20 novembre 2007

Quantifier le qualitatif...

Idée en l'air comme ça, qui m'est venue cet après-midi :
vous connaissez peut-être le petit «jeu» suivant (voir image) qui n'est pas vraiment relié aux mathématiques, mais plutôt à la lecture, à la description et à la façon d'écrire quelque chose, des concepts beaucoup plus linguistiques que mathématiques au départ. Le principe est simple pour ceux qui ne le connaîtraient pas : chaque ligne «décrit» ce que l'on voit à la ligne précédente... mais on l'écrit en chiffres, sans aucune lettre.

Conclusion : il est aussi cohérent d'essayer de faire des moyennes avec ce «tableau» de chiffres que de faire des moyennes avec des nombres sortis d'un chapeau ministériel et qui sont supposés «traduire»*, en langage compréhensif pour gens supposément ignorants, des qualitatifs décrivant le niveau d'atteinte d'une compétence...
Fallait que je le mentionne en passant !
*Traduction dans le sens des traductions automatiques qu'on voit parfois sur le Net. Exemple le plus loufoque à vie pour moi : Strawberry fields forever, des Beatles, traduit par «Gisement de fraises pour toujours» (sic) !

5 commentaires:

Renart Léveillé a dit...

Très bonne illustration. Mais je peux t'avouer que la logique du tableau n'est pas évidente sur le coup... ça m'a bien pris quelques secondes pour comprendre!

Sylvain a dit...

C'était le but... juste pour jouer un peu ! Peut-être aurais-je dû un peu mieux expliquer pareil...

Missmath a dit...

Inutile de te dire qu'avec un tel titre, j'arrive au pas de course !!!

Je retiens pour l'image la traduction de Gisement de fraises pour toujours. La moyenne sur les compétences, c'est ça. Ça donne une idée, mais ça ne donne pas l'idée.

Et, pour l'enthousiasme de tes lecteurs, le petit jeu cache de belles mathématiques. On peut en effet démontrer que la suite ne contiendra jamais de 4. Ah... me direz-vous, ces matheux, toujours préoccupés par les choses essentielles de la vie. Eh oui !

Renart Léveillé a dit...

Nah... c'est bien de travailler ses neurones!

Sylvain a dit...

@missmath : «On peut en effet démontrer que la suite ne contiendra jamais de 4. Ah... me direz-vous, ces matheux, toujours préoccupés par les choses essentielles de la vie. Eh oui !»

Eurêka ! Je l'savais que quelqu'un (de matheux) pourrait trouver des maths là-dedans. J'avais effectivement constaté qu'il n'y a jamais de 4, mais je serais incapable de le démontrer autrement que par l'exemple de trop nombreuses lignes... Ne me manque que la démonstration ;-) (Un billet sur ton blogue ?)

Je soupçonne aussi, à vue de nez, qu'on pourait faire une suite logique du ombre de chiffres par lignes : ici dans l'exemple, on a 1-2-2-4-6-6-8-10, etc. Peut-être pas non plus... Ça resterait à voir... ou à examiner plus en profondeur.

Pour le titre, j'avais pensé au contenu d'un billet sur ton blogue en l'écrivant :-)