques, ce qui peut parfois introduire une marge d'erreur significative. On découvre donc dans cet article que même les sciences dites exactes comportent leur lot d'incertitudes ou d'inexactitudes : j'aime bien ces paradoxes !

MÀJ : 07-06-07 : 8h10 :
À la suite d'une lecture vraiment très intéressante chez Jean-Sébastien Bouchard, je me vois confirmer l'affirmation faite hier sur la responsabilité indéniable de l'être humain pour une partie (plus ou moins grande selon les écoles de pensées) des problèmes climatiques actuels. Il ne faut pas que l'affrontement des écoles de pensées devienne un prétexte à l'inaction ou au laisser-aller !

Transfert de responsabilité ?

J'ai au moins 7 ou 8 sujets qui se bousculent dans ma tête ces jours-ci pour bloguer, mais le temps me manque. Cruellement. Corrections de fin d'année oblige ! Soyez patients, je reviendrai, mais certains sujets seront peut-être moins "actuels", quoique...

Aujourd'hui, cette manchette attire mon attention : va-t-on imposer l'alcotest obligatoire pour pouvoir démarrer un véhicule ?

Encore ici, je crois sincèrement (Voir billet précédent : Risque zéro) qu'il s'agit d'un transfert de responsabilité. L'être humain, plutôt que d'assumer ses responsabilités, préfère les transférer à une machine, ou les systématiser, voire automatiser...

Comme futur propriétaire d'un de ces véhicules - si la tendance se généralise ou que l'obligation s'impose par une loi - vais-je devoir payer pour un dispositif dont j'estime ne pas avoir besoin si je sais, comme la majorité des citoyens, être pleinement responsable ? Ne devrait-on pas plutôt imposer ce dispositif après une première offense, et ce, avec force frais ou autre mesure coercitive ?

Le problème actuel est que des gens se faufilent dans une sorte de passoire. Doit-on emprisonner plus (en nombre ou en temps) ? Avec les prisons que l'on a, je ne crois pas que ce soit la solution. Mais on doit être plus sévère pour les offenses à propos de l'alcool au volant, mais, de grâce, ne pas faire payer encore plus les honnêtes citoyens déjà responsables !

L'éducation, à ce sujet, a aussi un grand rôle à jouer : il ne faut pas l'oublier.

03 juin 2007

Risque ZÉRO ?

Ça fait longtemps que le sujet me turlupine. Avec l'arrivée du fait qu'on songe sérieusement à bannir toutes les piscines dites gonflables à la suite des 3 malheureuses morts (pas ironique du tout ici) survenues au cours des dernières années au Québec, le sujet redevient, encore une fois, d'actualité.

Philelcair, dans un commentaire (le 14e de l'enfilade) chez Antagoniste.net, fait ressortir cette obsession du zéro-mort. Il y dit que cette volonté de tout encadrer pour plus de sécurité et moins de morts, «c’est un réflexe normal humain de vouloir soulager sa souffrance en essayant de faire en sorte que de telles tragédies ne se reproduisent plus. Pris un à un, tout cela (les règlements) a l’air vertueux. Mais pris dans son ensemble, on se rend compte qu’on est de plus en plus contrôlé.»

Il est là, le problème : la totalité des règlements qui s'additionnent les uns aux autres. Bannir complètement les piscines dites gonflables (certaines n'ont absolument rien de gonflable, en passant : j'en sais quelque chose), c'est un peu trop, à mon avis. Le règlement de plusieurs municipalité impose déjà une clôture obligatoire pour toute piscine dont la hauteur n'est pas de 48 pouces, par exemple. Il me semble que c'est déjà suffisant. Et faisons respecter ces règlements pour commencer... De plus, faire des clôtures et mettre des barrières, bannir des produits et toujours épaissir le cadre encore un peu plus ne solutionnera jamais complètement les problèmes rencontrés. Cela n'empêchera jamais complètement les morts accidentelles. Bien sûr, on vise le zéro-mort, ou le risque-zéro, mais il faut être conscient que nous ne l'atteindrons jamais non plus, statistiquement ou normalement parlant.

Ce n'est pas seulement en surprotégeant ou en plaçant la population (principalement les enfants) dans un cocon fait d'une série de règlements que nous éduquerons cette même population.

Un exemple qui me vient à l'esprit est celui des enfants à qui on fait traverser la rue : brigadier scolaire, corde attachée d'un enfant à l'autre dans une file de petits mousses, éducatrice en service de garde à leur tête, etc. Aujourd'hui, on n'apprend plus aux enfants à traverser (avec extrême prudence, bien sûr!) la rue SEULS ! Il me semble qu'à partir d'un certain âge (environ 7 ans, disaient les psy dans l'temps), l'enfant pourrait être éduqué au risque que représente le fait de traverser une rue, et qu'il pourrait le faire seul par la suite. Je ne veux pas paraître nostalgique, mais j'ai rudement appris le risque de traverser une rue à cet âge-là (7 ans), quand un véhicule que je n'avais pas vu venir (vitesse de sa part, insousciance de la mienne) a immobilisé son gros museau de métal chromé (pas de plastique en cette époque !) à quelques pouces de mon nez... Heureusement ici, j'en ai été quitte pour une bonne frousse, et ce chauffeur au pied un peu trop pesant pareillement, sans aucun doute.

Si les enfants apprenaient plus tôt le risque et le danger, donc la prudence, ils ne finiraient pas en amas d'ados déambulant lentement en plein milieu d'une rue, surtout une rue de quartier résidentiel, où c'est reconnu que les enfants ont priorité partout. Bien sûr, il est normal qu'on fasse attention aux enfants dans les rues. Ils y jouent souvent, et c'est parfois le seul espace qu'ils ont, mais, parallèlement, peut-on leur apprendre la prudence également, de sorte qu'ils ne s'insurgeront pas contre vous si vous osez klaxonner le tas d'ados qui élargissent un peu trop les trottoirs ? La route, ça se partage, disait une campagne du ministère des Transports...

Au fond, c'est le débat entre la protection des individus et leur responsabilisation ! Les enfants ont des droits, certes, mais ils doivent aussi apprendre les responsabilités, et c'est là que notre société a une certaine faiblesse !

01 juin 2007

Mot d'une collègue...

Une collègue m'aborde avec cette simple blague ce matin, aussitôt que j'ai mis les pieds dans l'école. Ça m'a fait sourire et bien commencer une journée que je trouvais très morose jusqu'ici... Comme quoi ça ne prend pas grand'chose pour égayer une journée, parfois.

La blague, maintenant, pour les ti-curieux parmi vous :
On ne doit pas dire Benoit XVI, mais plutôt Benoit XIII et III. (À dire à voix haute!)