26 juillet 2007

Compost : oui (mais)

Ça va faire maintenant un an que nous avons un bac à compost chez nous et, ma fois, c'est très bien ainsi ! La ville de Québec nous en a remboursé la moitié, quelques semaines après l'achat, sur présentation de la facture (Ça aussi, c'est très bien!). Nous pouvons de plus posséder un deuxième bac par résidence familiale, ce dont nous n'avons pas besoin pour l'instant, mais qui pourrait bien devenir nécessaire dans le futur.

Ceci dit, pas assez de gens compostent leurs déchets domestiques, selon moi. Il parait (entendu quelque part, mais pas noté!) que jusqu'à 50% des déchets que nous produisons sont compostables. Depuis l'achat de notre bac à compost, chez moi, nous avons vite constaté une diminution du volume de déchets présents dans le «bac à vidanges». Et en plus, nous avons pu utiliser ce compost dans le potager et dans les plates-bandes, ce qui n'est pas négligeable non plus.

Le petit «mais» entre parenthèses dans le titre, c'est à propos des ours dans la région de Gatineau qui, ces temps-ci, sont de plus en plus aventureux près des résidences. Paraitrait que les bacs à compost sont une DES sources d'attirance possible...

25 juillet 2007

Le cyclisme d'élite, un sport ?

Avec les «nouvelles» (Voir 1, 2 et 3) qui tombent à la volée ces jours-ci à propos du Tour de France (J'ai failli écrire, grâce à une faute de frappe, Trou de France, c'est tout dire - un lapsus des doigts, donc digital, vous connaissez ?), avec toutes ces nouvelles, donc, on peut se poser la question à savoir si le cyclisme d'élite n'est pas devenu un concours de celui qui offrira la meilleure performance à l'aide de substances (ou drogues, pour dire le vrai nom), et ce, sans se faire prendre.

Je jonglais à cela ce matin en écoutant les nouvelles, bien tranquillement assis, quand, un peu plus tard, je tombe sur ce billet de Mario Asselin.

Récemment, à St-Félicien, on jasait du phénomène du dopage dans le cyclisme probablement très présent chez les élites qu'on avait devant nos yeux ce jour-là, pendant la Coupe du Monde de Cross Country, vélo de montagne.

Ça commence subtilement : on commence par prendre des suppléments alimentaires, tout ce qu'il y a de plus naturel, enfin presque. Puis vient le temps où, si on a monté les échelons, on est rendu au niveau où l'argent, le gros (le vrai ?) se brasse beaucoup plus, avec les inévitables passe-passes politiques qui accompagne le tout... Et avec ce niveau, viennent les drogues et alors on parle de dopage.

Quelle est la différence entre des suppléments augmentant la performance et les drogues condamnables ? C'est la question que je me pose tout en ayant une petite idée de la réponse. Mais il n'empêche que le principe demeure : on cherche une meilleure performance en absorbant certaines substances. Où est la frontière entre le légal et l'illégal, entre l'admis et l'inadmissible ? Pensez-y en prenant votre café, le matin, en commençant votre journée de travail...

Et n'allons pas croire que le cyclisme a l'exclusivité de la drogue dans les sports, loin s'en faut. L'Olympisme en général est pas mal éloigné de son idéal. Et je ne parle même pas des mécanismes de sélection (ou prostitution) des villes olympiques...

22 juillet 2007

Voilà, c'est fait !

Comme je l'avais déjà dit il y a quelques mois, nous avons bel et bien ajouté à notre État des routes, l'État des infrastructures au Québec (Fichier PDF).


Cette liste des 135 viaducs, à laquelle s'ajouteront les structures dites municipales, représente ce que bien des Québécois craignaient dès octobre 2006, à la suite de l'effondrement du viaduc de la Concorde. Ces "détours forcés" vont passablement compliquer pour un temps l'industrie du transport routier. Favorisera-t-on (enfin) le développement du transport par train, ce qui détruirait beaucoup vite nos structures routières ?... Mais on a tellement négligé les infrastructures ferroviaires (elles aussi) qu'il y a là du travail à faire si on veut augmenter l'utilisation de ce moyen de transport...


Parallèlement à cela, je jasais hier avec un des nombreux entrepreneurs qui travaillent à l'Autoroute des Bleuets (route 175, parc des Laurentides) qui me confiait ses craintes à l'effet que, vu les récentes remises en question des appels d'offres concernant certains tronçons de cette autoroute en construction, il se pourrait que les reports prévus s'allongent encore, mais cette fois au profit de la réfection de certaines infrastructures (ponts et viaducs) récemment déclarées dangereuses ou à risque (plus ou moins élevé). Bref, un ou deux dossiers à suivre !

Pluie, soleil, murs, dépassements... Trop ?

Je refais surface dans mon blogue, après avoir passé plus de 2 heures collé à l'écran de télé en ce dimanche matin. Trois mots : Quel grand prix ! Impossible de tout dire ici.

Il sera très difficile de résumer en une heure cette course pour la présentation de Formule 1 Express à RDS... Il a fait beau, il a plu, parfois très abondamment (On dirait la météo de mon récent voyage de pêche dont on parlera plus tard ici), forçant les passages aux puits à qui mieux mieux pour changer et rechanger les pneus. À travers ça, des pilotes qui réussissaient à rester en piste et d'autres qui en sortaient, parfois à la file indienne en début de course au 3e tour. On a même vu une voiture frôler le tracteur parti dégager Lewis Hamilton qui est tout simplement reparti instantanément en piste.

Hamilton, après avoir violemment frappé un mur hier en qualif, a pu faire la course, et surtout la terminer, même s'il ne s'est pas inscrit au pointage (Quoique, ici, un tour ou deux de plus lui aurait permis de faire quand même un point : assez phénoménal quand même...)

Et que dire de Massa qui a dominé toute la partie "sèche" de la course, mais qui s'est fait coiffer à quelques tours de la fin par Alonso, avec un léger contact pendant le dépassement, contact qui s'est poursuivi en coulisses, juste avant que les gagnants montent sur le podium, où Massa affichait une mine vraiment sombre. Affrontement de tempéraments latins !

En terminant, la course au championnat demeure extrêmement serrée entre les deux pilotes Maclaren-Mercedes, qui sont suivis par les deux pilotes Ferrari, le 4e étant le malchanceux Raïkkonen qui a dû abandonner aujourd'hui (mais pourquoi ? on ne le sait pas encore...).

13 juillet 2007

À venir, sur Variations sur thèmes

Photos de voyage...

Nous partirons bientôt pour une expédition sur la Péribonka (comme l'an passé). En espérant que Dame Nature soit aussi favorable qu'en juillet 2006 pour les prises de vues exceptionnelles.

Si je me branche quelque part (mon portable n'arrive qu'en août), peut-être aurai-je le temps pour un petit billet. Sinon, ça ira après l'expédition.

À bientôt !

En attendant, pour ceux qui sont passés par ici il y a quelques jours ou plus, voyez les photos de la Coupe du monde de St-Félicien ci-dessous.

St-Félicien - Photos 2

Faire de la photo sportive, surtout une fois par année en moyenne, c'est pas toujours évident. Faire du panning l'est encore moins. Alors on prend bien des photos, on en jette beaucoup... et on publie les meilleures ! En voici donc 3...



St-Félicien : Photos 1

Ah, les vacances ! Ça nous dérégularise de nos blogues ;-)
Ces temps-ci, j'ai l'impression de vous négliger, chers lecteurs, mais c'est pour la bonne cause : la récupération, essentielle à toute existence.

Voici donc quelques unes de mes 600 quelques photos (!) prises lors de la Coupe du monde de St-Félicien. Dans ce post, on verra Marie-Hélène Prémont.
(Cliquez sur chaque photo pour agrandir.)

Tension palpable avant le départ...

Phase 1 de la course :
Marie-Hélène domine
suivie de près par la Russe
Ça monte...
...et ça monte !
Parfois, ça tourne aussi...

09 juillet 2007

Festival d'été de Québec

J'avais un très très grand besoin de décrocher. Le Festival d'été de Québec m'y a grandement aidé.

Malgré son site internet archi lent chez moi (Mon MacBook Pro n'arrivera qu'en août, puisqu'il faut qu'il passe par l'école qui est fermée jusque là : procédures obligent), un site où le programmeur a probablement trop trippé "petites fonctions flash alourdissantes inutiles", le festival offre quand même de bons spectacles et quelques découvertes. Pour moi, en tout cas...

Avec de la parenté et leurs amis de Montréal, nous avons passé une très belle fin de semaine, à courir les spectacles ici et là. J'ai ainsi pu apprécier Manu Chau (très bon show), me faire défaire pendant un moment les oreilles (pourtant dotées d'un très bon compresseur) par Nickelback, constater que l'ancien Pigeonnier est trop petit pour Pierre Lapointe...

J'ai aussi découvert Joseph Arthur, que je ne connaissais pas, mais que semblaient beaucoup apprécier les amies montréalaises ;-) Adepte de ce que j'appelerais d'instinct du "live sequencing", il sait nous amener vers un univers un peu différent, qui rappelle plein de trucs de diverses provenances, mais qui sait charmer l'auditoire. N'eût été de la bassiste qui est revenue complètement gelée d'un petit séjour en coulisses pendant une pièce où JA était seul, le spectacle aurait été presque parfait. Chapeau aussi au groupe cubain de l'après-midi d'hier, et dont j'oublie le nom (J'irais bien voir sur le site du festival, mais je n'ai pas la demi-heure de patience requise... OK. Je caricature un petit peu, là !) Ce groupe mettait à profit un excellent pianiste qui a un style que j'aime bien, peut-être parce que j'y retrouve certains points communs ;-)

Enfin, on est allé écouter les trois heures (21h à 00h) du show de Zachary Cabrel et Francis Richard (!). Beaucoup moins de monde que les deux soirées précédentes, mais quand même plusieurs milliers (ou 2-3 dizaines de milliers) de personnes... Le froid était au rendez-vous à partir de 22h environ, c'est peut-être ce qui a occasionné quelques petits problèmes vocaux au troubadour français qui semblait parfois peiner à monter quelques notes (pourtant, un peu plus tard, il en a monté des plus hautes (oreille absolue de l'auditeur-rédacteur le prouvant!) sans effort apparent...)

Ah oui, hier après-midi, je vois quelqu'un, à deux reprises, lever bien haut son cellulaire (portable pour les cousins ;-) et faire écouter un bout de show à son interlocuteur. Je trouvais ça un peu bizarre, voire inutile... Hier soir, pendant une toune de Zachary Richard, quelle ne fut pas ma surprise de décider subitement de faire pareil et d'envoyer un message sur le répondeur téléphonique d'une amie alaskienne (Il n'y avait pas de réponse, alors je suis tombé sur la machine...), juste pour lui dire qu'on avait hâte de la revoir (sachant aussi que Zachary est un de ses chanteurs préférés !)

04 juillet 2007

Forts phares ou phares trop forts

Hier, en revenant du Lac-St-Jean, je me suis questionné sur la force des phares des voitures dans ce qu'il est convenu d'appeler LE parc (pour Parc des Laurentides). Est-ce ma vue vieillissante, pourtant encore excellente en tous points sans verres, ou bien est-ce la force des phares qui a sensiblement augmenté depuis une dizaine d'années ou deux ? Est-ce aussi parfois la négligence de certains automobilistes de plus en plus nombreux qui "oublient" qu'il y a deux intensités aux phares des voitures, à moins que ce ne soit rendu en option sur certains véhicules ?!!!

Je n'ai toujours pas de réponse à ces questions, sauf peut-être, en guise d'hypothèse, qu'un peu toutes ces réponses sont bonnes. Je sais bien qu'il faut bien voir devant quand on roule la nuit, à plus forte raison dans Le Parc, mais il y a une limite qu'on est peut-être en train de franchir, ou sur le point de traverser, en ce qui concerne l'éblouissement des autres qui, eux aussi, ont le droit de bien voir...

Je constate aussi, quand je circule en ville, que les lumières arrière des véhicules sont de plus en plus fortes, elles aussi. Parfois, le feu central frise l'indécence, tellement il émet de lumière. Je serais très curieux de tomber sur une mesure comparative en lumens, juste pour voir... Si quelqu'un a ça ou le trouve avant moi, qu'il me le dise !

Coupe du monde à St-Félicien

En fin de semaine, c'était la 5e étape de la Coupe du monde de vélo de montagne cross-country à St-Félicien. Sur le site, on peut lire : «Après l'annulation de la manche américaine prévue à Angel Fire Resort, l'UCI s'est mise en quête d'un site de remplacement et c'est finalement la ville de Saint Félicien (Québec) qui accueillera la cinquième manche de Cross Country Olympique le 1er juillet 2007. Par contre, les épreuves de descente et de 4 cross sont malheureusement annulées de manière définitive.» Cette décision s'est prise tardivement, au printemps dernier, et St-Félicien a relevé le défi d'organiser l'événement en très peu de temps. Chapeau !

J'y étais donc, samedi, question de voir la course d'un beau-frère, véritable machine cycliste. Cette année, il passait de la catégorie Maître-sport à celle de Maître-expert (un tour de piste de 6 km de plus) : une dure marche à monter. Mais qu'à cela ne tienne, le défi en valait la peine malgré un classement un peu plus éloigné (15e) que les 2e, 3e ou 4e places auxquelles il s'était habitué. C'était aussi l'occasion de voir une autre compétition, où par surprise, j'ai revu quelqu'un de la parenté, et où j'ai aussi vu un gars (ami du beau-frère) qui commence à peine à s'entraîner (3 semaines) relever le défi d'une compétition : une belle occasion de tester ses limites.

Et tant qu'à être là samedi, aussi bien rester pour dimanche, avec la Coupe du monde. On a donc campé là, sous une douce pluie pendant la nuit. Dimanche, il y avait d'abord la "compétition" des "bibittes", une compétition amicale pour les enfants en matinée : très amusant à voir, surtout les plus petits avec leurs deux petites roues d'appoint encore attachées au vélo ! Puis, suivait la Coupe du monde, chez les femmes d'abord, puis les hommes ensuite. De véritables athlètes ! On a ainsi vu Marie-Hélène Prémont de près, dominer une bonne partie de la course pour finalement finir en deuxième place, assez loin devant la troisième.
(Cette course a donc remplacé mon Grand-Prix de Formule 1 habituel ;-))

Évidemment, j'ai pris quelques centaines de photos (Vive le mode "rafale" pour les photos de sport, genre de photo que je ne pratique pas souvent...). Le temps de trier le tout et je vous reviendrai avec quelques unes parmi les meilleures, réalisées lors de l'événement.