30 avril 2007

Payez... auX gouvernementS

Voilà, c'est fait ! Les chèques sont "dans la malle", pour employer une expression connue...

Aujourd'hui, c'est la date limite pour les impôts, au pluriel, fédéral et provincial... On dit souvent que ça fait suer que de payer, même si on sait qu'on en profite un jour ou l'autre dans notre vie.

Alors mes comptes sont à jour, tout est beau; il pleut à boire debout, et les grenouilles sont contentes... Nos gouvernements aussi !

29 avril 2007

Du talent plein la scène

Hier soir, avait lieu une des réprésentations de Chicago, par des élèves de mon école. Il en est ainsi toute la fin de semaine : dernière cet après-midi à l'auditorium du CNDF s'il y a des intéressés ;-) L'annonce est ici, mais l'affiche n'est pas la bonne : tant pis ! Il y en a une autre ici.

Mes impressions sur le spectacle d'hier tournent autour d'un seul thème : époustouflant ! Les comédiens principaux étaient tout simplement excellents : Jordane Labrie est un nom à surveiller. Cette fille-là, qui n'est qu'en 2e secondaire, possède déjà une voix digne des grandes chanteuses de ce monde, rien de moins. Elle pourra faire carrière en chant si elle le désire, et ce, sans passer par aucune machine-à-fabriquer-plus-ou-moins-artificiellement-des-vedettes comme Star Académie. Bravo pour le rôle de Velma si bien chanté !

Je ne peux passer sous silence les non moins excellentes performances des deux Marie-Pier Nadeau. La première, maintenant en 5e secondaire, que j'ai connue comme élève en 1re et 2e secondaire, a fait tout un bout de chemin. C'est fou tout ce qu'elle a pris en assurance ! C'est la révélation de ce show pour moi (dans son rôle de Roxie), car je connaissais déjà le talent de Jordane (ce qui n'enlève rien à personne). L'autre Marie-Pier Nadeau (3e sec.), en Mrs. Sunshine survoltée-jaune-presque-fluo, "crevait" la scène comme une bombe d'énergie pure !

Dans les très bonnes performances, il me faut aussi souligner celle de Mama Morton (Maude-Émilie St-Pierre), Billy Flynn (Matthew Marcoux) et l'adorable "petit" Amos Hart (Louis-Philippe Arsenault) qui a finalement pris toute la place dans son numéro Monsieur Cellophane. Marilou St-Aubin était aussi très bonne comme narratrice et tueuse de temps occasionnelle... (Pendant, entre autres, l'installation de la superbe prison digne d'un décor de film).

Dans un domaine que je connais moins, les chorégraphies des élèves étaient pour la plupart très bien montées et exécutées d'aussi brillante façon. Bravo à mes élèves en particulier ;-)
Comme ce ne sont pas des remerciements officiels, je vais arrêter l'énumération de noms ici...

Le seul bémol que j'ai trouvé, en tant que musicien, c'est qu'il y avait des bandes sonores... Certaines étaient d'excellente qualité, mais d'autres possédaient entre autres des sons de drum parfois un peu plastique... Mais bon, c'est un petit mal très moindre !

Derrière tout ce spectacle et l'énorme organisation qu'il implique, une enseignante passionnée, Mélissa Tardif, qui s'est consacrée corps et âme à ce projet depuis des mois. Encore une fois, elle et toute son équipe sont arrivées au but et le résultat est là, mettant en lumière les talents de chacun. Chapeau !

Bien sûr, il faut savoir qu'il se fait des tas de spectacles de toutes sortes dans cette école, et que la saison des spectacles ne fait que commencer : le mois de mai en sera littéralement rempli... Je ne pourrai assister à tous : mission impossible ! Je n'ai malheureusement pas encore le don d'ubiquité...

28 avril 2007

Comme d'habitude, finalement...

C'est en fin de semaine que ça se passe, finalement. Soit à peu près la même date que chaque année... Dire qu'il y a 8-10 jours, il restait encore 4-5 pieds de neige soufflée devant la maison...

La neige aura donc fini de fondre ce weekend...







C'est Max qui disait jeudi qu'il restait encore de la neige à Québec cette semaine... Mais s'il revient d'ici quelques jours, il verra qu'il n'en restera probablement plus...

Et pour ceux qui ne le savent pas, ma maison est pas mal au Nord, même si c'est pas Stoneham. Et le GPS d'un ami donne 617 pieds d'altitude...

Mesdames et leur(s) fantôme(s)

La mode des fantômes doit être en train de revenir, je suppose !

Bien après la (vieille) série télévisée, Madame et son fantôme (ci-contre), on a eu droit à Nathalie Cole et son papa, le célèbre Nat King Cole.


Puis il y eut aussi Céline et Frank Sinatra...


Maintenant, on a droit à Céline et Elvis (Tiens donc, un autre King! Ne manquerait plus que William Lyon Mackenzie King! ;-)
Presque 30 ans après la mort du King Elvis, est-on en train d'essayer de nous prouver qu'il était bel et bien sur une île déserte et qu'on a réussi à le convaincre de ressortir de là, le temps d'une chanson ? ;-)


En passant, quand j'ai fouillé pour trouver les images que j'ai placées ici, je suis tombé par hasard sur celle-ci, dans un site plus ou moins consacré aux "femmes d'Elvis". Ici, Hope Lange (la Mrs. Muir de Madame et son fantôme) dans une scène avec le King ou un des Kings des temps passés...

27 avril 2007

Silence commandité ?

Voilà, ça vient de tomber, Jean Alzheimer* Lafleur vient de retrouver la mémoire : il plaide coupable à 28 des 35 chefs d'accusation de fraude, pour une somme dépassant les 1,5 million de dollars.

Ainsi, on n'aura pas droit à un témoignage en bonne et due forme, témoignage qui n'aurait pu être aussi "gruyère" que celui de la Commission Gomery où c'était possible (et légal) d'avoir plein de trous... de mémoire ! Plusieurs persones se seraient peut-être (sûrement) retrouvées ainsi dans un embarras certain.

Ainsi, Jean Lafleur achète-t-il peut-être ainsi la paix avec son portefeuille sûrement encore très garni (On n'a retenu que les accusations pour lesquelles on avait une preuve béton ! - Imaginez les sommes restantes pour lesquelles on ne saura jamais rien...)

Ainsi, également, a-t-on peut-être "acheté" le silence de Jean Lafleur en lui "suggérant" de plaider coupable à ces accusations pour avoir le silence total sur tout le reste du dossier... De là à parler de silence commandité, il n'y a qu'un pas que je ne peux pas franchir... sous peine de me faire accuser de diffamation !... et aussi faute de véritable preuve, bien sûr !

*Note : je ne veux en aucun cas porter préjudice aux gens souffrant VÉRITABLEMENT de cette terrible maladie.

Plongeons dans le vide...

Comme la réforme (oups ! "renouveau pédagogique", ça parait mieux : vive les euphémismes !) arrive en 3e secondaire l'an prochain (dans 4 mois !), nous avons eu cette semaine une première vraie réunion de formation sur la réforme et notre programme... En fait, c'était la deuxième officielle, pilotée par la conseillère pédagogique de notre Commission scolaire, mais nous avions une sortie au théâtre avec les élèves, prévue depuis presque un an.

En dépit du fait que ces réunions officielles comportent toujours leur lot de temps perdu en introduction et autres palabres inévitables, il y avait quelques bons éléments dans la formation, glanés ici et là, et remis en place dans le cerveau des participants... Bref, je ne suis pas ici pour me plaindre des efforts mis par la conseillère pour nous présenter quelque chose le plus possible pertinent.

Mais il y eut un exemple de SAE, oups, mettons nos accents, SAÉ, sinon ça me rappelle beaucoup trop l'image jointe, extrait d'une étiquette de contenant d'huile à moteur (!!!). En passant, SAÉ signifie Situation d'Apprentissage et d'Évaluation. Cet exemple, donc, permettait d'évaluer des compétences d'élèves dans une situation complexe. Jusque là, je n'ai pas de problème du tout avec la chose. C'est lorsque j'ai lu que les compétences évaluées en TIC (Technologies de l'Information et de la Communication) étaient les suivantes que je me suis questionné sérieusement sur la pertinence d'un tel exemple. En effet, on disait qu'on évaluerait la capacité de l'élève à "faire du traitement de texte" (Je ne rapporte pas textuellement du tout, mais ça résume !). L'élève sera en mesure de déplacer du texte, de copier-coller, couper-coller, d'agencer les paragraphes, etc. Bref, non sans jeu de mots, des compétences élémentaires au plus haut point.

Non mais y a-t-il un élève dans la salle qui ne sait pas faire ça depuis qu'il est né ou presque, puisque les élèves d'aujourd'hui sont tombés dedans étant petit, ou presque. Sinon, ils l'ont appris depuis très longtemps, non ? Bien sûr, il y a peut-être quelques petits détails de la présentation officielle des travaux qui sont parfois négligés, mais cela n'a rien à voir avec les compétences mentionnées ci-dessus...

Tant qu'à faire, est-ce que API sur l'étiquette d'huile à moteur signifie "Application Pédagogique Individuelle" ? Essaie-t-on de nous faire avaler la réforme avec force huile pour que ça passe bien dans l'oesophage ? Je me le demande de plus en plus parfois ;-)

25 avril 2007

Quand jeunesse se passionne...

Un de mes amis (un excellent drummer, en passant !) m'avait glissé récemment que son fils, artiste depuis toujours, avait maintenant son site Internet. Pour l'avoir déjà vu dessiner, gagner des concours, puis, depuis 5 ans, faire de petits films amateurs avec ses "chums", j'avoue que ça a piqué ma curiosité. Surtout quand on sait que ce gars-là n'a que 15 ans et quelques poussières...

Hier, je décidé d'aller jeter un oeil sur ce site pour voir où en est rendue sa passion pour le film en général, et le montage et le mixage en particulier.

Quand je réalise l'âge de cet artisan, que je suis en plus en mesure de mesurer les progrès accomplis depuis 5 ans (oui, il a commencé très tôt !), je ne peux qu'admirer tous les apprentissages faits, et ce, hors des murs d'une école quelconque...

Bien sûr, je ne tomberai pas ici dans le piège de la critique cinématographique, là n'est pas le but. Je veux simplement ici souligner une fabuleuse façon d'apprendre : celle où on doit monter quelque chose, à partir de rien ou presque, avec très peu de moyens techniques, où on doit penser au découpage des séquences, au montage de celles-ci, au choix musical pour la trame sonore, au mixage, etc. Pour paraphraser François à propos d'un blogueur : ce garçon ira loin !

MÀJ : J'ai rectifié le lien vers le site ci-dessus : ça pointait vers la même page ou presque, mais le véritable lien du site DigitalFilms est ici.

24 avril 2007

J de Q - Quand la préparation devient évidente

Grève et lock-out au Journal de Québec...

Hier on parlait de préparation d'une salle de presse à Toronto par la direction du Journal (Voir aussi le prétendu courriel ici). On disait que des embauches avaient été faites par en dessous, etc.

Ce matin, on confirme ce qu'on soupçonnait depuis hier : une journal parallèle est né de la part des grévistes et autres lock-outés... Tiens donc ! (Pas trouvé de référence Internet, RDI et SRC se réservant toujours un peu de temps avant de mettre en ligne sur leur site : je déplore...)

Tout ceci me fait dire que, si les négociations rompues étaient le signe d'un long conflit, la mise en place de ces deux moyens de publication coûte que coûte est la confirmation de cette durée...

MAIS, car il y en a toujours un (mais), ce sera l'argent disponible qui dira finalement combien de temps durera toutes ces opérations. Ce matin, ça commence par un gros commanditaire du J de Q (Tanguay) qui se retire (temporairement ?)...

À suivre !

21 avril 2007

Fini le long fil encombrant

Découvertes en série : Tout d'abord François me fait découvrir ce blogue scolaire d'un élève de 2e secondaire. Cet élève s'est aussi créé un blogue personnel : Maelström.


Et sur ce blogue, je découvre ces écouteurs permettant d'y asseoir littéralement un iPod Shuffle : fini le long fil et vive la mobilité !

20 avril 2007

Photo de beau temps

En cette journée de beau temps, je retrouve par hasard une photo prise lors d'une autre superbe journée... l'été dernier, au Vélirium 2006 au Mont-Ste-Anne (Site pour l'édition 2007 ici).

Après TLMEP, TLMEB !

Après les problèmes de bande passante de décembre dernier (voir ici et ici), voilà que depuis plusieurs semaines, TopBlogue ne répond plus à nouveau... Problème de serveur cette fois, mais ça semble s'éterniser, faute de moyens, tout en voulant garder le service gratuit pour les blogueurs.

Pendant ce temps, un service équivalent est né : Tout le monde en blogue.
Même principe, mais eux ont trouvé les moyens. Comment ? Je ne le sais pas, mais peut-être pourrait-on refiler le truc aux gens de chez TopBlogue ?... «On jase, là !»

19 avril 2007

Toponymie accusée ?

Les gens de Québec en ont parlé longuement en 2004, 2005 et 2006. Depuis que les nouveaux noms de rues ont été mis en vigueur, on en entend moins parler... jusqu'à cette semaine.

Lors d'un incendie particulièrement violent (voir aussi ici), un garçon de 10 ans est décédé. Les pompiers avaient demandé à Hydro-Québec de couper le courant, mais il paraît que la procédure a pris plus de temps que prévu, retardant d'autant l'opération de sauvetage qui, rappelons-le, doit se faire avec un minimum de sécurité si on ne veut pas avoir des sauveteurs victimes avant même qu'elles aient pu sauver quelqu'un...

Il semblerait, selon les informations, que le nom des rues n'ait pas été mis à jour partout chez Hydro-Québec... On va attendre d'en savoir plus avant de conclure, mais avouons que la situation est pour le moins intrigante. De plus, on affirme aujourd'hui, dans un article de journal, que les factures d'Hydro, elles, parviennent bel et bien sous le nouveau nom en vigueur aux clients de cette rue.

Nonobstant ces affirmations, le questionnement s'impose : et si c'était vrai !
On peut certes spéculer ad nauseam, mais la sagesse nous conseille d'attendre un peu avant de crier au scandale. Mais si jamais une vie humaine n'a pu être sauvée à cause d'une erreur dans une base de données quelconque, la grogne risque de s'amplifier dans la population à propos de toute cette opération de prétendue harmonisation de noms de rues qui a coûté une fortune (pensons juste à tous les gens impliqués pendant des années pour arriver à cela...)

Un dossier à suivre, donc, qui demeure à tout le moins préoccupant...

Température...

Hier soir, 22h00. Pendant qu'il fait 3°C à Québec !











Aujourd'hui, à 17h00, pendant qu'il fait aussi 10°C à Québec... À 16h45, c'était 10°C partout, mais j'ai fait la capture-écran à 17h...

18 avril 2007

Le fantôme de Canterville - Théâtre

Cet avant-midi, nous sortions nos élèves de 3e secondaire : 13 groupes, 8 autobus, quelques enseignants...

Bien sûr, cette sortie au théâtre avait été présentée un peu avant, dans les cours de français... Mais on a beau avoir un peu de matériel et d'informations pour ce faire, on n'est jamais complètement sûr du résultat final : la pièce elle-même. Comment ça sera reçu, est-ce que ce sera bon, les élèves aimeront-ils ? Etc.

La pièce : il s'agissait donc de l'adaptation d'une nouvelle d'Oscar Wilde, nouvelle écrite fin XIXe siècle. L'adaptation a donc dû traverser l'étape de l'écriture de dialogues, de la création d'une mise en scène permettant l'exploitation de ce scénario au théâtre, ce qui suppose beaucoup de modifications par rapport au texte original. Juste mentionner que les comédiens-adaptateurs-metteurs en scène sont au nombre de 4 et que leur version finale de la pièce comporte plus de 15 personnages : méchant défi !

Ce sont donc les 4 comédiens du théâtre des 4 coins qui ont créé cette pièce et le résultat est, ma foi, fort réussi : les élèves ont aimé, les enseignants-accompagnateurs aussi !

Dans la pièce, on avait recours à différents artifices pour simplifier le tout, tout en demeurant d'une époustouflante efficacité dans une exécution presque chirurgicale. Ainsi, un simple masque porté en alternance très rapide par les différents comédiens permettait de presque téléporter un personnage aux 4 coins (!) de la scène. Les marionnettes-crânes étaient aussi une bonne trouvaille, mais, mieux encore, elles étaient manipulées de telle façon qu'on en oubliait la marionnette (artifice que j'appréhendais, personnellement, craignant de me retrouver dans un théâtre enfantin à souhait !) et on réussissait aussi à oublier le comédien derrière.

Les comédiens, qui sont restés presque une demi-heure après la pièce pour répondre aux questions des élèves, ont dit avoir travaillé avec un ou des chorégraphes : ça paraissait dans l'exécution des mouvements et dans la façon de procéder pour les déplacements.

L'utilisation de draps pour certains éléments de décor était aussi une excellente trouvaille.
La synchronisation éléments musicaux - gestuelle des comédiens était aussi d'une qualité superbe. On ne pouvait prendre en défaut ces valeureux comédiens qui, après 91 représentations au moment du spectacle de cet avant-midi, font preuve d'une grande maîtrise de leur art. Tout paraît facile en dépit de nombreuses techniques scéniques à maîtriser parfaitement.

C'est ça l'Art : maîtriser complètement plusieurs techniques, ce qui rend l'exécution ultra-facile, en apparence seulement !

Ça fait réfléchir...

Dans sa chronique en page 2 du Soleil d'aujourd'hui (pas l'astre qui est enfin de retour, mais le journal ;-)) François Bourque citait quelques uns de ses étudiants en communications à l'Université Laval...

Parmi les phrases citées, j'ai retenu celle-ci : (il y a le) «mal de vivre et le mal de voir vivre heureux».
Selon moi, ce sont les deux maux les plus répandus et les plus sournois, car difficiles à diagnostiquer, parfois à identifier...

Une autre phrase, de Gilles Vigneault celle-là, toujours citée dans la chronique : «La violence est un manque de vocabulaire». Quelle lucidité à propos de l'être humain et de son histoire (ou de ses histoires) !

17 avril 2007

Quand la prévention est impossible ?

J'avais déjà écrit sur le sujet...

Cette fois-ci, outre le nombre de morts, c'est encore le même événement qui se répète... Triste et désolant sont les deux mots qui nous viennent, mais qui ne peuvent exprimer toute l'horreur ressentie.

Pendant que Ygreck (ci-contre) tente d'illustrer ce qui n'est pas caricaturable (parce qu'on ne peut en rire et qu'une caricature est ou doit être souvent drôle, presque par définition...), on relance le débat sur les armes à feu, encore une fois.

Et encore une fois, il risque de ne rien se passer... D'ailleurs, je m'interroge parfois sur la pertinence de ce débat, ou plutôt de ce qu'on en dit ou de ce qu'on en fait. Bien sûr, il est très (trop) facile de se procurer une arme aux États-Unis : presque 1 arme par habitant, c'est énorme, bien entendu. Mais le contrôle des armes à feu au Canada, à part coûter des millions et des millions, n'a pas empêché un tireur-fou de tuer l'automne dernier au Dawson College, et ce, avec une arme tout ce qu'il y a de plus légal !

Est-ce que le contrôle des armes à feu au Canada serait meilleur si les USA nous emboîtaient le pas ? Est-ce que la facilité de se procurer une arme à feu aux États-Unis traverse la frontière de manière trop perméable ? Ou devons-nous plutôt nous poser la question sur la façon de contrer le marché noir des armes à feu qui continue d'être sûrement très actif, puisque lucratif à souhait pour les criminels (et les pays) qui s'y adonnent ?

À part les armes à feu, il y a bien d'autres sortes d'armes possible également (un simple stylo Bic a déjà été utilisé comme une arme à l'Université Laval, fin des années 80), mais il est évident que l'arme à feu peut faire plus de dommages plus rapidement...

De plus, peut-on prévenir ce genre d'acte ignoble par une forme quelconque de détection au plan psychologique ? Ça reste presque utopique tellement c'est difficile à faire ou à prévoir. Alors comment peut-on éviter ce genre de fusillades ? La question reste entière...

Et j'espère que les écoles, même si le phénomène est déjà amorcé, ne deviendront pas des forteresses ultra-sécuritaires avec caméras, grillages et appareils de détection de métal, etc. Mais en même temps que j'écris, j'en viens à me dire que ça ne pourra qu'aller dans ce sens, faute d'autres moyens... La voie de la facilité ?

16 avril 2007

Lectorat

Déjà, j'étais tout surpris, le 24 février dernier, quand j'ai vu mon 1000e visiteur passer par ici. Bien sûr, le compteur avait été installé quelques mois avant ça et le blogue, lui, comptait 6 mois d'existence au total, à ce moment...

Voilà que un peu plus d'un mois et demi plus tard, le 2000e visiteur est passé par ici ce soir. Sans avoir la statistique précise, je peux dire que le 2e mille aura pris environ 2 fois moins de temps à passer que le 1er mille !

Merci à tous !

De plus, j'ai remarqué, en consultant mes statistiques sur google.com/analytics, que plusieurs visiteurs récents proviennent de chez Max que j'ai croisé au salon du livre, que j'ai été saluer en personne, et qui a mis un lien dans son billet écrit à la suite de ce salon du livre. Max se dit parfois surpris de voir qu'il est lu par plus de gens que les membres de sa famille et ses amis... C'est ça qui est intéressant sur la blogosphère : on ne sait pas qui passe par nos blogues, car la majorité ne laisse pas de traces. On ne peut connaître tout le monde, mais on peut savoir d'où ils viennent par contre, grâce à un outil de statistiques...

Ainsi, je sais que vous, chers lecteurs, provenez de partout sur le globe, avec une concentration plus forte au Québec, bien sûr, suivi de près par la France !

Continuez de me lire, c'est bien ;-) mais laissez-moi aussi vos coordonnées de blogues si le coeur vous en dit, afin que je puisse aller vous lire à mon tour ! C'est comme ça qu'on réussit à créer un maillage social intéressant !

Nigeria - quel pays...

Bien triste découverte hier en écoutant 5 sur 5... celle d'un pays où règne une corruption qui a fait en sorte que toutes les richesses que peut procurer le pétrole dans un pays aujourd'hui ont pu être ainsi détournées de sorte que le peuple n'en a jamais bénéficié. Un pays riche et un pays de misère...

Une situation à suivre, car ce pays est supposé avoir des élections (dites) démocratiques cette semaine, le 21 avril.

F1 - Bahrein

Contraste sur le podium hier où le Brésilien Felipe Massa (1er) côtoyait son coéquipier Kimi Raikkonen (3e). L'exubérance normale de Massa avait l'air ultra-extravagante à côté du visage de glace de Raikkonen. Ça m'a tout à coup rappelé le contraste Arielle Dombasle - Chantal Hébert à Tout le monde en parle en novembre dernier.

Un autre élément marquant : la performance de Lewis Hamilton. Le petit nouveau a battu un record : il est monté sur le podium (3e, 2e, 2e) à ses 3 premiers Grands Prix.

13 avril 2007

Le prix de la fécondation

Cette semaine, à Enjeux, une émission très intéressante (2 volets : 1 et 2) qui fait ressortir le débat qui existe entre Santé Canada et les cliniques de fertilité : vous l'aurez deviné, il s'agit de l'argent, ces petits billets verts souvent au coeur de plusieurs controverses ! Bien sûr, des valeurs morales guident aussi la réflexion dans cette histoire ! Et les couples, eux, voient passer le débat au-dessus de leurs têtes... ou sortent leur portefeuille pour aller ailleurs...

D'une part, Santé Canada veut que tous les donneurs canadiens soient des altruistes convaincus qui n'acceptent aucune rémunération. On veut que ce soit un DON, purement et simplement. On veut éviter le commerce humain sous toutes ses formes : l'objectif est louable, du point de vue de l'éthique pure.

Or, ailleurs, le don de semence est payant pour le donneur ou la donneuse... Ce qui vient de créer en quelque sorte un commerce international de la semence. Les Canadiens infertiles vont s'approvisionner ailleurs (USA, Mexique, etc.) Mais voilà que Santé Canada se propose d'interdire ce commerce avec l'étranger : les couples infertiles n'auront d'autres choix que de se tourner vers l'adoption si ça continue.

Le problème avec ces voeux pieux, c'est que le Canada est seul dans sa croisade. Et LA question qui tue (comme dirait Guy-A) : est-ce que donner de sa semence reproductrice est monnayable ou non ? Commerce-t-on l'humain comme dans un trafic d'organes, par exemple, quand on donne de sa semence ? Poser la question n'est pas nécessairement y répondre, car la réponse n'est pas aussi simple que la question !

Un élément intéressant dans le reportage apportait une partie de réponse : on ne paye pas pour la semence en tant que telle, mais on dédommage le donneur pour le temps qu'il a consacré entre autres à l'«enquête préliminaire», pendant laquelle on s'informe de la santé génétique du donneur, en prélevant ici et là, etc. Chez la femme, le don d'ovule présuppose une anesthésie générale, précédée de la prise d'un stimulant hormonal favorisant la production d'ovules : ce ne sont pas des choses qui peuvent être faites complètement gratuitement sans aucune compensation dans le monde d'aujourd'hui...

Bref, le rêve de Santé Canada est beau sur papier, mais en pratique, il est très difficilement applicable ! Avec le taux d'infertilité qui augmente, dit-on, à cause de la pollution ou d'autres facteurs plus ou moins hypothétiques en cours de vérification, on pourrait être en droit de se demander ce qu'il adviendra de la population ou de la fécondation dans quelques décennies... Mais s'il y a un prix à payer au donneur (ou au vendeur, s'il reçoit rémunération !?!), quel doit-il être pour ne pas être qualifié d'exagéré ?

Le débat n'est pas clos !

10 avril 2007

Tout un service !

Ça y est ! En revenant du boulot, une belle surprise m'attendait !

La saga a commencé il y a quelques mois, alors que j'apprenais que ma "coquille" Chlorophylle en GORE-TEX était délaminée (Les couches superposées de la membrane avaient décollé, en quelque sorte, entre elles, créant des micro-plis dans le tissus de surface et amoindrissant la qualité du produit en diminuant ses propriétés). J'avais acheté ce manteau il y a environ 7 ans, presque à moitié prix, la couleur étant "démodée" (i.e. qu'elle appartenait à une série qui n'était plus produite, d'où la nécessité, pour le commerce, de s'en débarrasser...)

Cependant, la compagnie Chlorophylle (qui a perdu un peu de son lustre au fil des transactions et des changements dans l'entreprise depuis les 10 dernières années), en dépit d'une garantie à vie, ne pouvait plus échanger le produit, car un délai de 5 ans sorti je ne sais d'où était manifestement dépassé.

On m'a alors dit de m'adresser à la compagnie Gore directement.
La préposée, qui s'exprimait dans un excellent français (avec un léger accent, quand même), fut très collaboratrice. Elle m'a demandé d'expédier la coquille défectueuse pour examen, et m'A laissé entendre qu'elle serait vraisemblablement remplacée gratuitement, si l'examen confirmait ma version des faits, ce qui fut le cas. Après examen de la coquille Chlorophylle défectueuse, donc, la gentille préposée, Naomi, a téléphoné pour me dire d'aller magasiner et, surtout, essayer des coquilles différentes, de toutes marques, pourvu que la membrane soit fabriquée par Gore.

Quelques semaines plus tard (J'ai pris mon temps et les disponibilités à Québec sont parfois assez limitées pour ce genre de produit quand on n'est pas nécessairement en pleine saison, même si le produit peut facilement servir 12 mois par année !), je rappelle Naomi pour lui donner les modèles choisis par ordre de préférence. C'était il y a environ une semaine.

Aujourd'hui, le colis est arrivé à la maison et ma blonde m'avait soigneusement placé le nouveau manteau, bien en évidence près de la porte d'entrée !

Je suis très content de ce service que j'ai eu, et mon portefeuille est très content de l'investissement fait il y a 7 ans, investissement qui se voit rentabilisé au-delà de toute espérance, "grâce" à une défectuosité !

Le mystère des yeux...

À mon retour hier, j'avais un message, et surtout cette photo, de l'ami Stéphan qui m'attendait.

Ne reculant devant rien, Stéphan m'offre une preuve que ma théorie sur les yeux jaunes chez le chien n'est pas constante comme celle des yeux rouges chez les humains. On dirait dans l'exemple ci-dessus que le jaune ne semble pas être une couleur constante. En effet, notre chien précédent avait un reflet jaune très évident. Celui-ci a un reflet bleu clair très concentré au centre et, comme le dit Stéphan, il ne porte pas de lentilles, colorées ou non !

Je cherche donc encore. Si vous voulez garnir mon échantillonage, envoyez-moi vos photos de chien prises avec un reflet de flash dans les yeux et nous comparerons !

05 avril 2007

L'Affaire Neufchatel - précisions suspendues...

Plusieurs d'entre nous ont lu aujourd'hui, à la Une du jounal Le Soleil, de Québec, ce que j'appelle l'Affaire Neufchatel ou l'Affaire PEI de Neufchatel.

Comme enseignant (au PEI en plus), j'ai lu rapidement et avec intérêt l'article en question. J'ai compris sur le coup que des élèves, dans un écoeurement général ou généralisé, étaient allés trop loin dans leurs commentaires. La liberté d'expression possède, comme toute liberté, ses limites. On peut dénoncer quelque chose, mais on doit le faire avec un minimum d'exigences et de compétence(s)...

En scrutant un peu plus l'article (ou les articles, voir ici et ici également) et en tentant de comprendre la situation, je suis parfois tombé sur un agencement de phrases plus ou moins complexe ou, disons plus précisément, déroutant, tant par un certain manque de rigueur que par la disposition des paragraphes. Ainsi, on aligne deux répliques, une d'un collègue de travail, l'autre d'un élève de Neufchatel, presque comme s'il s'agissait de la même personne qui parle, ou comme s'il s'agissait de deux personnes de la même école, ce qui n'est pas du tout le cas. Faut presque relire deux ou trois fois pour être sûr. Allô la confusion !

Comme le souligne CFD, il y aussi des erreurs de terminologie qui prêtent à de mauvaises interprétations, surtout pour les néophytes des technologies...

Finalement, à l'instar de CFD, j'ai trouvé pas mal d'information chez mon collègue qui a activement participé à une discussion qui dure (sporadiquement) depuis plus d'un an maintenant à ce sujet. Beaucoup plus instructif que la gibelotte, concoctée probablement très rapidement, pour aller sous presse vite vite vite (Ça presse !), du Soleil d'aujourd'hui.

04 avril 2007

MP3 vs lecteur...


Il y a une chose qui m'énerve royalement depuis un temps, c'est l'emploi du "mot" MP3 en lieu et place de "lecteur MP3" ! Le MP3 est un type de fichier numérique, utilisé pour transporter de la musique compressée (ratio avoisinant le 10:1). Le lecteur MP3 est un appareil qui peut lire ces fichiers, et parfois d'autres types de fichiers, comme dans le cas du iPod, par exemple !

Alors dans ce contexte, un Mp3 désigne, par raccourci, un fichier de type MP3. Et un lecteur MP3 désigne l'appareil... C'est pourtant pas sorcier du tout, non ?

Je remarque souvent que ce sont des personnes connaissant moins ce type de données et ce type d'appareils qui emploient ce "mot" MP3 de la sorte. Mais mon échantillonage est trop faible pour arriver à une conclusion décente ici.

Si on veut raccourcir ou simplifier l'appellation "lecteur MP3", on pourrait, à l'instar de Frigidaire pour désigner un réfrigérateur, ou encore Kleenex pour désigner un mouchoir en papier, utiliser une marque populaire de lecteurs MP3 pour les désigner tous. Ainsi on aurait des iPod, les véritables, de marque iPod, fabriqués par Apple, et les autres, faussement appelés iPod, même si ce sont des lecteurs MP3 d'autres marques (souvent imitatrices, mais jamais égalées ;-)

Par contre, je sais aussi que le "mot" DVD s'est imposé, lui, toujours à l'usage, autant pour désigner l'appareil lisant les disques de ce type que le disque lui-même. Mais j'ai moins entendu le "mot" CD pour désigner un simple lecteur de CD, ou un graveur...

Amusant la langue française d'usage et l'informatique et la technologie !

01 avril 2007

Magasinage un peu spécial...

L'été passé, notre piscine hors terre, faussement appelée "gonflable" (une Tempo, comme les abris, âgée de x années - x = déjà là avec la maison), nous a abandonnés.

Quelque part en août, on a commencé à magasiner, mais, finalement, on n'a rien fait, rien acheté, trop découragés par la série d'imbécillités que l'on s'est fait dire. Chacun a LE produit idéal et tous les autres ne vendent que de la m... C'est presque une citation textuelle ! Décourageant. Et quand on ose poser des questions que je qualifie humblement d'intelligentes, on se fait carrément répondre "Je ne sais pas, mais à quoi bon ? C'est pas important !" ou bien on nous dit un paquet de conneries, toutes plus fausses les unes que les autres. Désolant ! Le pire du pire : un "vendeux" chez Club Piscine qui sautait à pied joint sur un montant placé par terre pour nous prouver que SA résine était LA meilleure et que les autres ne valaient absolument rien... De plus en plus grotesque !

Alors hier, on décide de reprendre là où on a laissé, dépités, l'été passé. Un premier endroit où c'était pas pire. La madame n'était pas toujours au courant de certains détails, mais elle n'était pas la championne de la connerie, loin de là. Un deuxième endroit où je tombe sur un vendeur d'expérience (dixit lui-même : et ça paraissait, surtout sur l'ordi ;-)... On le voit dans les pubs ces temps-ci avec le reste de l'équipe du commerce en question. Il sait mettre en valeur son produit, mais sans tomber dans les excès burlesques... Mais le prix, alors : quelques centaines de dollars plus cher que le premier commerce visité. Pas attirant pour le portefeuille.

Finalement, on arrive à un troisième magasin. Qualité du produit semble meilleure. Vendeur très neutre, ne semble pas souffrir du complexe de supériorité qui affecte certains commerces de piscines. Arrive le prix qui sera sans doute le plus élevé des trois : eh bien non ! Prix se situant entre les deux précédents, grâce à une promotion assez béton. Parfait ! On achète ! Pas besoin d'aller chez Club Piscine et de risquer de tomber sur l'énergumène de l'été passé ;-)

On a peut-être acheté vite, mais faut dire que l'expérience de l'été passé aidait à poser les bonnes questions plus rapidement... Reste à attendre l'installation, quelque part vers la fin mai. D'ici quelques semaines, j'aurai hâte un peu !