30 avril 2008

Éthanol 101...

Ça fait un bout que je pense à ce sujet... Depuis que j'ai écrit le billet sur ce que j'ai nommé la déshumanité de l'humain, billet dans lequel Djeault a renchéri avec l'exemple de l'éthanol produit à partir du maïs ou d'autres denrées qui peuvent servir à nourrir l'humain, ce sujet me turlupine, lentement mais sûrement.

Produire du maïs (ou autre denrée essentielle à la survie de l'humanité) pour nourrir éventuellement des voitures, ça donne un peu (beaucoup!) dans le paradoxal quand on sait qu'une partie de la population du globe peine à se nourrir suffisamment. Une autre déshumanité de l'humain, finalement.

Les libéralistes économiques ne m'aimeront pas, mais quand le seul facteur considéré est l'argent qu'on va faire, tout en affichant l'étiquette «bio» devant le mot «carburant», juste pour faire écolo, ou IN, ou pour sauver le marché du pétrole (je sais, je prends quelques raccourcis...), quand toutes ces conditions sont réunies, donc, avouons que tous les éléments de la vraie vie n'ont pas été considérés. Il manque de grands pans auxquels il faut penser, auxquels on commence à penser, mais malheureusement pas partout...

On dit déjà qu'on a trop de champs de cultures diverses (entre autres pour l'élevage intensif de plusieurs bêtes destinées à devenir de belles pièces de viande), ce qui enlève trop de forêts, et donc, de capteurs de CO2. On a trop de ces champs, puis on rajoute de la culture intensive de maïs, entre autres, mais pas pour nourrir des humains affamés, mais plutôt pour produire du carburant dit bio-carburant... Fascinant, mais désolant.


Désolant, car les répercussions économiques commencent à se faire sentir. Le prix de plusieurs céréales monte en flèche. Résultat : des gens se retrouvent dans certains pays avec des augmentations de prix auxquelles ils ne peuvent pas faire face. Ils doivent alors couper dans le nombre de repas... Bref, ça fait dur. Et il faudra se pencher sur d'autres solutions très bientôt.


J'arrête ici, car en préparant ce texte, je suis tombé sur ce dessin génial (ci-dessous) de Ygreck. On dit souvent qu'une image vaut 1000 mots. Eh bien, en voilà une qui parle beaucoup, sur laquelle je vous laisse...


Géographie 101

Vous voulez évaluer vos connaissances en géographie ? Allez-y, c'est vraiment intéressant pour qui a déjà un petit penchant pour le sujet. Ceci dit, comme En Saignant (question 59), je suis un peu déçu de mon score, mais il faut dire que l'échelle est trop petite pour pouvoir cliquer avec précision certaines fois !

Pour jouer, cliquez ici ! (Je ne sais pas pourquoi, mais il semble impossible de copier le widget pour Blogger...)

TBI - Tableau blanc interactif

Lundi, à la toute fin de la journée pédagogique (peut-être pour favoriser la fameuse présence-école, comme si on ne travaillait pas hors les murs... j'exagère un brin et c'est un autre débat), nous avons eu droit à une présentation fort intéressante sur le tableau blanc interactif (communément abrégé par l'acronyme TBI), présentation à laquelle étaient invités les enseignants, sur base purement volontaire.

La présentation se voulait une réponse à une demande de certains enseignants qui, selon la direction, voulaient en savoir plus sur cet équipement qui permet moult applications en classe. Vraiment intéressant. Évidemment, le vice-président de la compagnie de logiciels éducatifs qui faisait la démonstration (qui est aussi un ancien élève - et qui m'a reconnu après tant d'années et de cheveux perdus - je parle des miens ;-) était là pour éventuellement vendre des logiciels et des tableaux. (IL y a même un blogue sur ces TBI, sur le site de la compagnie.) Le public était déjà un peu conquis, moi le premier, connaissant un peu l'appareil et quelques unes des applications possibles. Un des adjoints dans la salle a même lancé à la blague (quoiqu'on dit que derrière chaque blague, il y a un fond de vérité) que les noms des enseignants présents seraient placés sur une liste et que nous aurions droit à notre propre TBI en classe. Rires, sourires, espoirs...

Mais, car ça en prend un, il y avait un autre adjoint dans la salle qui, souvent au cours de la présentation, a dit (à la blague ? ou plutôt à quelques reprises!), et je cite : «Ouais mais tout ça coûte très cher». On sentait l'insistance administrative de celui qui regarde seulement le montant de la facture... Mais bon. Fallait-il s'en surprendre ?

Une chance, mon collègue a été plus vite que moi et a vivement défendu l'investissement en élargissant les horizons souvent forcément limités d'une administration scolaire. Il a mentionné qu'il fallait tenir compte des investissements sur apprentissages, donc probablement moins de ressources à déployer ailleurs. Il faut en tenir compte de ça, mais quand on ne se préoccupe que du total en bas de la facture... ... ...

Bref, je vais donner mon nom. Pour la liste, s'il s'en constitue une. On sait jamais !

Sinon, je devrai m'acheter une Wii et faire comme Johnny Chung Lee !

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Ah oui, avez-vous remarqué, sur l'image en tête de ce billet, combien il y a d'élèves dans la classe ? Ah... rêver !

28 avril 2008

La belle vie :-)

La belle vie, c'est quand on peut enfin ressortir le barbecue du cabanon, même s'il reste encore environ un bon gros pied de neige devant, mais que, comme on ne se peut plus, on finit par pelleter un chemin pour pouvoir sortir ledit appareil de cuisson extérieur, car l'instinct du carnivore estival se réveille en nous...



La vie devient encore plus belle quand, pendant la cuisson de la pièce de viande, on entend un signe indéniable que le printemps est vraiment arrivé et que la nature revit : une belle volée d'outardes qui passe en basse altitude, juste au-dessus des arbres encore sans feuilles en dessous desquels je me trouve en compagnie de mon souper alléchant ;-) La vita e bella !

26 avril 2008

Du talent plein la scène - 2

L'an dernier, j'avais vu l'excellent spectacle Chicago, présenté par la troupe d'étudiants CaphARTnaum, menée de main de maître par Mélissa Tardif.

Cette année, j'ai remis ça en me procurant des billets pour leur spectacle annuel. L'édition 2008 présentait donc, à partir d'hier soir, Le Roi Lion en comédie musicale.

Beaucoup de points positifs ressortent de cette présentation, à commencer par les costumes qui étaient encore meilleurs cette année. Que de recherche et de détails dans la confection de chacun. Des dizaines de masques dont les principaux ont été conçus et fabriqués par une artiste qui s'illustre de plus en plus sur la scène régionale, Catherine Perreault; des animaux de la jungle qui nous faisaient croire que l'on s'y trouvait (je signale ici les 2 sortes de girafes qu'on a pu voir - faut assister au spectacle pour mieux comprendre, désolé!); des éléments de décors et des trouvailles d'imagination vraiment bien pensés : tout cela était digne de troupes professionnelles.

Je signale encore cette année la performance de Jordane Labrie (Nala plus vieille) dont la voix est toujours aussi sublime. Les jeunes Mufasa et Nala (Marie-Ève et Eudes-Arnaud) ont réussi à nous émouvoir par leur prestation impeccable (et ils commencent à peine leur secondaire...). Le ouistiti Rafiki, quand il était sur scène, était littéralement partout sans être stressant. Un futur comédien ? Il n'en tient qu'à lui : chapeau à Matthew Marcoux. Et que dire de la qualité de Nicolas Drolet et de Fabrice-Edouard dans les rôles respectifs de Mufasa et de Scar : la solidité de ces deux gars-là était tout bonnement impressionnante ! Le duo Pumba et Timon n'était pas piqué des vers, lui non plus. Maude Jolicoeur, dans le rôle de Timon, était la bombe d'énergie de cette comédie musicale. Dommage que le système de son (sans compresseur - les initiés comprendront de quel équipement il s'agit) ait rapidement atteint ses limites devant les cris (très "dans le style") de ce personnage et que nos oreilles furent obligées d'assumer la fonction de compression... Enfin, je m'en voudrais de ne pas souligner également les efforts de Louis-Philippe Arsenault dans le rôle de Simba plus vieux. Il a su nous rendre un Simba réfléchi, grandi par les épreuves et le temps :-)

Les bémols maintenant... car il y en a, malheureusement. Si je veux être vraiment honnête, je ne peux pas passer sous silence quelques lacunes qui n'ont aucun lien avec les comédiens, les danseurs et les chorégraphes, etc., je tiens à le préciser.

Le son était la principale lacune de ce spectacle. Des entrées de micros en retard à quelques reprises, ce n'est pas si grave, mais que le mixage de plusieurs numéros rende ceux-ci difficiles à saisir par moments est moins pardonnable. La musique d'accompagnement (des trames sonores parfois bien réussies, parfois moins, souvent trop plastiques...) était souvent trop forte, surtout pour les pièces plus calmes où les sons de cordes très (trop?) synthétiques venaient écorcher les oreilles dans la plage des "mid-treble" (traduction possible : aigus non extrêmes?) au détriment de la voix principale qui devait aussi parfois "se battre" contre un choeur de 8 personnes aux voix parfois trop fortes également... Parfois, j'arrive à passer par-dessus des défauts sonores, mais cette fois-ci, dans certains numéros, ça m'a littéralement empêché de véritablement "entrer" dans le numéro. Et que dire du responsable du projecteur de poursuite (follow spot) à ma droite qui n'a pas cessé une seule seconde de parler à voix "pas assez basse"... Je comprends qu'il lui faille échanger quelques consignes avec d'autres membres de l'équipe technique via son casque, mais de là à nous parasiter le spectacle par son verbillage incessant, il y a toute une marge. Une chance que nos oreilles n'avaient ce problème que lors des dialogues plus tranquilles en terme de niveau sonore, car sinon, ça aurait vraiment gâché le spectacle pour les spectateurs présents dans cette section de la salle.

Voilà pour les problèmes sonores. Il me faut aussi souligner, pour les bémols, la chaleur extrême qui régnait dans la salle, encore pire au balcon où j'étais. Je ne sais pas si c'est le CNDF qui a oublié d'installer l'air climatisé lors des rénovations récentes de la salle ou si c'est le prix chargé pour la location de la salle qui était trop élevé si on cochait l'option "air climatisé", ou encore si l'air climatisé est aussi bruyant dans cette salle qu'en 1990 ou 1991, mais il faisait au bas mot plus de 35°C au balcon : suffocant.

Concernant tous les bémols énumérés ci-dessus (son et chaleur), il est vrai que nous étions hier soir à la première de 4 représentations et que des ajustements peuvent sûrement être apportés pour quelques uns de ces problèmes. Je m'en serais voulu de ne pas être honnête en faisant fi de ces désagréments, mais je m'en voudrais de laisser une impression défavorable, ce qui ne fut malgré tout pas le cas.

Alors chapeau aux nombreux élèves qui n'ont pas ménagé les efforts pour réussir chacun leur performance ! Chapeau aussi à Mélissa Tardif, aidée cette année par Maude Cossette, qui ont su nous surprendre, une fois de plus dans le cas de Mélissa :-) Bravo à toute l'équipe !

23 avril 2008

L'inhumanité...

Je crois sincèrement que c'est le propre de l'humain de pouvoir posséder à la fois un grand nombre de caratéristiques dites humaines et, en même temps, posséder autant son contraire ! L'humain n'en est pas à un paradoxe près, mais celui-ci semble en faire la synthèse...

Hier, c'était le Jour de la Terre (39e du nom, puisque le premier germait en 1970 - Au Québec, c'était le 14e du nom, puisque nous avons adopté cette journée en 1995, semble-t-il. Détails) En fait, ce devrait être le Jour de la Terre 365,25 jours par année, non ? Qui ne prend pas soin de son habitat ? Ah oui, j'oubliais, l'humain... et ses nombreux paradoxes.

Alors je vois donc le Jour de la Terre comme le Jour de l'An : une journée dédiée, pour se rappeler que toutes les autres journées existent et pour se rappeler que nous devons agir dans tel ou tel sens. Hier était donc un jour qu'on prend simplement pour se rappeler qu'il nous faut agir : continuer ce qui va bien, améliorer ce qui va moins bien, pour la Terre, mais d'abord pour nous, puisque c'est de notre habitat dont il s'agit...

Hier, c'était aussi un triste anniversaire pour certains. Il y a un an, commençait un très long conflit. Ce conflit dure et perdure. Encore une fois, l'inhumanité de certain(s) peut facilement être pointée du doigt. Le ton monte chez les employés en lock-out. Et c'est normal. Après un an sans emploi, le ton me monterait pas mal haut, moi aussi. Donc, je comprends.

Par-dessus tout cela, c'est encore l'inhumanité de l'humain qui ressort. La gestion, quand elle n'est orientée que du côté de l'argent, me semble devenir profondément inhumaine. On congédie du jour au lendemain des employés, et ce, plusieurs mois avant la date initialement prévue (Crocs), ce qui a fait dire le mot "sauvage" à plusieurs personnes... L'argent, pour paraphraser un texte connu, est un très bon serviteur, mais un très mauvais maître. Quand l'argent mène à 100%, la déshumanisation des rapports entre les gens devient vite le premier plan.

L'argent est nécessaire dans notre système. Mais il y a moyen de tenir compte des premiers acteurs, les humains. Si on pensait un peu plus aux individus derrière certaines machines, on pourrait mieux se parler et faire beaucoup moins de victimes. Il en est de même dans toute gestion, à mon avis.

On dit de Péladeau père qu'il était près de ses sous, qu'il a monté un empire, etc. Le tout ne s'est sûrement pas fait sans heurts, mais le bonhomme avait le don de rester humain la majorité du temps. Il n'était pas un gestionnaire déincarné, devenu esclave de la machine à sous de son système.

Quand l'humain devient esclave de son système, il devient inhumain...

18 avril 2008

Radio-Canada - le vrai et le faux...

Ça fait longtemps que je veux écrire un tantinet à propos des faussetés de notre (j'ai bien dit NOTRE) société d'état radio-télévisuelle...

En effet, j'accumule les constatations à propos de l'ineptie dont fait parfois preuve la SRC (Société Radio-Canada) depuis plus d'un an, alors je vais faire sortir le méchant, qui rejoindra sûrement d'autres auditeurs ou utilisateurs des sé(r)vices offerts «à porte plus ou moins fermée» par notre société d'état...

Tout d'abord, un détail : il y a environ un an, j'ai écrit à l'équipe du téléjournal-Québec (18h), pour critiquer la présentation graphique de la météo "locale", qui fait dans le style mauvais PowerPoint de la part d'un élève de 1re secondaire qui, venant à peine de découvrir les effets d'animations, cherche à en mettre plein la vue en faisant apparaître le texte de tous bords tous côtés. Quand les transitions nuisent à l'efficacité de la communication... ou comment faire des effets-bébelles complètement inutiles !

Ensuite, nous nous sommes concertés, quelques blogueurs et moi, pour envoyer à notre société d'état une lettre dénonçant le fait que certaines personnes, sur Mac, ne peuvent avoir accès à la zone audio-vidéo (Mac OS X 10.3 et moins). Nous n'avons reçu ABSOLUMENT AUCUNE réponse, même pas un accusé-réception. Plus mort que ça comme sé(r)vice à la clientèle, tu meurs automatiquement ou instantanément... Désolant. Frustrant. Navrant. Déplorable.

De là à dire que la SRC n'est vraiment pas à l'écoute de son public, il n'y a qu'un pas que je vais franchir allègrement.

Jusqu'ici, on pourra alléguer, peut-être avec quelques bonnes raisons, que je donne dans les détails. Soit ! Mais ce qui suit est un peu plus fondamental encore.

La SRC, comme d'autres médias il est vrai, mais privés, ceux-là, fait semblant de s'ouvrir aux nouvelles réalités du web. La société d'état fait effectivement semblant de s'intéresser vraiment au phénomène des blogues et des interactions possibles sur le web. Pire encore, elle estime en faire partie (de ce "rayonnement web"), mais n'ouvre que très très (trop) partiellement les portes d'une pseudo-collaboration qui n'a d'interaction que le nom et l'apparence, car quiconque a déjà véritablement interagi sur le web comprendra ici que la SRC fonctionne encore sous le désormais-ancien schème du déversoir de connaissances qui possède la vérité absolue...

Je m'explique un peu. La SRC a créé des carnets (faux blogues, car simulacres de vrais blogues) tenus par quelques uns de ses journalistes vedettes. On y dit de bonnes choses; ça, je ne le remets pas en question : le contenu est généralement, très souvent, de grande qualité. Mais là où ça ne fonctionne plus, c'est dans la pseudo-ouverture aux commentaires. Les limitations sont tellement grandes que ça finit par ne plus avoir rien de comparable avec les véritables blogues.

Bien entendu, je comprends que la SRC ne veut pas se ramasser avec une armée de trolls qui sévit sur son site. Mais de là à interdire tout hyperlien (principe de base de la navigation web) et tout pseudo (des gens tiennent à préserver un tantinet leur vie privée qui devient forcément un peu publique sur le web si on dévoile tout de soi), il y a une marge ! De plus, il arrive régulièrement, plus ou moins à mots couverts, qu'un journaliste (un détenteur de vérité...) décide de snobber (jeu de mot imperceptible?!) les blogueurs en les qualifiant de producteurs de contenus nuls, ou presque...

Il est évident que les blogues renferment toutes sortes de contenus. Mais il est aussi vrai (ce que les "vrais" journalistes se refusent d'admettre) que certains blogueurs, experts en leur domaine, peuvent informer véritablement. On parle parfois de journaliste-citoyen, ou autres termes semblables qui tentent de désigner quelqu'un de sérieux qui produit un contenu de qualité, comme d'autres, journalistes officiels, peuvent également le faire.

Alors à la SRC, on parle des blogues, on crée un volet «Sur le web», mais tout cela n'est que façon de suivre une mode, d'avoir l'air à la page, d'être de son temps tout en proposant un mode d'information traditionnel avec un emballage pseudo-actuel, sans interaction véritable possible. De la poudre aux yeux ? À la limite, pourquoi pas ! J'ose encore espérer que c'est un peu plus que ça, même si ce n'est pas beaucoup plus que ça, malheureusement.

C'est sûr que je caricature peut-être un tout petit peu dans mes descriptions, mais elles ont le mérite (la modestie ne m'étouffera pas ce soir) d'être quand même assez près de la vérité, celle que je perçois après plusieurs mois d'étude silencieuse du phénomène.

Bref, pour tenter de rejoindre le plus de gens possible, on essaie d'être présent sur le plus grand nombre de plateformes possible, web inclus, mais sans adopter le véritable mode de dommunication de ces nouvelles plateformes. Quel beau paradoxe ! ou quel belle tentative de marketing à laquelle je ne mords pas.

Le message est donc lancé à Radio-Canada : l'image est une chose, mais la réalité qui se cache dessous peut être différente, comme dans ce cas-ci. Commencez donc par répondre adéquatement à vos auditeurs, téléspectateurs, lecteurs-web, puis, par la suite, ayez donc le courage de vraiment vous aventurer dans la réalité-web collaborative et alors, je commencerai peut-être à vous apprécier mieux.

Publication trop rapide ?...

Hier, au moment où je veux cliquer sur le bouton pour publier un commentaire chez l'ami Stéphan, blogueur sur la plateforme WordPress, je reçois le message suivant :

... ce qui a fait dire à Stéphan que je me devais de ralentir, de toute façon, si je ne veux pas avoir de troubles cardiaques ou autres malaises du genre !

Ceci dit, il ne m'est pas arrivé de pouvoir reproduire hier soir le phénomène. Alors je ne sais pas de quel mécanisme de protection il peut s'agir, chez WordPress. Toutefois, le message est quand même assez cryptique, car on ne peut savoir véritablement de quelle sorte de ralentissement on veut parler exactement. Vaut mieux en rire :-)

Ça se réchauffe...

Hier, des amis revenaient de chez notre couple d'amis martiniquais pour environ 2 mois encore, Martinique que nous avons eu la chance de visiter en mars...

En surveillant le vol via le site FlightStats, je me suis attardé à un petit détail qui a son importance après ce long hiver très (trop?) enneigé : la température était presque la même aux deux aéroports, celui de Montréal (YUL) et celui de... Pointe-à-Pitre (PTP), en Guadeloupe !!!
Évidemment, il n'est pas question de La Guadeloupe en Beauce ici ;-)
Voir aussi cette carte Google !

17 avril 2008

Un ordi pour chaque prof ?

Je fais du pouce sur le billet de Missmath qui change son ordi bientôt et qui en profite pour se questionner sur le sujet...

Au Nouveau-Brunswick, actuellement, les enseignants peuvent avoir un portable pour les assister dans leur travail, et ce, sans devoir se ruiner ou débourser quelques centaines de dollars.

Au Québec, actuellement, les enseignants peuvent disposer d'ordinateurs dans les salles de profs, à raison d'un appareil pour x profs (le x étant tout de même en bas de 10), ce qui, on le voit aisément, réduit l'utilisation de l'ordi (comme le dit Hortensia en commentaire chez Missmath) à la prise occasionnelle des courriels et quelques autres tâches dites administratives (entrée des notes dans le système informatique et autres trucs du genre !)...

Mon expérience personnelle tend à prouver que l'on n'utilise véritablement l'ordi du côté pédagogique que quand on a enfin le loisir de pouvoir posséder son propre appareil - et un portable de surcroit, car pour un appareil de bureau (qu'on garde à la maison, bien sûr), au secondaire, avec tous les temps prescrits en présence-école (TCO-TNP-ETC...), il devient illusoire d'espérer travailler beaucoup à la maison sur cet appareil... Dans mon cas, l'achat du portable s'est concrétisé en août dernier.

MAIS, et c'est l'objet principal de ce texte, le problème demeure l'achat. Combien d'enseignants peuvent se permettre d'acheter ledit portable ? Bien sûr, on peut trouver de plus en plus de portables pour quelques centaines de dollars. MAIS alors, la qualité et la durabilité sera moins au rendez-vous, règle générale (Sujet abondamment documenté à gauche et à droite, par écrit ou, verbalement, chez n'importe quel technicien).

Ceci dit, on peut envier nos collègues de la province voisine et, en même temps, être plus ou moins pour une telle mesure. Je ne désire pas vraiment que le gouvernement décide du jour au lendemain de TOUS nous équiper d'un ordi dont nous voudrions plus ou moins (qualité moindre ou puissance moindre que ce que je veux réellement, par exemple). C'est sûr qu'à cheval donné, on ne regarde pas la bride, mais qui voudrait d'un outil limité par rapport à ses besoins ? Car je suis sûr que le gouvernement québécois trouverait le moyen de dire «on est bons, on a donné un ordi à tous», ce qui dore une image politique, sans même se soucier de l'utilisation réellement faite de cet appareil. Sacro-sainte image politique, priez pour la réélection et laissez faire le reste ;-/ (Refrain connu que j'ai déjà chanté quelques fois ici)

Ce que je voudrais voir se concrétiser alors réside plutôt dans une déduction fiscale. Chaque enseignant QUI LE DÉSIRE achète l'ordi DE SON CHOIX : si un appareil de quelques centaines de dollars le satisfait : GO ! (il y a d'excellents appareils de ce type pour divers usages) / si l'enseignant a besoin de plus : GO aussi !
MAIS du même coup, l'enseignant aurait le droit de réclamer une déduction fiscale équivalent au pourcentage d'utilisation dite professionnelle de son ordinateur portable : 50% ?, 67% ?, 75% ? Peu importe... Au moins 50% m'apparait raisonnable.

Le problème au Québec, c'est que tout salarié (par opposition au travailleur autonome) ne peut déduire de dépenses d'emploi, ou presque. Seuls les musiciens, les travailleurs forestiers devant fournir des outils, et autres catégories "semblables" de travailleurs peuvent amortir le coût de leurs instruments de travail. Pourquoi ne pourrait-il pas en être ainsi des enseignants utilisant le portable ???

Quand j'ai soumis cette question de fiscalité au vice-président de mon syndicat, j'ai reçu un bel accueil, mais en même temps j'avais l'impression de parler une langue venue d'une autre planète hors le système solaire...

Finalement, pour ce qui est de la facilitation de l'achat par l'employeur, Missmath et Hortensia nous informent que leurs cégeps respectifs font un prêt sans intérêt. Dans le cas de ma Commission scolaire, la même politique s'appliquAIT (remarquez le passé)... Depuis le 1er juillet dernier, un intérêt de 9% est chargé au valeureux prof qui décide de s'équiper !!! Pourquoi ? Pour éponger un déficit de quelques millions, probablement causé en grande partie par des rénovations du siège social (c'est bien plus important que les écoles, ça!) dont les coûts ont bien sûr dépassé les prévisions, et qui ont coûté plus de 20 millions de dollars. Alors on récupère, dollar par dollar en rongeant la base. Une chance qu'on n'applique pas ce principe à nos maisons, car le tout finirait par s'effondrer !

Dans mon cas, comme la commande avait été passé le 20 et quelque juin, je ne paie pas d'intérêts : OUF ! Mais ça ne règle en rien le problème pour tous les autres... et pour mon prochain appareil dans quelques années...

Et ça ne règle en rien la problématique de la perception de l'usage qu'on peut faire d'un ordinateur. En effet, nos administrateurs ont l'air de penser qu'un ordi, c'est uniquement fait pour des utilisations ad-mi-nis-tra-ti-ves ! Autrement, un ordi, ça sert à jouer ou à se divertir dans Internet, pas à Apprendre ni à se documenter... C'est la perception que j'ai de nos administrateurs-en-hauts-lieux. Qu'on me dise que je suis dans le champ et j'en serai le premier heureux, mais qu'on me prouve alors du même souffle qu'on a une réelle volonté politique de changer les choses, et ce, rapidement... Ah ! C'est beau rêver...

15 avril 2008

Stagiaires français

Ce matin, nous avions le bonheur, 18 collègues et moi, d'accueillir autant de stagiaires français qui vont nous accompagner pendant près de 3 semaines (2 et demie serait plus exact !). Ils viennent de la banlieue parisienne, de l'Université Cergy-Pontoise, à Versailles.

En fait, ce sont des enseignants qui en sont à leur première année d'expérience (enseignants-stagiaires) et qui viennent se familiariser avec un autre système d'éducation que le leur. Ça fait 7 ou 8 ans que ce stage existe, mais c'est la première année que j'accueille l'un de ces stagiaires. (Ayant changé souvent de matière à enseigner au cours des dernières années, je voulais m'asseoir un tout petit peu avant d'offrir de mon temps pour de telles activités...)

Évidemment, dans les prochains jours (ou semaines, selon le temps disponible), je pourrai vous faire part de quelques observations et commentaires.

À+, donc !

13 avril 2008

Anniversaire original :-)

Hier, chez Renart, je tombe sur une façon originale (et intéressante!) de souligner un anniversaire de blogue... et je découvre ce blogue presque par la même occasion.

En effet, Intellexuelle souligne le 2e anniversaire de Intellexuelle.com, et ce, de façon très originale : un concours où on peut gagner une nuitée dans un hôtel de Trois-Rivières. Alors j'ai instantanément eu le goût de participer en laissant simplement un commentaire (numéroté pour le tirage au sort en mai) et faire un rétrolien ici.
Simple comme bonjour et plus simple qu'une lettre à la poste, comme disait l'expression du siècle dernier ;-)

Et, tant qu'à y être, 'me suis dit que moi aussi, j'étais très capable de ploguer la bannière du concours, juste pour ne pas être en reste ;-)

12 avril 2008

Jeu de mots involontaire...


... lu en conclusion dans le travail d'un élève :

«La musique changera et se transformera toujours au rythme du temps.» -AL

09 avril 2008

Preuve tangible...

La semaine dernière était celle des premières preuves tangibles.

Outre la deuxième petite ligne pâlotte du test de la fin de janvier dernier, le père n'avait eu aucun signe tangible de la nouvelle petite présence embryonnaire si discrète à ses débuts.

Bien sûr, la mère peut faire part de ce qu'elle ressent, mais c'est justement elle qui ressent...

La semaine dernière, donc, le père a pu enfin avoir une deuxième information sensorielle directe : une sorte de "swoush, swoush" un peu flou, mais très clair, plutôt rapide (tempo du concerto mesuré sur-le-champ, montre au bras en guise de métronome ;-)

Quel son agréable tout de même :-)

De plus, il y eut aussi un autre moment où l'information était plus "palpable" pour le père : celui où l'infirmière d'un CLSC prit le temps de montrer quelques maquettes de foetus, un peu «texture plastique», mais avec le poids réel (assez surprenant, ça !)...

En attendant l'échographie d'ici quelques semaines, ainsi que les premiers mouvements palpables du petit (ou de la petite), la semaine dernière a donc livré beaucoup d'informations tangibles pour le père :-)

03 avril 2008

Ours en pose / pause ! - modifié

Billet initialement prévu pour être publié pendant la relâche (qui avait lieu en février cette année)
Modification : réajustements des images : des liens avaient été perdus.

J'y disais que je m'en allais faire un p'tit tour dans l'Nord à cet endroit ;-)
C'est une activité familiale qui, comme on l'a su début mars, a dû être reportée à cause de la mortalité d'une aieule (mère de mon beau-père).

Alors au lieu de vivre les joies du Nord avant les joies du Sud, je vivrai l'inverse : pas grave du tout !

On y vit entre autres ceci... (Remarquez les capayous suspendus aux arbres, à droite sur les 2 photos suivantes)


























Mais je ne serai pas assez au Nord pour vivre cela :-)

Ne pensez même pas espérer faire ceci non plus : je fermerai l'ordi... et n'aurai pas d'électricité ;-)Alors on se dit à bientôt !

01 avril 2008

OUF !

Une image vaut 1000 mots, dit-on. Alors celle-ci vous dit ce qu'il me reste à lire de vous ! Ça devrait me prendre plusieurs jours de rattrapage, d'autant plus qu'il y a d'autres choses à rattraper, côté boulot, entre autres.

Le voyage s'est très bien terminé. Atterrissage dans un ciel nocturne sans absolument aucun nuage (seule une oreille demeure légèrement bouchée depuis, malgré tous mes trucs...). On pouvait voir très très bien la côte Est américaine et, plus tard, en descente, les rues montréalaises au grand complet. Pas de photo ici non plus, car ça bouge un peu tout le temps en avion, assez pour que l'image sorte floue : j'ai quand même testé ;-)

En tout, plus de 2000 photos (Je sais, je suis compulsif un petit brin !) furent prises au cours des 2 dernières semaines... Il y en a des bonnes, des moins bonnes, des "à jeter éventuellement quand j'auri le temps de faire du ménage (!)", et quelques unes dont je suis particulièrement fier.

À publier au compte-gouttes au cours des prochaines semaines.

D'ici là, une belle pile de travaux m'attendent, gracieuseté de mes valeureux élèves (et des autres ;-) qui ont bien travaillé en mon absence (pour la plupart, espéré-je !)

Comme tout se paie, il me faut maintenant travailler, après avoir eu un choc et une sensation d'étouffement en voyant mon banc de neige qui avait encore crû devant la maison. (À Montréal, c'était pas mal moins pire, car le niveau a baissé au cours des 2 dernières semaines, mais pas à Québec...)