«Flaherty distribue les cadeaux de Noël à l'Halloween», titre Le Soleil, version papier de cet article concernant l'ajustement budgétaire fédéral, véritable bonbon pour s'assurer des votes rapidement si jamais Stéphane Dion venait à être prêt à s'opposer avec les deux autres partis contre les conservateurs et qu'une élection devait alors être déclenchée...
Les commerces ont commencé à se parer la devanture et l'intérieur de la bâtisse de nombreuses décorations des Fêtes depuis au moins une semaine, alors que l'Halloween n'était même pas passée.
Pendant ce temps, temps de l'Halloween, ai-je besoin de le rappeler, Noël frappe les Antilles... Mauvais exemple, car ça, ce n'est pas un cadeau.
Décidément, ces deux fêtes-là sont définitivement trop près l'une de l'autre : elles se pilent littéralement sur les pieds !
Souriez, telle la citrouille :-)
Sinon riez dans votre barbe, tel le Père Noël : ho! ho! ho!
31 octobre 2007
L'éducation au Québec...
Je ne savais quel titre donner à ma synthèse des récents événements et déclarations à l'emporte pièce survenus autour de l'éducation au Québec depuis un peu plus d'une semaine...
Ça jase ferme depuis ce temps dans les blogues de profs, et ailleurs aussi.
D'abord il y eut l'entrevue. La version avec montage (21 mn) d'abord, suivie de la version intégrale (62 mn), mise en ligne par Téléquébec à la suite des accusations que la ministre a portées comme étant mal citée ou que l'entrevue ait été mal montée... Montée ou pas, l'entrevue laisse voir gros comme le bras des énormités, autant d'un côté que de l'autre. C'est une entrevue-spectacle, faite comme telle selon le format voulu pour l'émission. Ce fait est connu de tous ceux qui sont le moindrement avisés, la ministre incluse, j'ose espérer.
Mario a ensuite écrit une lettre à la ministre. Deux mises-à-jour (ou mise-à-jours ;-)) figurent au bas de son message, ainsi que plusieurs des billets auxquels je ferai implicitement référence ici...
Depuis cette fameuse entrevue, on a cassé du sucre à qui mieux mieux sur le dos de la ministre. Je l'ai accusée, dans un commentaire chez Diane Delisle, d'être une girouette. J'en avais le droit, supposément, puisque nous n'étions pas au parle+ment...
On a aussi dénoncé le manque de rigueur de Patrick Lagacé, mais qui peut vraiment lui en vouloir à 100%, compte tenu du format voulu pour l'émission-show. D'autres ont parlé d'un Lagacé en super-forme qui a poussé la ministre dans les cables et qui s'est rué dessus une fois qu'elle fut par terre complètement.
Qui a raison, qui a tort ? Je ne suis pas sûr de vraiment vouloir le savoir. Je crois la ministre plus intelligente que cela, elle n'est pas (complètement) une nounoune qui a pu tomber dans un piège gros «comme ÇA». Il ne faut pas oublier qu'elle fait partie d'un gouvernement minoritaire en quête d'une éventuelle majorité, si faire se peut aux prochaines élections qui peuvent survenir à peu près n'importe quand, en théorie. Et comme tout bon(?) politicien dans une telle situation, on «guidoune» parfois à gauche et à droite (sans jeu de mot?), à la façon d'une girouette qui va là où le vent la pousse, en présupposant que ce vent amène obligatoirement des votes, bien sûr ! Là est la finalité : le nombre de votes aux prochaines élections.
C'est l'ABC du m-a-r-k-e-keting-ting du politicien à courte vue, ce qui représente hélas la très grande majorité de nos politiciens, point.
Ceci dit, la vie continue dans les écoles. Il se donne encore des dictées occasionnelles, n'en déplaise aux Jean Charest mal informés de ce monde qui pensent encore que la réforme a tout aboli sur son passage. Mais il ne faut jamais oublier non plus que la dictée est loin d'être une panacée, contrairement à la croyance populaire à laquelle font références les populistes...
Et c'est ici que, dans ce texte de Michel LeNeuf,la citation de Claude Lessard est un des éléments qui me rejoint le plus : «[...] il n'y a pas de honte à créer des modèles hybrides, à moins d'être des théologiens d'une approche ou d'une autre.»
Il est là, le problème, à mon avis. Chacun des protagonistes dans ce gros dossier a érigé SON modèle en vérité absolue. Le passé, c'est bon pour les vidanges. Détruisons tout et créons du nouveau. Ou au contraire, le passé, c'était tout; rien n'est bon dans le nouveau : revenons en arrière avec les bons vieux modèles absolus... Bref, vous voyez le genre !
Et si la vérité, ou plutôt l'idéal, était entre les deux ?
Le noir et le blanc, c'est beau sur (du) papier. La vraie vie est faite de millions ou même de milliards de couleurs. Même pas juste des tons de gris...
Ça jase ferme depuis ce temps dans les blogues de profs, et ailleurs aussi.
D'abord il y eut l'entrevue. La version avec montage (21 mn) d'abord, suivie de la version intégrale (62 mn), mise en ligne par Téléquébec à la suite des accusations que la ministre a portées comme étant mal citée ou que l'entrevue ait été mal montée... Montée ou pas, l'entrevue laisse voir gros comme le bras des énormités, autant d'un côté que de l'autre. C'est une entrevue-spectacle, faite comme telle selon le format voulu pour l'émission. Ce fait est connu de tous ceux qui sont le moindrement avisés, la ministre incluse, j'ose espérer.
Mario a ensuite écrit une lettre à la ministre. Deux mises-à-jour (ou mise-à-jours ;-)) figurent au bas de son message, ainsi que plusieurs des billets auxquels je ferai implicitement référence ici...
Depuis cette fameuse entrevue, on a cassé du sucre à qui mieux mieux sur le dos de la ministre. Je l'ai accusée, dans un commentaire chez Diane Delisle, d'être une girouette. J'en avais le droit, supposément, puisque nous n'étions pas au parle+ment...
On a aussi dénoncé le manque de rigueur de Patrick Lagacé, mais qui peut vraiment lui en vouloir à 100%, compte tenu du format voulu pour l'émission-show. D'autres ont parlé d'un Lagacé en super-forme qui a poussé la ministre dans les cables et qui s'est rué dessus une fois qu'elle fut par terre complètement.
Qui a raison, qui a tort ? Je ne suis pas sûr de vraiment vouloir le savoir. Je crois la ministre plus intelligente que cela, elle n'est pas (complètement) une nounoune qui a pu tomber dans un piège gros «comme ÇA». Il ne faut pas oublier qu'elle fait partie d'un gouvernement minoritaire en quête d'une éventuelle majorité, si faire se peut aux prochaines élections qui peuvent survenir à peu près n'importe quand, en théorie. Et comme tout bon(?) politicien dans une telle situation, on «guidoune» parfois à gauche et à droite (sans jeu de mot?), à la façon d'une girouette qui va là où le vent la pousse, en présupposant que ce vent amène obligatoirement des votes, bien sûr ! Là est la finalité : le nombre de votes aux prochaines élections.
C'est l'ABC du m-a-r-k-e-keting-ting du politicien à courte vue, ce qui représente hélas la très grande majorité de nos politiciens, point.
Ceci dit, la vie continue dans les écoles. Il se donne encore des dictées occasionnelles, n'en déplaise aux Jean Charest mal informés de ce monde qui pensent encore que la réforme a tout aboli sur son passage. Mais il ne faut jamais oublier non plus que la dictée est loin d'être une panacée, contrairement à la croyance populaire à laquelle font références les populistes...
Et c'est ici que, dans ce texte de Michel LeNeuf,la citation de Claude Lessard est un des éléments qui me rejoint le plus : «[...] il n'y a pas de honte à créer des modèles hybrides, à moins d'être des théologiens d'une approche ou d'une autre.»
Il est là, le problème, à mon avis. Chacun des protagonistes dans ce gros dossier a érigé SON modèle en vérité absolue. Le passé, c'est bon pour les vidanges. Détruisons tout et créons du nouveau. Ou au contraire, le passé, c'était tout; rien n'est bon dans le nouveau : revenons en arrière avec les bons vieux modèles absolus... Bref, vous voyez le genre !
Et si la vérité, ou plutôt l'idéal, était entre les deux ?
Le noir et le blanc, c'est beau sur (du) papier. La vraie vie est faite de millions ou même de milliards de couleurs. Même pas juste des tons de gris...
30 octobre 2007
Photos (remplacent) synthèse ;-)
Hier soir, alors que je cherchais encore un peu comment rédiger une sorte de synthèse de l'intensive semaine où nous avons eu un peu de brassage politico-médiatico-réformo-éducationnel-MELSien et autres..., voilà-ti pas que Dame Nature envoie ceci dans ma cour :
Ça donne un caractère un peu surréaliste aux décos d'Halloween installées un peu plus tôt cette semaine :
Pour ce qui est de ma synthèse, elle s'en vient, même si Michel LeNeuf en a fait une qui m'a beaucoup accroché, dans le bon sens du terme !
P.S.: Photos prises avec flash, car je voulais faire rapide et efficace hier soir, étant particulièrement occupé à d'autres dossiers que ce blogue ! Sinon, ç'aurait été le trépied, etc.
Ça donne un caractère un peu surréaliste aux décos d'Halloween installées un peu plus tôt cette semaine :
Pour ce qui est de ma synthèse, elle s'en vient, même si Michel LeNeuf en a fait une qui m'a beaucoup accroché, dans le bon sens du terme !
P.S.: Photos prises avec flash, car je voulais faire rapide et efficace hier soir, étant particulièrement occupé à d'autres dossiers que ce blogue ! Sinon, ç'aurait été le trépied, etc.
26 octobre 2007
Xénophobie envahissante
Mauvaise surprise pour moi ce matin quand je lis ceci.
Je trouve le comportement des xénophobes carrément inadmissible. Les mots me manquent pour décrire ce que je ressens face à cette imbécillité. Pour être passé au Scoobyraid du lac Tchitogama cet été et l'été d'avant (lors de mon voyage (annuel) de pêche sur la Péribonka), je peux dire que c'est un très bel endroit et que les gens qui nous y reçoivent sont très sympathiques. Le site enchanteur s'était beaucoup développé entre l'été 2006 et cet été et plusieurs projets étaient en cours. (Voir aussi le site web - surtout orienté hiver.) Tout cela augurait bien pour l'avenir et de l'entreprise et de ce petit coin de pays qui, autrement, vivote au gré de l'industrie forestière...
Je n'ose croire que quelques personnes puissent saboter ainsi un projet qui amène de la vie dans leur région. Seule une incompréhension majeure des enjeux et un égoïsme sans bornes peut amener des gens à agir de la sorte. Vraiment peu édifiant comme comportement.
Ça me rappelle les (j'ose croire pires) extraits qu'on nous montre à propos de la commission Bouchard-Taylor sur les accommodements raisonnables. Les extraits sont peut-être spectaculaires, show-off, mais ils démontrent une faiblesse majeure sur le plan de l'ouverture d'esprit... et font passer les Québécois pour un groupe de rétrogrades bornés et insipides. Je comprends que des Québécois aient des réticences à propos des gens qui exagèrent ou qui sont extrémistes. Mais ce n'est pas une raison valable pour devenir extrémiste soi-même dans sa propre intolérance.
Photo : Lac Tchitogama, vu du Scoobyraid, été 2007.
Je trouve le comportement des xénophobes carrément inadmissible. Les mots me manquent pour décrire ce que je ressens face à cette imbécillité. Pour être passé au Scoobyraid du lac Tchitogama cet été et l'été d'avant (lors de mon voyage (annuel) de pêche sur la Péribonka), je peux dire que c'est un très bel endroit et que les gens qui nous y reçoivent sont très sympathiques. Le site enchanteur s'était beaucoup développé entre l'été 2006 et cet été et plusieurs projets étaient en cours. (Voir aussi le site web - surtout orienté hiver.) Tout cela augurait bien pour l'avenir et de l'entreprise et de ce petit coin de pays qui, autrement, vivote au gré de l'industrie forestière...
Je n'ose croire que quelques personnes puissent saboter ainsi un projet qui amène de la vie dans leur région. Seule une incompréhension majeure des enjeux et un égoïsme sans bornes peut amener des gens à agir de la sorte. Vraiment peu édifiant comme comportement.
Ça me rappelle les (j'ose croire pires) extraits qu'on nous montre à propos de la commission Bouchard-Taylor sur les accommodements raisonnables. Les extraits sont peut-être spectaculaires, show-off, mais ils démontrent une faiblesse majeure sur le plan de l'ouverture d'esprit... et font passer les Québécois pour un groupe de rétrogrades bornés et insipides. Je comprends que des Québécois aient des réticences à propos des gens qui exagèrent ou qui sont extrémistes. Mais ce n'est pas une raison valable pour devenir extrémiste soi-même dans sa propre intolérance.
Photo : Lac Tchitogama, vu du Scoobyraid, été 2007.
24 octobre 2007
Non aux courriels ??? !!!
Entendu hier soir, dans une assemblée syndicale : comme les courriels ne sont pas un moyen légal reconnu de communication, toutes les convocations de directeurs devraient être faites "papier" ! (*En fait, ça ressemblait plus à un "point final" qu'à un "point d'exclamation".)
-?!?!?!?!, m'exclamai-je. (*En fait, c'est moi qui porte l'exclamation...)
Bon, OK, je peux bien concéder que quelques personnes (de plus en plus rares dans mon milieu) ne possèdent pas d'ordinateur, ou qu'elles ont une accessibilité réduite de l'ordinateur. Pensons ici aux 2-3 ordis (oups ! maintenant 4) par salles de profs que l'on peut utiliser à 25-30 personnes... C'est d'ailleurs pour ça que plusieurs enseignants comme moi achètent leur propre ordi (portable), et ce, sans aucune déduction fiscale possible, même si l'utilisation est à au moins 50% professionnelle : ri-di-cu-le ! (Mais, en même temps, attendrons nous l'éternité une amélioration qui ne viendra sans doute jamais ? Non. Trop écoeurés, point final !)
Mais force nous est d'admettre que, dans notre société du moins, la présence de l'ordi et celle des adresses courriel est répandue chez au moins 90-95% de la population dite active (travailleurs, étudiants et cie).
Bref, qu'on nous sorte comme vérité absolue l'illégalité ou plutôt la non-reconnaissance de l'efficacité des courriels aux yeux de la loi me fait me dandiner sur ma chaise. Sommes-nous encore en 1977 dans nos syndicats ? Que de papier gaspillé alors qu'on nous vante presque du même souffle les mérites des écoles vertes Brundtland !
Je ne sais pas pour vous, mais de mon côté, le virage technologique est bel et bien pris. Je suis d'une beaucoup meilleure efficacité via courriel que via paperasses, fax et téléphones, là où on peut se perdre littéralement dans un labyrinthe de boîtes vocales de plus en plus cryptiques.
Je veux bien que l'on tienne compte de tous, qu'on ait une attention spéciale pour les "non-initiés" à la technologie, mais, inversement, peut-on respecter aussi ceux qui ont intégré ces technologies, sans lequel respect ceux-ci auront la fâcheuse, désagréable et persistante impression que l'on nivelle toujours par le bas ?...
-?!?!?!?!, m'exclamai-je. (*En fait, c'est moi qui porte l'exclamation...)
Bon, OK, je peux bien concéder que quelques personnes (de plus en plus rares dans mon milieu) ne possèdent pas d'ordinateur, ou qu'elles ont une accessibilité réduite de l'ordinateur. Pensons ici aux 2-3 ordis (oups ! maintenant 4) par salles de profs que l'on peut utiliser à 25-30 personnes... C'est d'ailleurs pour ça que plusieurs enseignants comme moi achètent leur propre ordi (portable), et ce, sans aucune déduction fiscale possible, même si l'utilisation est à au moins 50% professionnelle : ri-di-cu-le ! (Mais, en même temps, attendrons nous l'éternité une amélioration qui ne viendra sans doute jamais ? Non. Trop écoeurés, point final !)
Mais force nous est d'admettre que, dans notre société du moins, la présence de l'ordi et celle des adresses courriel est répandue chez au moins 90-95% de la population dite active (travailleurs, étudiants et cie).
Bref, qu'on nous sorte comme vérité absolue l'illégalité ou plutôt la non-reconnaissance de l'efficacité des courriels aux yeux de la loi me fait me dandiner sur ma chaise. Sommes-nous encore en 1977 dans nos syndicats ? Que de papier gaspillé alors qu'on nous vante presque du même souffle les mérites des écoles vertes Brundtland !
Je ne sais pas pour vous, mais de mon côté, le virage technologique est bel et bien pris. Je suis d'une beaucoup meilleure efficacité via courriel que via paperasses, fax et téléphones, là où on peut se perdre littéralement dans un labyrinthe de boîtes vocales de plus en plus cryptiques.
Je veux bien que l'on tienne compte de tous, qu'on ait une attention spéciale pour les "non-initiés" à la technologie, mais, inversement, peut-on respecter aussi ceux qui ont intégré ces technologies, sans lequel respect ceux-ci auront la fâcheuse, désagréable et persistante impression que l'on nivelle toujours par le bas ?...
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23 octobre 2007
Censure radio-canadienne...
Un blogueur que j'apprécie principalement pour ses tableaux parfois inusités s'est fait menacer de poursuite par la SRC, car le monsieur en question plaçait parfois des extraits vidéo provenant de la société d'état. Pourtant, quand on place une image ou une séquence vidéo, il me semble qu'il y a automatiquement un lien vers la source elle-même du fichier. Une forme de citation rendant plus ou moins directement hommage aux propos tenus ou à l'organisme qui héberge la séquence, etc.
Bien entendu, l'argument légèrement fallacieux disant que la SRC, c'est nous, puisque nous payons des taxes, et que nous pouvons faire ce qu'on veut avec ce qui nous appartient, m'apparaît un peu faible ici.
Ceci ne veut pas dire que je sois d'accord avec la SRC dans ce cas-ci, bien au contraire !
Tout cela résonne à mes oreilles comme une forme de menace et de censure démontrant bien peu d'ouverture d'esprit. Je cite parfois des bouts d'émissions de la SRC, en mettant des hyperliens vers le site de telle ou telle émission. Bien sûr, je ne place pas de séquence vidéo, car la SRC jalouse dangereusement son matériel en ne permettant pas d'office une fonction du genre "embed" qu'on retrouve ailleurs (pas dans les médias traditionnels, il est vrai)...
La SRC, sur ses blogues, interdit aussi toute forme d'hyperliens. On ne peut, par exemple, dans un commentaire, mettre un hyperlien vers un autre article ou un autre texte. Dommage, car on se prive ainsi d'éléments qui pourraient agrémenter une vraie discussion.
Au lieu de la compétition (saine dans les sports quand ils ne sont pas "dopés"), le web devrait continuer d'encourager la collaboration sous toutes ces formes ! Mais ça, les médias traditionnels ont bien de la difficulté à s'en rendre compte, trop pris (ou pognés) dans leurs schèmes de pensée pré-web... L'ouverture au web n'est-elle donc qu'apparente ?
Bien entendu, l'argument légèrement fallacieux disant que la SRC, c'est nous, puisque nous payons des taxes, et que nous pouvons faire ce qu'on veut avec ce qui nous appartient, m'apparaît un peu faible ici.
Ceci ne veut pas dire que je sois d'accord avec la SRC dans ce cas-ci, bien au contraire !
Tout cela résonne à mes oreilles comme une forme de menace et de censure démontrant bien peu d'ouverture d'esprit. Je cite parfois des bouts d'émissions de la SRC, en mettant des hyperliens vers le site de telle ou telle émission. Bien sûr, je ne place pas de séquence vidéo, car la SRC jalouse dangereusement son matériel en ne permettant pas d'office une fonction du genre "embed" qu'on retrouve ailleurs (pas dans les médias traditionnels, il est vrai)...
La SRC, sur ses blogues, interdit aussi toute forme d'hyperliens. On ne peut, par exemple, dans un commentaire, mettre un hyperlien vers un autre article ou un autre texte. Dommage, car on se prive ainsi d'éléments qui pourraient agrémenter une vraie discussion.
Au lieu de la compétition (saine dans les sports quand ils ne sont pas "dopés"), le web devrait continuer d'encourager la collaboration sous toutes ces formes ! Mais ça, les médias traditionnels ont bien de la difficulté à s'en rendre compte, trop pris (ou pognés) dans leurs schèmes de pensée pré-web... L'ouverture au web n'est-elle donc qu'apparente ?
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21 octobre 2007
Chaud chaud au Brésil !
Les amateurs de F1 ont eu chaud pendant ce Grand Prix mémorable. Les pilotes aussi. Que de rebondissements ! Personnellement, j'alternais constamment entre la télé à RDS et la page Live timing du site officiel de la F1.
Quelques fois, on était en avance sur le site par rapport aux commentaires et descriptions de Pierre Houde... Au rythme où allaient les choses (accidents, accrochages, problèmes mécaniques, dépassements, etc.), il devenait parfois difficile de tout suivre en même temps tellement il y avait de l'action. (Et ce, même pendant les pauses, en mortaise sur la télé.) On était rivés aux écrans, sur le bout de nos sièges tout le long de l'épreuve...
Résultats : Lewis Hamilton n'est pas champion du monde, alors qu'il a mené le classement tout au long de la saison. La guigne s'est acharnée sur lui aujourd'hui, tout comme au dernier Grand Prix (non terminé) où il n'avait peut-être pas assez ménagé ses pneus, se retrouvant pris dans le gravier à l'entrée des puits. Aujourd'hui, c'est d'abord une bévue de jeunesse au premier tour, alors qu'il venait de passer du 2e au 4e rang très rapidement au départ... Ensuite, un bris (?) mécanique, vraisemblablement la boîte de vitesses, boîte qui est tout à coup redevenue fonctionnelle après, semble-t-il, un reset via une commande au volant (Control-Alt-Delete?...) Hamilton a ensuite fait ce qu'il pouvait pour remonter le plus possible, quelques abandons devant lui aidant sa cause. Je m'interroge cependant sur «sa» stratégie de 3 arrêts aux puits. Deux arrêts eut-il permis de remonter un peu plus dans les rangs ? On ne le saura jamais.
Hamilton termine ainsi ex aequo avec son rival et coéquipier Alonso. Mais comme il a une victoire de plus qu'Alonso, Hamilton termine donc la course au championnat 2e. Ça, c'est pour l'instant...
En effet, le sourire exceptionnel de Raikkonen (champion officiel pour l'instant) pourrait disparaître plus tôt qu'on le croit, si les doutes de la FIA s'avèrent fondés. Ils enquêtent actuellement sur la température du carburant des BMW et Williams, deux écuries dont les voitures ont terminé 4e, 5e, 6e et 10e. Dans les trois premiers cas, ces disqualifications pourraient placer Hamilton à une 4e place vraiment inespérée aujourd'hui ! Et ainsi le placer champion du monde, rien de moins !!!
Bref, à suivre, car même après les courses, les rebondissements incroyables ne sont peut-être pas terminés !
Quelle saison 2007 !
MISE-À-JOUR : 2007-10-22--9h25 :
Finalement, la température du carburant des BMW et Williams dépassait les 10 degrés d'Écart réglementaire, mais la FIA n'a pas cru bon donner une sanction, après discussions...
Toujours selon le site de la F1, McLaren en appelle de cette décision de ne pas donner de sanction...
Encore à suivre...
Quelques fois, on était en avance sur le site par rapport aux commentaires et descriptions de Pierre Houde... Au rythme où allaient les choses (accidents, accrochages, problèmes mécaniques, dépassements, etc.), il devenait parfois difficile de tout suivre en même temps tellement il y avait de l'action. (Et ce, même pendant les pauses, en mortaise sur la télé.) On était rivés aux écrans, sur le bout de nos sièges tout le long de l'épreuve...
Résultats : Lewis Hamilton n'est pas champion du monde, alors qu'il a mené le classement tout au long de la saison. La guigne s'est acharnée sur lui aujourd'hui, tout comme au dernier Grand Prix (non terminé) où il n'avait peut-être pas assez ménagé ses pneus, se retrouvant pris dans le gravier à l'entrée des puits. Aujourd'hui, c'est d'abord une bévue de jeunesse au premier tour, alors qu'il venait de passer du 2e au 4e rang très rapidement au départ... Ensuite, un bris (?) mécanique, vraisemblablement la boîte de vitesses, boîte qui est tout à coup redevenue fonctionnelle après, semble-t-il, un reset via une commande au volant (Control-Alt-Delete?...) Hamilton a ensuite fait ce qu'il pouvait pour remonter le plus possible, quelques abandons devant lui aidant sa cause. Je m'interroge cependant sur «sa» stratégie de 3 arrêts aux puits. Deux arrêts eut-il permis de remonter un peu plus dans les rangs ? On ne le saura jamais.
Hamilton termine ainsi ex aequo avec son rival et coéquipier Alonso. Mais comme il a une victoire de plus qu'Alonso, Hamilton termine donc la course au championnat 2e. Ça, c'est pour l'instant...
En effet, le sourire exceptionnel de Raikkonen (champion officiel pour l'instant) pourrait disparaître plus tôt qu'on le croit, si les doutes de la FIA s'avèrent fondés. Ils enquêtent actuellement sur la température du carburant des BMW et Williams, deux écuries dont les voitures ont terminé 4e, 5e, 6e et 10e. Dans les trois premiers cas, ces disqualifications pourraient placer Hamilton à une 4e place vraiment inespérée aujourd'hui ! Et ainsi le placer champion du monde, rien de moins !!!
Bref, à suivre, car même après les courses, les rebondissements incroyables ne sont peut-être pas terminés !
Quelle saison 2007 !
MISE-À-JOUR : 2007-10-22--9h25 :
Finalement, la température du carburant des BMW et Williams dépassait les 10 degrés d'Écart réglementaire, mais la FIA n'a pas cru bon donner une sanction, après discussions...
Toujours selon le site de la F1, McLaren en appelle de cette décision de ne pas donner de sanction...
Encore à suivre...
18 octobre 2007
Une autre utilité de Facebook...
Le renard Roux m'a fait découvrir plus tôt cette semaine une autre utilité de Facebook : il a eu un feedback très positif de la part d'un ancien élève qui, autrement, ne lui aurait probablement pas communiqué cette bonne nouvelle.
Bien sûr, ces temps-ci, je parle peut-être souvent de ce phénomène qui, pense-t-on, marque tout le monde... Pourtant, cet après-midi, juste pour faire un sondage rapide, j'ai demandé à un groupe d'élèves de 3e secondaire qui était sur Facebook : seulement 3 élèves ont levé la main. Ou bien ils sont drôlement pudiques avec moi (ce qui serait assez surprenant) ou bien (plutôt) peu semblent attirés (du moins jusqu'à maintenant) par ce phénomène. Ils auront bien le temps de changer d'idée... peut-être ! Mais rien n'est moins sûr. Enfin, on verra.
Quant à moi, un de mes anciens élèves m'a récemment suggéré de faire le saut, question de voir de l'intérieur. Ce que je ferai vraisemblablement, probablement, ... Enfin, on verra ;-)
Alors Facebook n'est pas seulement profondément inutile comme certains l'ont constaté (ce qui n'est pas mauvais : c'est inutile, pour eux, simplement, c'est tout). Facebook possède aussi ses utilités, même si beaucoup de ce qui y est échangé est plutôt superficiel ou peu profond (La mesure de la popularité au NOMBRE d'amis en est un exemple flagrant!). On peut avoir du plaisir dans la vie, car sinon, la vie est plate ! Alors si ça fait plaisir à certains, tant mieux ! Les autres trouvent leur plaisir ailleurs simplement.
Par contre, rien n'empêche (je dirais presque que c'est une obligation) la prudence élémentaire dont on a parlé entre autres ici et là (Voir aussi ici et ici!)
(Je devrais peut-être faire une nouvelle catégorie Facebook ;-))
Bien sûr, ces temps-ci, je parle peut-être souvent de ce phénomène qui, pense-t-on, marque tout le monde... Pourtant, cet après-midi, juste pour faire un sondage rapide, j'ai demandé à un groupe d'élèves de 3e secondaire qui était sur Facebook : seulement 3 élèves ont levé la main. Ou bien ils sont drôlement pudiques avec moi (ce qui serait assez surprenant) ou bien (plutôt) peu semblent attirés (du moins jusqu'à maintenant) par ce phénomène. Ils auront bien le temps de changer d'idée... peut-être ! Mais rien n'est moins sûr. Enfin, on verra.
Quant à moi, un de mes anciens élèves m'a récemment suggéré de faire le saut, question de voir de l'intérieur. Ce que je ferai vraisemblablement, probablement, ... Enfin, on verra ;-)
Alors Facebook n'est pas seulement profondément inutile comme certains l'ont constaté (ce qui n'est pas mauvais : c'est inutile, pour eux, simplement, c'est tout). Facebook possède aussi ses utilités, même si beaucoup de ce qui y est échangé est plutôt superficiel ou peu profond (La mesure de la popularité au NOMBRE d'amis en est un exemple flagrant!). On peut avoir du plaisir dans la vie, car sinon, la vie est plate ! Alors si ça fait plaisir à certains, tant mieux ! Les autres trouvent leur plaisir ailleurs simplement.
Par contre, rien n'empêche (je dirais presque que c'est une obligation) la prudence élémentaire dont on a parlé entre autres ici et là (Voir aussi ici et ici!)
(Je devrais peut-être faire une nouvelle catégorie Facebook ;-))
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17 octobre 2007
La traçabilité de l'individu mobile...
Florence me fait découvrir ce soir un texte très précieux sur un thème sur lequel nous réfléchissons depuis quelque temps. Un thème d'autant plus actuel en ces temps de surveillance par caméras plus ou moins cachées, de collectes de données par divers serveurs (dont celui qui héberge ce blogue), etc.
Le texte est ici : La traçabilité de l'individu mobile : vers la surveillance désirée, par Arnaud Belleil.
J'adore cette réflexion-piste de réflexion sur le sujet, car il nous faut nous poser ces questions à mon avis fondamentales sur les droits (et responsabilités) des individus de notre société en transformation, voire en mutation.
Le texte est ici : La traçabilité de l'individu mobile : vers la surveillance désirée, par Arnaud Belleil.
J'adore cette réflexion-piste de réflexion sur le sujet, car il nous faut nous poser ces questions à mon avis fondamentales sur les droits (et responsabilités) des individus de notre société en transformation, voire en mutation.
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16 octobre 2007
Le livre via le Net ?
Une expérience est en cours actuellement. Elle consiste à développer un widget qui permet l'affichage d'un livre via Internet. Voici ci-dessous un exemple de ce "work in progress" (Si du code s'affiche, c'est que l'expérience est en cours et donc incomplète encore au moment où vous voyez ceci. On peut envoyer les commentaires directement à Clément, sur son blogue, dans ce billet, ou me les faire et je relaierai par la suite. C'est aussi ça, la communauté des blogues !
13 octobre 2007
L'autre côté de la médaille «Pauline» ?
Je repense à l'affaire «L'anglais de Pauline» et je me dis, après avoir rigolé comme tous les Québécois ou presque, qu'il y a un autre côté à cette médaille que personne ne semble vouloir explorer pour l'instant ! (Il est vrai que le premier côté de la médaille prend largement le dessus : la situation est trop comique pour qu'on ne s'en bidonne pas...)
Toute cette réflexion matinale part d'une petite réplique (en français, celle-là) de Pauline Marois à travers ses cafouillages en anglais... Elle a dit : «Je suis très fatiguée ce matin». La phrase est sortie toute seule, spontanément. Bref, ça n'avait pas l'air planifié... pas plus que le discours en anglais, semble-t-il.
Pauline peut-elle avoir mal dormi, peut-elle avoir mal à la tête ou ressentir quelques petites choses qui, dans la vie de tous, sont normales à un moment donné de l'existence ? Je me pose la question ce matin : et si Pauline Marois avait été transparente, ce matin-là ? On réclame à forts cris la transparence de la part de nos dirigeants, gouvernementaux, d'école, de commissions scolaires, etc. Mais quand ils sont transparents, savons-nous voir cette transparence ou ne nous empressons-nous pas de présupposer très rapidement que cette transparence ne fera jamais partie de leur attitude ? J'ose me poser la question ce matin, car il se PEUT que Pauline ait été transparente ce matin-là. Il se peut qu'elle ait besoin d'avoir une feuille devant elle pour les discours en anglais quand elle est fatiguée. On peut se poser alors la question si elle peut mener une conversation en anglais avec un interlocuteur, là où la feuille planifiée est plus difficilement posible, mais bon...
Bref, on dénonce très souvent les «faiseux» d'images qui gèrent nos politiciens pour qu'ils paraissent impeccables, voire inhumains, mais si on tombe sur un épisode où l'image n'est pas la reine de l'absolu, faudrait être capable de le reconnaître sans critiquer le manque de perfection de cette image !
Bien sûr, l'épisode de l'anglais de Pauline a très mal paru : l'image a pris une débarque cette journée-là, mais si c'est pour avoir quelqu'un d'humain, de plus vrai, ça pourrait être mieux, non ? Après tout, Pauline, après l'épisode de la fausse simplicité de chalet pourrait peut-être avoir décidé de prendre un virage "vérité", même si le dicton dit que, parfois, toute vérité n'est pas bonne à dire ?
Toute cette réflexion matinale part d'une petite réplique (en français, celle-là) de Pauline Marois à travers ses cafouillages en anglais... Elle a dit : «Je suis très fatiguée ce matin». La phrase est sortie toute seule, spontanément. Bref, ça n'avait pas l'air planifié... pas plus que le discours en anglais, semble-t-il.
Pauline peut-elle avoir mal dormi, peut-elle avoir mal à la tête ou ressentir quelques petites choses qui, dans la vie de tous, sont normales à un moment donné de l'existence ? Je me pose la question ce matin : et si Pauline Marois avait été transparente, ce matin-là ? On réclame à forts cris la transparence de la part de nos dirigeants, gouvernementaux, d'école, de commissions scolaires, etc. Mais quand ils sont transparents, savons-nous voir cette transparence ou ne nous empressons-nous pas de présupposer très rapidement que cette transparence ne fera jamais partie de leur attitude ? J'ose me poser la question ce matin, car il se PEUT que Pauline ait été transparente ce matin-là. Il se peut qu'elle ait besoin d'avoir une feuille devant elle pour les discours en anglais quand elle est fatiguée. On peut se poser alors la question si elle peut mener une conversation en anglais avec un interlocuteur, là où la feuille planifiée est plus difficilement posible, mais bon...
Bref, on dénonce très souvent les «faiseux» d'images qui gèrent nos politiciens pour qu'ils paraissent impeccables, voire inhumains, mais si on tombe sur un épisode où l'image n'est pas la reine de l'absolu, faudrait être capable de le reconnaître sans critiquer le manque de perfection de cette image !
Bien sûr, l'épisode de l'anglais de Pauline a très mal paru : l'image a pris une débarque cette journée-là, mais si c'est pour avoir quelqu'un d'humain, de plus vrai, ça pourrait être mieux, non ? Après tout, Pauline, après l'épisode de la fausse simplicité de chalet pourrait peut-être avoir décidé de prendre un virage "vérité", même si le dicton dit que, parfois, toute vérité n'est pas bonne à dire ?
12 octobre 2007
L'anglais 101 de Pauline...
Pauline Marois, qui aspire à être première ministre du Québec peut-être un jour, a montré aux Québécois qu'elle peut manier (ou massacrer ?) la langue de Shakespeare de pire façon qu'un ancien premier ministre du Canada aux deux langues secondes et aucune langue maternelle (Jean Chrétien) qui était pourtant réputé pour faire des fautes assez remarquables. Voyez plutôt :
Alors après la Loi 101, french only, Pauline Marois aura besoin d'un cours anglais 101...
Alors après la Loi 101, french only, Pauline Marois aura besoin d'un cours anglais 101...
11 octobre 2007
Raikkonen qui sourit !!!
Oui, c'est possible ! Sur le site officiel de la F1, allez à cette page, dernière photo.
(Je ne suis pas autorisé à placer la photo ici, alors allez-y par vous même et voyez ! :-))
(Je ne suis pas autorisé à placer la photo ici, alors allez-y par vous même et voyez ! :-))
10 octobre 2007
Une utilité de Facebook...
Pour continuer sur la lancée des billets concernant ce phénomène, je regarde ce soir la nouvelle émission Une heure sur terre, à la SRC (Radio-Can pour les intimes).
Je tombe sur l'histoire du jeune Nicholas Boisvert Anderson, un jeune "franco"-Américain de 18 ans qui, grâce à un réseautage social créé sur Facebook, s'est procuré des recettes pour augmenter l'efficacité d'une campagne de financement visant à aider les gens du Darfour, victimes d'un génocide dont on n'ose presque pas parler encore aujourd'hui...
Ainsi, il a amassé 306 000 $ et s'est rendu au Darfour l'été dernier. IL recommence sa levée de fonds cette année et veut réunir au moins 375 000 $.
Voir une partie de l'histoire ici, dans cet article... (1re référence Google)
Le blogue de Save Darfur...
Un billet sur ce blogue concernant l'aventure de Nicholas...
Je tombe sur l'histoire du jeune Nicholas Boisvert Anderson, un jeune "franco"-Américain de 18 ans qui, grâce à un réseautage social créé sur Facebook, s'est procuré des recettes pour augmenter l'efficacité d'une campagne de financement visant à aider les gens du Darfour, victimes d'un génocide dont on n'ose presque pas parler encore aujourd'hui...
Ainsi, il a amassé 306 000 $ et s'est rendu au Darfour l'été dernier. IL recommence sa levée de fonds cette année et veut réunir au moins 375 000 $.
Voir une partie de l'histoire ici, dans cet article... (1re référence Google)
Le blogue de Save Darfur...
Un billet sur ce blogue concernant l'aventure de Nicholas...
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vers_education_deuxpointzero
09 octobre 2007
Web 2.0, Facebook et autres "services"...
...ou : sommes-nous fichus ou fichés ?
Ça discute ferme de Facebook ces temps-ci dans ma blogosphère. Max s'interroge sur la pertinence du service : il y a réseautage utile et réseautage inutile ? La question mériterait d'être creusée. L'âge des utilisateurs semblerait être aussi une piste à explorer : intéressant !
Mais ce soir, je veux d'abord faire suite à une autre façon avec laquelle on a abordé le sujet récemment ici et là.
Tout d'abord, chez Florence, on discute de la phénoménale collecte de données qui se fait chez Google et tous les autres fournisseurs de services gratuits comme Facebook. François (voir billet ici) me disait récemment que Google amasse les données pour une période de 30 mois. Deux ans et demi, c'est long et, quand on ose penser à tout le trafic qui passe par là, ça représente aussi une phénoménale quantité de données !
Florence y va d'une très bonne piste de réflexion quand elle dit : «Ne serait-il pas "normal" que nous leur demandions des comptes ? Et ne serait-il pas normal qu'ils nous en doivent ? Ne s'agirait-il pas là d'une nouvelle forme d'actionnariat qu'il NOUS faudrait définir et mettre en oeuvre ?»
Cette réflexion fait suite à la comparaison que je faisais avec les gouvernements qui nous prélèvent des impôts, desquels nous tirons, éventuellement, profit en utilisant divers services, santé, éducation, etc. Pour les fournisseurs de services web gratuits dont nous profitons, il y a une forme de prélèvement d'impôt, mais cet impôt est pris plus ou moins implicitement, par une collecte plus ou moins évidente de données diverses. On ne sait même pas quelles sont ces données au juste... Avouons qu'il y a place à amélioration dans ce partenariat un peu bizarre.
Bien sûr, certains préfèrent penser plus ou moins naïvement (ou ne pas penser du tout) que ces données ne seront pas utilisées. Mais alors pourquoi en faire la collecte et remplir d'immenses espaces-serveurs ? Évidemment, il ne faut pas tomber dans la paranoïa des diverses théories du complot ou de la conspiration, ce qui serait au moins aussi bête ! Il ne faut pas non plus en faire un plat comme le feraient des médias sensationnalistes, mais il faut aussi rester vigilant et voir plus loin que le bout de notre nez ou que notre naïveté première (celle des jeunes en particuliers - la piste de Max évoquée plus tôt qui arrive ici !).
Alors sommes-nous fichés ? : réponse = oui, et ce, depuis très longtemps, bien avant les Google, Facebook, MySpace et autres. Pensons simplement à tous ces numéros qu'on nous demande pour autoriser certaines transactions financières. Pensons à ces registres qui existent ici et là un peu partout. Par exemple, j'ai découvert, il y a 3 ans, que j'avais encore (jusqu'en septembre dernier) un lien financier sur une thermopompe achetée pour une maison avec laquelle je n'ai plus aucun lien de propriété depuis 2000... Impossible d'annuler ce lien financier, même en envoyant copie d'acte notarié, m'a-t-on dit alors.
Sommes-nous fichus ? : réponse = j'ose encore espérer que non, si on utilise les services intelligemment et prudemment. Ici encore, la réflexion s'amorce peut-être à peine... Alors continuons de la faire avancer !...
...car si nous n'avançons pas, le web avance, lui, très vite. On commence à peine à prendre conscience du web 2.0 qu'on parle déjà du web 3.0 et du web 4.0 qui s'en viennent !!! (Merci à Florence de m'avoir fait découvrir cette info.)
Tag Technorati vers_education_deuxpointzero
Ça discute ferme de Facebook ces temps-ci dans ma blogosphère. Max s'interroge sur la pertinence du service : il y a réseautage utile et réseautage inutile ? La question mériterait d'être creusée. L'âge des utilisateurs semblerait être aussi une piste à explorer : intéressant !
Mais ce soir, je veux d'abord faire suite à une autre façon avec laquelle on a abordé le sujet récemment ici et là.
Tout d'abord, chez Florence, on discute de la phénoménale collecte de données qui se fait chez Google et tous les autres fournisseurs de services gratuits comme Facebook. François (voir billet ici) me disait récemment que Google amasse les données pour une période de 30 mois. Deux ans et demi, c'est long et, quand on ose penser à tout le trafic qui passe par là, ça représente aussi une phénoménale quantité de données !
Florence y va d'une très bonne piste de réflexion quand elle dit : «Ne serait-il pas "normal" que nous leur demandions des comptes ? Et ne serait-il pas normal qu'ils nous en doivent ? Ne s'agirait-il pas là d'une nouvelle forme d'actionnariat qu'il NOUS faudrait définir et mettre en oeuvre ?»
Cette réflexion fait suite à la comparaison que je faisais avec les gouvernements qui nous prélèvent des impôts, desquels nous tirons, éventuellement, profit en utilisant divers services, santé, éducation, etc. Pour les fournisseurs de services web gratuits dont nous profitons, il y a une forme de prélèvement d'impôt, mais cet impôt est pris plus ou moins implicitement, par une collecte plus ou moins évidente de données diverses. On ne sait même pas quelles sont ces données au juste... Avouons qu'il y a place à amélioration dans ce partenariat un peu bizarre.
Bien sûr, certains préfèrent penser plus ou moins naïvement (ou ne pas penser du tout) que ces données ne seront pas utilisées. Mais alors pourquoi en faire la collecte et remplir d'immenses espaces-serveurs ? Évidemment, il ne faut pas tomber dans la paranoïa des diverses théories du complot ou de la conspiration, ce qui serait au moins aussi bête ! Il ne faut pas non plus en faire un plat comme le feraient des médias sensationnalistes, mais il faut aussi rester vigilant et voir plus loin que le bout de notre nez ou que notre naïveté première (celle des jeunes en particuliers - la piste de Max évoquée plus tôt qui arrive ici !).
Alors sommes-nous fichés ? : réponse = oui, et ce, depuis très longtemps, bien avant les Google, Facebook, MySpace et autres. Pensons simplement à tous ces numéros qu'on nous demande pour autoriser certaines transactions financières. Pensons à ces registres qui existent ici et là un peu partout. Par exemple, j'ai découvert, il y a 3 ans, que j'avais encore (jusqu'en septembre dernier) un lien financier sur une thermopompe achetée pour une maison avec laquelle je n'ai plus aucun lien de propriété depuis 2000... Impossible d'annuler ce lien financier, même en envoyant copie d'acte notarié, m'a-t-on dit alors.
Sommes-nous fichus ? : réponse = j'ose encore espérer que non, si on utilise les services intelligemment et prudemment. Ici encore, la réflexion s'amorce peut-être à peine... Alors continuons de la faire avancer !...
...car si nous n'avançons pas, le web avance, lui, très vite. On commence à peine à prendre conscience du web 2.0 qu'on parle déjà du web 3.0 et du web 4.0 qui s'en viennent !!! (Merci à Florence de m'avoir fait découvrir cette info.)
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Enchevêtrement...
...en lisant Hortensia à propos de sa grand-mère qui craignait la ville pour sa petite-fille, il m'est venu l'idée de publier cette photo, prise cet été, par hasard, sur un balcon de la rue De
Lorimier, à Montréal...
Lorimier, à Montréal...
07 octobre 2007
Publicité intensive
François nous parle des opérations marketing des écoles publiques pour contrer la publicité des écoles privées.
Aujourd'hui dans le journal Le Soleil, devant le «supplément publicitaire» de 24 pages (oui, vous avez bien lu : 24 pages!!!), on peut s'interroger sur les coûts d'une telle opération, à moins que Le Soleil ait consenti un rabais, ce qui, dans ma grande naïveté, me surprendrait quand même encore... On peut aussi s'interroger sur la réelle «supposée» égalité des moyens qui n'est qu'utopique dans l'actuel système.
Bien sûr, je m'interroge sur la pertinence de faire de la promotion de l'école (quelle qu'elle soit) une opération marketing, mais l'école publique, devant une telle offensive massive, a-t-elle d'autres choix que de se saisir des mêmes armes que l'«ennemi» ? Je pose simplement la question...
Aujourd'hui dans le journal Le Soleil, devant le «supplément publicitaire» de 24 pages (oui, vous avez bien lu : 24 pages!!!), on peut s'interroger sur les coûts d'une telle opération, à moins que Le Soleil ait consenti un rabais, ce qui, dans ma grande naïveté, me surprendrait quand même encore... On peut aussi s'interroger sur la réelle «supposée» égalité des moyens qui n'est qu'utopique dans l'actuel système.
Bien sûr, je m'interroge sur la pertinence de faire de la promotion de l'école (quelle qu'elle soit) une opération marketing, mais l'école publique, devant une telle offensive massive, a-t-elle d'autres choix que de se saisir des mêmes armes que l'«ennemi» ? Je pose simplement la question...
Quelle belle journée !
Jusqu'à la fin...
La course au championnat du monde de Formule 1 durera bel et bien jusqu'à la toute fin. En effet, Hamilton n'a pu terminer la course, victime d'un train de pneus qu'on a trop étiré, le tout combiné à une entrée aux puits (pour remédier aux pneus «finis») trop rapide dans les circonstances. Résultat, Hamilton qui reste pris dans les gravillons qui se trouvent tout simplement là, dans l'entrée aux puits de ce circuit de Shanghai...
On aura donc droit, dans deux semaines, à une course à trois, avec Hamilton, Alonso et Raikkonen à 107, 103 et 100 points respectivement en début de course ! Presque nez à nez...
Avec tout ce qu'il a dit de plus ou moins mesquin, dicté par un ego gros comme ça, j'ose espérer qu'Alonso ne gagnera pas. Il ne le mérite tout simplement pas, point final. C'est un excellent pilote, il est vrai, mais c'est aussi un ego très gros qui s'est laissé emporté par ses sentiments personnels cette année.
Quant à Hamilton, dont l'attitude est beaucoup plus humaine, je crois qu'il aura beaucoup appris de sa toute petite erreur aux conséquences énormes d'aujourd'hui. De plus, nous aurons été à même de constater ce qui se dit déjà dans certains commentaires : Hamilton semble user ses pneus plus vite que les autres pilotes. Il faisait jeu égal avec Raikkonen et Alonso dans cette course-ci, et on a pu constater de visu que ses pneus-pluie étaient beaucoup plus usés, et ce, pour diverses raisons possibles : style de pilotage, mais aussi réglages de la voiture...
Alors le rendez-vous ne pourra être manqué pour le GP du Brésil !
On aura donc droit, dans deux semaines, à une course à trois, avec Hamilton, Alonso et Raikkonen à 107, 103 et 100 points respectivement en début de course ! Presque nez à nez...
Avec tout ce qu'il a dit de plus ou moins mesquin, dicté par un ego gros comme ça, j'ose espérer qu'Alonso ne gagnera pas. Il ne le mérite tout simplement pas, point final. C'est un excellent pilote, il est vrai, mais c'est aussi un ego très gros qui s'est laissé emporté par ses sentiments personnels cette année.
Quant à Hamilton, dont l'attitude est beaucoup plus humaine, je crois qu'il aura beaucoup appris de sa toute petite erreur aux conséquences énormes d'aujourd'hui. De plus, nous aurons été à même de constater ce qui se dit déjà dans certains commentaires : Hamilton semble user ses pneus plus vite que les autres pilotes. Il faisait jeu égal avec Raikkonen et Alonso dans cette course-ci, et on a pu constater de visu que ses pneus-pluie étaient beaucoup plus usés, et ce, pour diverses raisons possibles : style de pilotage, mais aussi réglages de la voiture...
Alors le rendez-vous ne pourra être manqué pour le GP du Brésil !
05 octobre 2007
Réformes et changements ?
Plus ça change, plus c'est pareil, nous dit souvent l'Histoire. C'est ce que conclut Monsieur A sur son blogue dans le billet suivant qui se veut une lettre adressée aux jeunes de l'an 2034 : original et intéressant.
Immersion amérindienne
Mercredi, avec les élèves de mon groupe titulaire, nous nous sommes rendus au site culturel amérindien Tsonontwan, au bout de la route, à Tewkesbury.
Les élèves ont beaucoup apprécié dans l'ensemble cette journée d'initiation à divers éléments de la culture amérindienne wendat, où est mis en valeur le respect de la nature et l'étroit contact avec celle-ci... En ces temps de prise de conscience collective du respect de l'environnement, le synchronisme est parfait.
Bien entendu, les élèves ont été initiés (pour la plupart) à la nourriture à base de gibier, à la gomme de sapin (que je semble être presque le seul à adorer depuis des années ;-) à la préservation de la faune et de la flore, aux qualités diverses des éléments qu'on retrouve dans la nature, à un effleurement de la spiritualité amérindienne. Le tout en lien avec un contenu abordé dans le cours d'histoire (maintenant appelé officiellement «univers social»).
Une belle occasion de faire de la sensibilisation à l'ouverture aux autres, à familiariser un tant soit peu l'élève à un mode de vie différent, et même de s'initier au tir à l'arc...
De plus, quand on tombe le lendemain sur cette page couverture (voir aussi ici), il y a de quoi susciter la discussion sur le respect mutuel, et vérifier s'il peut y avoir des différences entre la théorie et la pratique, etc.
En plus, il a fait beau (nuageux sans pluie), ce qui m'a permis de prendre plusieurs photos de magnifiques paysages d'automne !
Les élèves ont beaucoup apprécié dans l'ensemble cette journée d'initiation à divers éléments de la culture amérindienne wendat, où est mis en valeur le respect de la nature et l'étroit contact avec celle-ci... En ces temps de prise de conscience collective du respect de l'environnement, le synchronisme est parfait.
Bien entendu, les élèves ont été initiés (pour la plupart) à la nourriture à base de gibier, à la gomme de sapin (que je semble être presque le seul à adorer depuis des années ;-) à la préservation de la faune et de la flore, aux qualités diverses des éléments qu'on retrouve dans la nature, à un effleurement de la spiritualité amérindienne. Le tout en lien avec un contenu abordé dans le cours d'histoire (maintenant appelé officiellement «univers social»).
Une belle occasion de faire de la sensibilisation à l'ouverture aux autres, à familiariser un tant soit peu l'élève à un mode de vie différent, et même de s'initier au tir à l'arc...
De plus, quand on tombe le lendemain sur cette page couverture (voir aussi ici), il y a de quoi susciter la discussion sur le respect mutuel, et vérifier s'il peut y avoir des différences entre la théorie et la pratique, etc.
En plus, il a fait beau (nuageux sans pluie), ce qui m'a permis de prendre plusieurs photos de magnifiques paysages d'automne !
01 octobre 2007
Bacon de dos ?
C'est quoi, cette nouvelle appellation dans les pubs de MacDonald qu'on entend ad nauseam à la radio le matin (et qui finissent par m'agacer l'estomac : c'est le but, bien sûr!)?
Avant aujourd'hui, on avait des sandwichs McMuffin au jambon, à la saucisse (un semblant de boulette avec un goût douteux... pour ma part) et au bacon. Maintenant, la première "saveur" a été remplacée par le "bacon de dos"... qui est la même chose que l'ancien McMuffin au jambon !
Il doit probablement y avoir une appellation "jambon contrôlée" régie par Santé Canada que MacDo ne peut plus utiliser parce qu'il y a eu introduction de substances étranges dans le jambon... Probablement. Peut-être. Je ne sais plus...
Finalement, après avoir cherché un peu, je trouve ceci : "Le terme « bacon » nous vient du vieux français « bakko » qui signifiait jambon." (Voir ce site)
Bien sûr, on sait tous que bacon ou jambon, ça vient du cochon. Mais je pensais que la distinction pouvait être plus claire que maintenant...
Avant aujourd'hui, on avait des sandwichs McMuffin au jambon, à la saucisse (un semblant de boulette avec un goût douteux... pour ma part) et au bacon. Maintenant, la première "saveur" a été remplacée par le "bacon de dos"... qui est la même chose que l'ancien McMuffin au jambon !
Il doit probablement y avoir une appellation "jambon contrôlée" régie par Santé Canada que MacDo ne peut plus utiliser parce qu'il y a eu introduction de substances étranges dans le jambon... Probablement. Peut-être. Je ne sais plus...
Finalement, après avoir cherché un peu, je trouve ceci : "Le terme « bacon » nous vient du vieux français « bakko » qui signifiait jambon." (Voir ce site)
Bien sûr, on sait tous que bacon ou jambon, ça vient du cochon. Mais je pensais que la distinction pouvait être plus claire que maintenant...
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