31 mars 2007

Yeux rouges... yeux jaunes !

Découverte faite par pur hasard en posant le chien...

Tout le monde sait que les yeux rouges, chez l'humain, sont le reflet du flash (qui a surpris la pupille trop ouverte et y est entré) sur la rétine au fond de l'oeil.




Mais chez le chien, il semble que le reflet n'ait pas la même couleur, comme le prouve cette image.

30 mars 2007

Découverte sur le (très) tard

Quelqu'un a créé ce blogue de réflexions pendant toute la durée de la dernière campagne électorale, et juste pendant ce temps.

Au moment où le blogue ferme, je le découvre... Une chance que l'auteur a décidé de laisser ce blogue sur la toile, comme archive.

La dernière réflexion est vraiment très intéressante ! C'est là toute l'importance des buts, pas juste les buts individuels, mais les buts collectifs qui mènent à la réalisation d'une collectivité, d'une société qui ne peut se résumer juste en une simpliste addition d'individus plus ou moins isolés... On ne peut mener une société, une école, une entreprise, juste en gérant à courte vue, en comptabilisant les chiffres de la semaine ou du mois. Il faut aussi avoir une vision d'ensemble, un plan à plus long terme.

Cette réflexion, c'est aussi l'importance du rêve, pas le rêve-illusion, mais celui qui devient moteur poussant à l'action, celui qui motive les projets. Ce rêve qu'il faut encourager chez les plus jeunes, relève de demain. Dans ce contexte, il faut faire attention au mot désillusion, employé au sens de lucidité-adulte, qui dénigre ou dévalorise le rêve-moteur essentiel à tout avancement... à tout projet.

Minuit a sonné

Tout le monde en parle : moi'si !!!

OUF ! Quelle finale hier soir pour Minuit le soir. Une série dramatique québécoise parmi les meilleures ayant existé à la télé ici.

Une finale triste, sombre, comme la série, mais pas surprenante au fond, puisque le scénario du dernier épisode a suivi la logique de la série... Certains parlent d'un possible happy end qui leur aurait plus plu. Je suis loin d'en être convaincu, car ça aurait fait trop american dream comme finale.

En tout cas, je crois bien que c'était vraiment le dernier épisode et qu'une suite sera très difficile à faire, maintenant...

28 mars 2007

Pression dans les sports

Un autre exemple de surplus de pression dans les sports : cet entraineur-père qui a brutalisé sa fille, une nageuse ukrainienne aux Mondiaux d'Australie aujourd'hui. Les images ont fait le tour du monde...

Évidemment, on est automatiquement contre de tels gestes abusifs, gestes probablement "commandés" par un excès de pression parce que la fille n'avait pas assez bien réussi.

Cet événement met en lumière quelque chose de plus caché. Combien d'athlètes subissent la pression de leur entraîneur, de leur pays, de toute autre personne ? Combien d'athlètes se mettent eux-mêmes plus de pression que nécessaire ? Dans notre monde qui s'accélère parfois de façon exponentielle, à la limite des capacités humaines, les élites doivent réussir encore plus et aller encore plus loin. Cela donne parfois (souvent?) des abus. Abus de substances favorisant un excellent résultat très rapidement, mais dont les conséquences peuvent aller jusqu'à provoquer la mort prématurément. Abus d'exigences de la part de l'entourage de l'athlète... jusqu'à ce que tout casse, ou se casse.

Parfois, ces abus retrouvés dans les sports d'élite et les grandes compétitions se glissent dans les milieux professionnels où certains employeurs exigent toujours plus, toujours plus vite. Bien sûr, je suis contre la paresse (Ceux qui me connaissent savent à quelle vitesse je vais à peu près toujours... Attention, pas de vitesse pure ici, mais de vitesse efficace !). Contre la paresse, donc, mais contre les abus aussi !

L'excellence n'est pas uniquement celle des chiffres, mais elle doit être, d'abord et avant tout, celle qui se mesure en qualité. Donner le meilleur de soi, d'accord. Être obligatoirement LE meilleur, non merci !

Dans le cas d'aujourd'hui, en plus, on mentionne le fait que c'est une caméra "cachée" qui a capté le tout. Des caméras, il commence à y en avoir partout ! Là aussi, il peut y avoir abus (certaines personnes filmées à leur insu et dont le film se retrouve sur YouTube, par exemple). Mais aujourd'hui, tous s'entendent pour dire que la caméra a servi à dénoncer un abus...

26 mars 2007

Le verdict !

Les Québécois sont pour le moins très divisés. Presque 1/3 pour chacun des grands partis, 32-32-28 % du suffrage (au moment d'écrire ceci), le reste allant au "petits partis" (4-4 - un gain de 3 % chacun, ce qui n'est pas rien non plus !).

J'entendais Bernard Drainville disant que ça prendra quelques mois à décoder le message que les Québécois envoient : voyons, pas tant que ça, M. Drainville ! Les Québécois ont voté par dépit, mais un dépit clairement exprimé avec un bon pourcentage de participation. C'est la montée de l'ADQ (Avance du Dépit Québécois, disais-je ici) et celle des petits partis également, mais dans une proportion moindre, c'est évident ! Les Québécois envoient un message disant que celui (le message) des "vieux partis" ne les rejoint plus, c'est tout...

Bien sûr, je simplifie grandement. Mais il n'empêche que les 3 partis qui ont pris, toutes proportions gardées, le plus d'avance sont ceux qui n'étaient ni le parti au pouvoir, ni l'opposition officielle.

AJOUT : 07-03-27-08h04 :
Finalement, le taux de participation qui s'annonçait plus élevé ne l'a pas été autant que ça... Le dépit s'est parfois "exprimé" par le silence... Dommage ! Si le taux avait été de plus de 80 %, aurait-on eu la même répartition, je crois que oui, en gros.

Également, la répartition du suffrage est plutôt de 33-31-28-4-4, ce matin.

25 mars 2007

Catégorie : blague imagée...

... mais message sérieux !

Bon,
bien,
allez voter
maintenant !

23 mars 2007

Abolir : totalement ou partiellement ?

Un sujet qui m'intéresse beaucoup ces temps-ci est celui de l'abolition des Commissions scolaires au Québec. De prime abord, j'ai une nette tendance à favoriser, à tout le moins, une importante remise en question de cette structure plus ou moins utile la plupart du temps...

Cette semaine, le président d'une association de directions d'école (La Fédération québécoise des directeurs d'établissement d'enseignement - FQDE) remet en question la structure, surtout le côté politique de celle-ci. J'aime bien la distinction entre côté politique et côté administratif de la chose, précision que l'ADQ ne fait pas (évidemment?).

À lire les réactions que suscite cet article (voir le lien ci-dessus ou cliquer sur le titre de ce billet), je me permets quelques observations, vu que je travaille dans une école à titre d'enseignant. La perception que l'on a souvent des Commissions scolaires, vue de l'école, en est une de tour d'ivoire où plusieurs fonctionnaires s'inventent des tracasseries bureaucratiques pour pouvoir justifier leur temps travaillé. BIEN SÛR, je parle de perception, de conversation de couloirs.

Il est évident que certaines tâches doivent être accomplies, à un niveau ou à un autre, dans une Commission scolaire, dans un Ministère (de l'Éducation, Loisirs, Chasse et Pêches, comme je l'appelle depuis la nouvelle dénomination ;-)), dans une école ou dans une municipalité (?). Mais il est aussi de ces tâches qui sont souvent inutiles ou redondantes. Certains dédoublements administratifs coûtent trop cher ou réduisent l'efficacité de travail ou la répartition d'un budget parfois fort limité. Juste un exemple : on veut acheter des ordinateurs à l'école - le parc actuel fait réellement pitié (Win 98, ça vous dit quelque chose?). Pour ce faire, on doit se soumettre à la politique d'achats de la Commission scolaire qui a pris entente avec un fabricant. Celui-ci nous fait une liste de prix, liste qui était à jour il y a quelques MOIS (ce qui compte beaucoup en informatique), et le choix est souvent assez limité. Avec tous ces délais et cette bureaucratie inutile dans ce cas-ci, on se retrouve avec des ordinateurs qui arrivent désuets (et qui l'étaient déjà au moment de la commande) et qui ont coûté le double (ou presque) de ce qu'ils valent ! Quand je parle d'inutilité et d'inefficacité, c'est de ça dont il est question et ceci constitue un des nombreux irritants quotidiens de la structure. À qui profite cette façon de faire ? Sûrement pas aux élèves ni aux écoles (ni aux enseignants).

Bien sûr, on peut parler des commissaires et de la représentativité démocratique des contribuables qui paient leurs taxes scolaires... mais on peut aussi parler de la structurite parfois aiguë qui engloutit une part importante du budget de l'Éducation au Québec, et qui prive les élèves (qui devraient être LA priorité) d'importantes sommes qui seraient plus utiles sur le "plancher des vaches" que dans "une tour" (celle du Ministère ou d'une Commission scolaire).

Tout ça pour dire, donc, qu'une importante RÉFORME est nécessaire, autant dans la structure politique que dans la structure administrative des Commissions scolaires. Est-ce que cela se traduira par une abolition pure et simple ? J'ai tendance à croire que non. Pelleter dans les municipalités débordées et encore sous le choc des fusions imposées ne me semble pas non plus une solution. il faudra bien planifier cette réforme de la structure si on ne veut pas se ramasser avec une autre réforme bâclée par un manque de préparation adéquate !

21 mars 2007

Trop beau pour être vrai...

C'était trop beau pour être vrai !

Une romancière à 12 ans, ça m'avait toujours un peu surpris. On vient d'apprendre que la petite a plagié ! Au minimum, ça vient de lui coûté sa très courte "carrière" d'écrivaine et sa crédibilité est à peu près anéantie...


La semaine dernière, on avait parlé d'une ressemblance entre ce roman et le film Highlander, qui avait été populaire il y a quelques années de cela, en 1986... Aujourd'hui, on a retrouvé l'auteur (texte paru dans Internet en 2001 ou 2002) et Marie-Pier Côté, la jeune qui a plagié (on ne peut pas dire auteure, maintenant), a admis avoir copié... (Cliquer sur le titre de ce billet)

Au-delà de cet événement et de toutes ces considérations, cette importante bavure remet sur la sellette un phénomène supposément de plus en plus répandu chez les jeunes : le plagiat considéré comme normal !!! En effet, la copie, pour plusieurs travaux scolaires est de plus en plus répandue, semble-t-il. Certains enseignants parlent de véritable fléau. Bien sûr, le phénomène a toujours existé... Mais on considère généralement ces temps-ci qu'il prendrait de l'ampleur (remarquez le conditionnel*), car le plagiat semble être devenu quelque chose de pas très grave par certains élèves...

Comme enseignants, nous nous devons de promouvoir l'honnêteté intellectuelle. Mais quand on voit plusieurs sites Internet qui se copient littéralement de l'information, doit-on s'en offusquer ou être heureux que l'information se diffuse dans le plus grand nombre de sources possible? beau sujet pour un débat !

L'autre question qui me chicotte en est une de dates. Le texte original date de 2001. Si ce texte a tant de ressemblances avec le film Highlander de 1986, pourrait-on dire que Frédéric Jeorge, l'auteur original du roman de Marie-Pier Côté a copié lui aussi ? Toute une question qui n'a pas été soulevée encore... et pour laquelle je n'ai malheureusement pas de réponse !

*Je parle de conditionnel ici, car plusieurs de nos élèves semblent pourtant bien conscient de la propriété intellectuelle lorsqu'on discute de ce sujet avec eux... Alors avant de crier au loup, autant mettre d'importantes et nécessaires nuances pour ne pas tomber dans l'alarmisme à la TQS !

Ajout : 07-03-22--11h25

  • NOTE 1 : Je viens d'avoir une piste pour la réponse à ma dernière question. Une de mes élèves m'a mentionné ce matin que le texte de Frédéric Jeorge a été publié dans un site sur... le film Highlander, justement ! Après quelques recherches pour vérifier le tout (Tapez Frédéric Jeorge Highlander dans Google!), je découvre à l'instant que Frédéric Jeorge est un auteur de fanfictions, des textes écrits par des fans inconditionnels de séries ou de films...
  • NOTE 2 : Ne pas confondre Marie-Pier Côté avec Alexandra Larochelle, une jeune auteure de près de 14 ans qui a même son nom sur la page de la journée mondiale de la propriété intellectuelle sur le site de l'Office de la Propriété intellectuelle du Canada (OPIC).

20 mars 2007

Shuffle - que c'est petit !

Ayant eu l'occasion d'«essayer» un iPod Shuffle en fin de semaine, je demeure tout de même en admiration devant ce chef d'oeuvre de miniaturisation...

En fait, c'est comme une carte SD (les cartes qu'on met dans les appareils photos numériques, entre autres) qu'on aurait enveloppée d'une très jolie robe. Espace réduit, certes (trop pour moi, en fait), et prise d'écouteurs qui sert aussi de prise pour le dock, ce petit boitier qu'on utilise pour relier le iPod Shuffle à l'ordinateur, et qui sert d'intermédiaire entre le iPod et la prise USB. À noter que la prise d'écouteurs fait partie, en quelque sorte, de la charnière du clip (La prise d'écouteurs n'est pas visible sur cette photo, elle est du côté gauche et se rend quelque part sous le pouce sur la photo...)
Bref, espace calculé, prix très abordable pour un iPod, mais, pour moi, pas d'écran rend le truc un peu moins intéressant... mais pour l'espace occupé par l'appareil, c'est le prix à payer.

2007-03-20---20h07

Ça y est, le printemps arrive ce soir... Printemps 2007, 20h07 ! (Le printemps 2007 a de la suite dans les idées chiffrées ;-))

Bien sûr, on sera loin de ces paysages bucoliques et de ces champs en fleurs pour quelques semaines encore, mais l'équinoxe est bel et bien pour aujourd'hui, en dépit de ce gros clin d'oeil d'hiver auquel on a droit ce matin.

19 mars 2007

Trajet plus long qu'il n'y paraît

Hier, en revenant de Louiseville, je me suis rappelé un truc routier que j'avais remarqué il y a plusieurs années de cela : les erreurs de kilométrage au sujet des bornes kilométriques qui bordent la 40...

En effet, au Québec, la signalisation routière comporte des bornes kilométriques dont la numérotation va de l'ouest vers l'est pour les routes paires et du sud vers le nord pour les routes impaires. De plus, contrairement aux États-Unis (par exemple), où les sorties d'autoroutes sont numérotées de façon séquentielle, le Québec possède une numérotation des sorties d'autoroutes qui vont de pair avec les bornes kilométriques, d'où le fait qu'au Québec, les numéros de sorties ne se suivent pas.

Alors, revenons à la 40 ! Cette autoroute, comme on le sait, s'arrêtait à Champlain, pour reprendre à Donnacona. C'était avant 1985. Vers 1985, on a complété l'autoroute, mais les numéros de sorties étaient déjà attribués à Québec... L'erreur étant faite, on a probablement dû corriger en espaçant de 1,5 kilomètre quelques bornes, puisqu'il manque des kilomètres...
Ainsi, de la borne 250 (Grondines) à la borne 261 (Portneuf), on a 1,5 kilomètre entre les bornes. J'ai aussi remarqué une ou deux erreurs entre les bornes 231 et 235 (1,1 ou 1,2 kilomètre entre certaines bornes : ailleurs c'est 1,0 ou 1,05 km partout. Considérant la marge d'erreur de mon véhicule, ça arrive donc très bien).

Donc, si vous calculez votre distance en faisant la différence entre les numéros de sorties, sachez que, sur la 40 en tout cas, vous avez une petite erreur quelconque quelque part ;-)

18 mars 2007

Changement de paysage

... et de couleurs !

Premier Grand Prix de la saison 2007.

Au début, même si j'avais vu les nouvelles voitures et couleurs, j'avais un peu de difficulté à m'y retrouver quand même, le temps d'habituer mes yeux à ce nouveau paysage automobile. (Faut dire que j'avais quelques partitions à finir de réviser en même temps, pour une pratique demain : ça n'aide pas trop!)

Nouveau paysage humain aussi, chez les coureurs. Schumacher n'est plus là, c'est sûr. Ça change la donne pour le spectacle. Mais Raikkonen s'en est donné à coeur joie dans une voiture plus fiable que celle qu'il avait l'an dernier. McLaren-Mercedes a très bien fait aussi, réussissant deux podiums, avec Alonso et avec leur nouvelle recrue qui a très bien fait ! Aurons-nous un duel Ferrari-McLaren ? Ce sera à voir.

Le grand perdant est probablement Renault qui, en plus d'avoir changé radicalement de couleurs (détail!), a dû remplacer Alonso. Fisichella, de son côté, n'a pas la trempe d'un grand champion, selon moi...

Chanceux du jour : Coulthard dans son spectaculaire accident qui aurait pu être bien plus grave... pour lui et surtout pour Wurz qui a vu passer la voiture de Coulthard à quelques centimètres de sa tête !

Commanditaire qu'on voit partout : ING et sa couleur orange caractéristique...

16 mars 2007

Curiosités du Parc

À la veille d'une tempête hivernale du printemps (on n'en est pas à un paradoxe près au Québec!), voici quelques curiosités encore de saison, puisque ces photos ont été prises cet hiver. Ce sont quelques découvertes faites au cours d'une promenade dans un Parc près de chez moi. Merci à Élisabeth, une voisine de rue et amie, pour nous avoir aidés à trouver ces bijoux de la nature.

Sculpture naturelle de neige 1 : une houppette un peu spéciale et quelque peu éphémère...


Sculpture naturelle de neige 2 : une mini-sentinelle postée au sommet de ce tronc dégarni.


Étrange tortue, sculptée dans la roche, qui a l'air d'attendre de sortir de sa couverture hivernale...


Une sitelle dans sa position habituelle, avec sa griffe supplémentaire lui permettant de telles acrobaties.


En terminant : des bourgeons attendant leur réveil... Ce ne sera pas pour cette fin de semaine !

14 mars 2007

Ouais, pi !

Entendu aujourd'hui : c'est la journée de Pi, le nombre qui représente le rapport entre la circonférence d'un cercle et son diamètre. Eh ben ça alors ! Je viens de découvrir quelque chose.

En effet, selon la notation américaine des dates, aujourd'hui est le 3/14 (March 14th). Pi étant approximativement égal à 3,14 on a la journée de Pi.

Pi...re encore : on célèbre Pi le 14 mars à 1h59 (AM ou PM selon le système utilisé, 12 ou 24h). J'ajouterais : pourquoi pas le 3/14 à 1h59, 26 secondes et 53 centièmes, tant qu'à avoir le plus possible de décimales de Pi dans la date de la célébration : il est vrai qu'en décortiquant jusqu'aux centièmes de secondes, ça fait des célébrations pas mal courtes !!!

13 mars 2007

Flocons

Quelques flocons saisis au passage...




Débat ou DesStats...

Le combat de coq vient de se terminer. Enfin, disent plusieurs !
Qui gagne ou qui perd ? Bof !...

Quelques éléments de programme de parti mentionnés, oui, le contenu, un peu. Mais aussi...

On s'est lancé un tas de statistiques partielles, comme souvent. On essaie de faire ressortir ses avantages et de cacher ses inconvénients, on se concentre sur la sacro-sainte IMAGE à dégager. On évite parfois de répondre franchement à une question. On se coupe la parole pour tenter d'arracher ce qu'on voudrait bien entendre.

Bien sûr, on ne peut éviter les stratégies, c'est l'évidence même. Je ne crois pas qu'on puisse y échapper vraiment. La structure du débat favorise aussi un certain style de stratégie : on peut éviter un sujet pendant les minutes réglementaires, sachant qu'on passera obligatoirement au sujet suivant au bout du temps prescrit. Ça prive parfois le public d'avoir en face les vrais enjeux ou les vraies réponses, car on ne pourrait se cacher éternellement derrière certaines phrases. Mais, côté structure de débat, il faut aussi éviter les enfilades sans fin qui tournent en rond et où tous peuvent se couper sans arrêt, etc. Bref, y a-t-il une "bonne" façon de faire ? Je me pose encore la question.

Une chose est sûre, ce débat n'a pas influencé mon vote...

12 mars 2007

L'image... ne vaut parfois pas 1000 mots !

Depuis quelques semaines maintenant, la campagne électorale bat son plein...

Outre les experts en langue de bois qui nous servent des insipidités de phrases creuses à en dormir littéralement debout, les chicanes de petits coqs qui se relancent des reproches ou des insultes, les particularités des chefs mentionnées ici et là, la posture libérale sur les pancartes, la "faiblesse" d'André Boisclair, les imprécisions de chiffres de Mario Dumont, le rejet de candidats ADQuistes, le tout petit discours d'un gros Champagne régional, outre tout ça, donc, y a-t-il quelque chose vraiment ? Y a-t-il du fond, du contenu, ou juste de la poudre aux yeux et des images ?

Car il est là, à mon avis, le gros problème. Nous sommes au règne de l'image ! Il n'y a que ça qui compte. Je ne nie pas l'importance de l'image, mais celle-ci DEVRAIT être accompagnée d'un fond (ou devrait accompagner le fond), de quelque chose de vrai derrière, ce qui n'est pas le cas, ou, si ça l'est, l'image est trop opaque pour qu'on puisse voir le contenu !

Alors on a "trois clowns", comme disait Luck Mervil la semaine dernière. Trois marionnettes qui disent et répètent ad nauseam tout ce que pondent les conseillers, les faiseux d'images. On prépare longuement tous les discours, tous les points de presse EN FONCTION DE l'image qui s'en dégagera. Tout est calculé, ou presque : on change même les couleurs des logos selon la mode. Et quand un imprévu arrive, souvent on est mal pris... L'image parfaite a ceci de particulier, elle manque souvent d'humanité. Elle se veut parfaite en tous points, ce qui donne des platitudes infinies. Et le public n'est pas mieux, ou sont-ce les journalistes qui poussent dans cette direction... On scrute à la loupe pour trouver une imperfection, un élément croustillant qui fera la cote d'écoute du bulletin de ce soir, et on dénonce avec force cris ce grain de sable dans l'engrenage. On veut une machine bien huilée, parfaite, une image parfaite, le tout au détriment du vrai discours, des vraies affaires, car le public, pense-t-on, s'en fout, des vraies affaires !

À quand des hommes (ou des femmes) politiques de conviction, avec de vraies idées, qui envoient balader une partie de ces équipes qui font primer l'image sur tout le reste !

Autre question dans ce contexte, mais elle est piégée d'avance : ADQ signifie-t-il Avance du Dépit Québécois (face à la politique...) ?

11 mars 2007

Ma vitre est un jardin de givre...

Vers connu s'il en est un, en voici quelques illustrations.





Heure normale ?

Une norme est, normalement, quelque chose qui réflète une majorité, sinon la norme devient exception. Dans les règles de grammaire, il en est ainsi d'habitude, quoique certaines mauvaises langues diront sans doute que les exceptions, en français, sont parfois presque plus nombreuses que les cas où la règle s'applique, ce qui est faux, bien entendu.

Concernant l'heure, devrions-nous dire que, pour les prochaines 35 semaines sur 52 (ce qui constitue une bonne majorité, le 2/3 de l'année, en fait) nous serons à l'heure dite normale, celle qui réflète la "nouvelle" norme et que, pendant l'hiver prochain, nous serons à l'heure reculée ? Là est maintenant la question !

09 mars 2007

Fin de course abrupte !

La petite course du petit chien s'est ainsi terminée lundi dernier.
Une chaudière vide est tombée dans le sentier, "permettant" ainsi au chien d'effectuer une fabuleuse démonstration de freinage dans la neige. Malgré la piètre qualité du vidéo une fois converti par YouTube, on peut peut-être encore voir la neige cacher complètement le chien (Je sais, il n'est pas gros...) pendant 1/2 seconde environ lors de ce freinage.


Il est à noter qu'aucun animal n'a été maltraité pendant le tournage !

Sous la gouttière...

... au campe, lundi dernier. Voici ce qu'on y voyait...



Et encore de plus près, les motifs étranges sur le glaçon à la forme assez spéciale.


C'est mon fond d'écran présentement.

08 mars 2007

Ça court vite...

... un caniche nain (Caniche toy, in english !)



...mais ça ne serait pas suffisant pour une Yukon Quest ;-)

On parle tout de même d'une vitesse soutenue de 20 à 25 km/h, plus souvent 25, pendant environ 200-250m... pour une petite bête d'à peine 8 livres !

Infime détail...

Hier, en passant par la route 169 (appelée à cet endroit Petit Parc, par opposition au Grand Parc (des Laurentides) qui borde la route 175), route où je circule au moins 5 à 6 fois par année depuis plusieurs années, j'ai remarqué un petit détail qui doit être somme toutes assez récent...

On a "changé" le nom d'une rivière ! En effet, lorsque je conduis dans un tel lieu et que je veux occuper mon esprit afin qu'il ne sombre pas dans un sommeil profond (au volant, c'est assez fatal !), je me mets à remarquer certains détails comme celui d'hier. Par exemple, dans le Petit Parc, on traverse exactement 6 rivières, aux kilomètres 14, 21, 35* (3 multiples de 7), puis aux kilomètres 43, 48 et 52. Ces rivières sont les suivantes, dans l'ordre (du Sud au Nord) : Pikauba** (que l'on a croisée auparavant, 14 km avant la jonction des routes 175 et 169, jonction qui est au km 166 de la route 175), Upica, Pika, Sawine, Morin et Rivières aux Écorces.

Donc, au km 21, au pied du mont Apica (flèche verte sur la carte), on croisait la rivière Upica (flèche rouge), selon ce qui était écrit sur la pancarte sur le petit pont. Hier je lis, en passant sur le pont : rivière Apica. Ah bon ! Appellation plus logique selon moi, puisque rivière située au pied du célèbre mont du même nom. En fouillant ici et là, je n'ai pu trouver que des bribes d'infos concenant certaines rivières traversant la Réserve faunique des Laurentides, mais très sporadiquement Apica ou Upica apparaît sur certains documents d'un ministère pour désigner une petite rivière sans intérêt, ou presque.



*J'ai arrondi à un km près, selon ce qui se retient mieux ;-)
**La Pikauba est la rivière sinueuse qu'on voit à la droite de la carte ci-dessus. Cette rivière est beaucoup moins insignifiante que l'ex-Upica devenue Apica ! Elle traverse la 169 au bas de la carte : flèche orange.

03 mars 2007

Décrochage...

Chers lecteurs, lectrices, Québécois, Québécoises, Canadiens, Canadiennes (et Canadian Tire), langues de bois, langues de boise, vous en avez assez, assées, de ces discours discourses creux creuses de cette campagne électorale, électoraux, alors faites comme moi, moie et décrochez une couple (et un couple) de jours jourses ;-)

Là où je vais, la seule électricité est celle dispensée grâce à une batterie 12V pour l'éclairage. C'est tout ! Vive les "campes" l'hiver !

Bien sûr, des photos seront prises et j'en placerai probablement quelques-unes ici.

Bon fin, bonne fin de semain semaine !!!

02 mars 2007

Dur, dur de donner...

Contrairement à ce que le titre laisse sous-entendre, ce n'est pas de ma part que c'est dur : se débarrasser d'un four encastré légèrement défectueux (petit problème électrique, probablement) et d'une plaque de cuisson dont l'électricité est à refaire n'est pas quelque chose de difficile, surtout quand les nouveaux électros remplaçants ont été acheté depuis 2 à 5 mois, selon l'appareil qui a lâché en premier, et qu'ils sont installés depuis...

Non, ce qui est dur, c'est de réussir à synchroniser nos horaires de travail avec l'horaire de l'Armée du Salut, à qui j'avais choisi depuis quelque temps de donner mes vieux électros... Non seulement on a affaire à un fonctionnarisme digne des pires ministères, mais en plus, on se heurte à des horaires dignes d'une caisse populaire, c'est-à-dire quelques petits bouts d'heures par jour.

Bon, d'accord, les longues semaines d'attente de synchro d'horaires m'ont rendu un peu amer et un peu exagéreux (dit-on au Québec), mais n'empêche que ça commence à faire...

Par exemple, cette semaine, je re-re-re-téléphone pour dire que je serai chez moi jeudi prochain, en après-midi, moment où ils peuvent venir faire la cueillette dans mon secteur... C,est ce que j'ai dit sur leur répondeur... On m'a rappelé le lendemain : je travaillais. J'ai donc rappelé en arrivant, un peu avant 17h. Parfait, me répond-on, mais il faudrait que vous rappeliez demain entre 9h et 16h (mais pas pendant le dîner) pour que ça soit entré correctement dans l'ordinateur, parce que là, vous êtes au magasin et on ne peut faire cela d'ici... NIAISERIE ! Quand j'ai mentionné que je travaillais à ces heures, on m'a gentiment suggéré d'appeler pendant un "break"...

Merde ! Ces fonctionnaires (heureusement, ils ne sont pas tous comme ça, au gouvernement...) n'ont absolument AUCUNE idée de ce que c'est, travailler dans une école secondaire, où les pauses entre les cours sont faites pour courir d'un local à un autre, souvent après avoir carrément presque "sacré" les derniers élèves dehors de la classe pour pouvoir arriver à temps à l'autre local. Le dîner, c'est pareil. Il faut ingurgiter notre bouffe comme des goinfres (heureusement, je mange ultra-rapidement, même si c'est pas bon pour la santé, paraît-il...), en 10-15 minutes, car on rencontre très souvent des élèves pendant cette heure de "dîner"... Quand on a une période libre (quel euphémisme !), c'est pour téléphoner aux parents des élèves de notre groupe tuteur (ou des autres groupes...) pour ceci ou cela... Je n'ai pas parlé de préparations de cours et de corrections, et en langues, on en a pour les fous et les fins... Mais on n'a pas beaucoup le temps de faire ça à l'école, alors pour ça, c'est à la maison que ça se passe, car à l'école, en plus, c'est souvent trop bruyant pour ça, dans une salle de profs où on est entassés comme des sardines, avec tout plein de bureaux partout, sans paravents ni téléphones.

Alors après cette parenthèse passablement digressive, je commence à penser à donner mes électros ailleurs... À qui ? Je ne sais pas, mais au pire, le bord de rue fera l'affaire, comme pour ma vieille télé l'été passé... Elle a séjourné sur mon gazon moins d'une heure !

01 mars 2007

Promenade au Parc

Voici quelques images promises plus tôt cette semaine...
Cliquer sur les images pour agrandir...

Drap blanc enveloppant...


Rayons...


Rayonnement d'ombres...