Aujourd'hui, 31-08, LE Blog's day, ça fait exactement 3 ans que dure mon aventure bloguesque. Bien entendu, j'ai pris une «énôrme» pause cet été, après avoir acheté mon nom de domaine en juin et commencé trop lentement mon déménagement de blogue un peu plus "chez moi"...
NOUVELLE ADRESSE = www.sylvainberube.com ou encore www.slyberu.com
Ainsi, pour fêter mes 3 années d'écriture sur mon blogue, je dédouble ce billet, puisqu'il fera la transition entre mon nouveau chez moi et mon ancien sur Blogger.
Je laisse le blogue sur Blogger ouvert (et je le redirigerai éventuellement vers mon nouveau chez moi), tout en y spécifiant où je suis rendu. Chers lecteurs qui me lisez grâce aux fils RSS, vous devrez remettre vos signets à jour. J'espère que vous serez très nombreux à me suivre.
Il me reste tant de choses auxquelles m'initier pour compléter ce changement que vous pourrez constater au fil des jours, semaines, mois qui vont suivre, ces changements.
Le premier en lice est de réussir à m'installer un thème que j'aime vraiment. Lisez ainsi que je n'aime pas trop celui-ci, même si, enfin diront certains dont moi-même, j'abandonne l'écriture blanche sur fond noir :-)
Alors ne me reste qu'à me discipliner pour écrire plus régulièrement, car même si Twitter permet de hacher le temps plus menu et me permet ainsi de générer presque instantanément de courts textes de 140 caractères et moins, j'ai encore et toujours besoin du blogue pour approfondir mes réflexions et autres divagations !
31 août 2009
04 juillet 2009
Déménagement
Rassurez-vous... ou rassurez-moi (!) Je n'ai pas changé de lieu de résidence le 1er juillet dernier. Je me suis plutôt contenté de commencer mes vacances par un renouvellement intérieur complet, gracieuseté d'une petite maladie de rien du tout qui vous jette son homme complètement par terre en nettoyant le système digestif bien malgré nous ;-/
Je veux en fait commencer à vous parler du DÉMÉNAGEMENT DE MON BLOGUE !
J'ai commencé à "faire les boites" en juin, comme dans le cas d'un déménagement traditionnel. Mais, chez moi, le temps consacré au blogue se déroulant vraiment de façon inversement proportionnelle aux nanosecondes qui caractérisent nos appareils technologiques, le déménagement n'est pas encore complété.
La plateforme bloguesque est choisie, mais pas le thème, encore moins les modifications inévitables à faire sur celui-ci, question de le mettre un peu à notre main. Je m'hébergerai aussi, dorénavant, ayant aussi acheté un nom de domaine...
Alors avant de vous dévoiler publiquement ce nouveau chez-moi, il reste bien du pain sur la planche, ouvrage que je compte faire au cours de la saison lente, supposément chaude et ensoleillée, ce qui enlève encore du temps pour utiliser nos appareils technologiques. J'ai bien un ordi portable, mais dehors, ça ne me tente pas... À moins que quelqu'un ne me fabrique un portable utilisable dans la piscine...
Assez rêvé. Côté température, on est aux antipodes de cet été idéal... encore cette année. Alors après le ménage réel dans la maison (J'avais des tonnes de paperasses à classer, grrrr !), je vais entreprendre le ménage de mon ordi, puis faire faire la réparation de celui-ci (un graveur récalcitrant, encore sous garantie, qui refuse de faire ce pour quoi il a été conçu, re-grrrr !)
À travers tout ça et au moins un voyage de pêche, je vais bricoler par temps perdu sur mon nouveau blogue dont je vous donnerai alors l'adresse, une fois les travaux complétés, en plus de temps que prévu, mais sans dépassement de coûts, contrairement aux mégaprojets gouvernementaux ;-)
Et d'avance, je tiens à remercier un ami de précieux conseil, surtout au plan technique : Merci Martin !
À+
Je veux en fait commencer à vous parler du DÉMÉNAGEMENT DE MON BLOGUE !
J'ai commencé à "faire les boites" en juin, comme dans le cas d'un déménagement traditionnel. Mais, chez moi, le temps consacré au blogue se déroulant vraiment de façon inversement proportionnelle aux nanosecondes qui caractérisent nos appareils technologiques, le déménagement n'est pas encore complété.
La plateforme bloguesque est choisie, mais pas le thème, encore moins les modifications inévitables à faire sur celui-ci, question de le mettre un peu à notre main. Je m'hébergerai aussi, dorénavant, ayant aussi acheté un nom de domaine...
Alors avant de vous dévoiler publiquement ce nouveau chez-moi, il reste bien du pain sur la planche, ouvrage que je compte faire au cours de la saison lente, supposément chaude et ensoleillée, ce qui enlève encore du temps pour utiliser nos appareils technologiques. J'ai bien un ordi portable, mais dehors, ça ne me tente pas... À moins que quelqu'un ne me fabrique un portable utilisable dans la piscine...
Assez rêvé. Côté température, on est aux antipodes de cet été idéal... encore cette année. Alors après le ménage réel dans la maison (J'avais des tonnes de paperasses à classer, grrrr !), je vais entreprendre le ménage de mon ordi, puis faire faire la réparation de celui-ci (un graveur récalcitrant, encore sous garantie, qui refuse de faire ce pour quoi il a été conçu, re-grrrr !)
À travers tout ça et au moins un voyage de pêche, je vais bricoler par temps perdu sur mon nouveau blogue dont je vous donnerai alors l'adresse, une fois les travaux complétés, en plus de temps que prévu, mais sans dépassement de coûts, contrairement aux mégaprojets gouvernementaux ;-)
Et d'avance, je tiens à remercier un ami de précieux conseil, surtout au plan technique : Merci Martin !
À+
30 mai 2009
The Twitter Power
ou Comment faire du vrai Web 2.0 collaboratif et s'enrichir mutuellement par l'échange.
La réflexion que je me fais de l'outil Twitter depuis quelque temps me fait dire que, pour réussir, Twitter doit ABSOLUMENT passer par un véritable échange.
Exemples:
-1-
Dernièrement, à l'annonce du colloque automnal du CEFRIO sur ce qu'on appelle par endroits la "Génération C", je me plaignais des frais trop grands pour les enseignants qui, à mon avis, devraient pouvoir suivre ce colloque qui promet d'être intéressant. Les enseignants vivent dans une réalité qui est loin de la réalité de style corporatif dans laquelle vivent beaucoup d'organismes... Les moyens dont on dispose alors sont aux antipodes les uns par rapport aux autres...
Quelqu'un me suggère quelques minutes plus tard de contacter @jsgrenon, ce que je fais. Il me promet des efforts pour réduire ces frais d'inscription élevés, ce qu'il a réussi à faire quelques heures (un jour ou deux maximum) plus tard. La solution n'est pas parfaite quand on connait les budgets plus que limités auxquels font face les profs (c'est loin d'être la SODEC dans nos écoles... Voir 1, 2, 3), mais je qualifie cette démarche de coup de pouce dans la bonne direction...
Chacun a été amené à comprendre un tant soit peu la réalité de l'autre au cours de cet ÉCHANGE sur Twitter ! La clé est dans l'échange !
(Mise à jour à venir, ici ? - à suivre)
-2-
L'équipe de Ricardo Larrivée, le cuisinier qui oeuvre à la SRC, a son compte Twitter depuis quelque temps. (Bizarrement, pas de lien vers ce compte Twitter sur le site de la SRC, mais quand on sait comment la SRC "JOUE" au Web 2.0 sans l'être...) Souvent, ce compte Twitter met des liens vers des recettes, point final. Enfin, c'ÉTAIT point final jusqu'à ce vendredi fatidique où l'équipe, selon @ricardocuisine, a vécu un bogue qui a fait en sorte qu'on décide à ce moment de republier quelques fois de suite les mêmes tweets (ou gazouillis, si vous insistez!).
Il n'en fallut pas plus pour que quelques-uns, dont moi, mettions en doute cette pratique qui s'apparente plus à la simple diffusion (Web 1.0) ou "broadcast" (Voire même "spam" si la répétition eût été plus grande), qu'à l'échange véritable.
@ricardocuisine a appris vite la "leçon" servie ce jour-là et, juste ce vendredi-là, j'ai eu plus d'échanges avec @ricardocuisine qu'avec tout autre secteur de la SRC dans les ANNÉES précédentes (Voir ici entre autres : saga Silverlight et les Mac - jamais reçu ne serait-ce qu'un accusé-réception...). Bravo à ces gens qui ont vite compris que la clé est dans l'échange.
-3-
Cette fois, ce n'est pas l'outil Twitter qui est en première scène, mais c'est via Twitter que j'ai appris l'histoire. L'affaire Bixi a beaucoup fait jaser sur le Web 2.0, et pour cause: on est allé à l'encontre des principes de base du Web 2.0, soit l'échange entre des gens, des gens véritables. Dans ce cas-là, en lieu et place, on a inventé des personnages, les faisant passer pour réels. On leur a créé un faux blogue et de faux comptes Facebook. Des gens mordant à l'hameçon sont devenus les amis de ces fausses personnes, etc.
Certains amateurs de pub ont crié au génie, mais personnellement, c'est le côté "moral" ou "éthique" de la chose que j'ai trouvé condamnable. Alors au lieu du cri-au-génie, j'ai plutôt opté pour "cry-o-génie", dans le sens qu'il faut refroidir ces pratiques pour les éliminer, à mon humble avis... La publicité peut utiliser beaucoup de subterfuges, et elle en utilise déjà beaucoup (trop?). Mais je crois qu'il y a des limites qu'il nous faut établir clairement et, par la suite, viser à les faire respecter, ce qu'on a de la misère à faire, entre autres avec les pubs s'adressant aux enfants...
Encore ici, la clé est dans l'échange, mais l'échange véritable, pas un échange déguisé via des firmes de communication cachées sous le masque :-(
-4-
Via le Web 2.0 (les Blogues, Twitter, etc.), j'ai connu des gens avec qui je développe des relations réelles. Le Web n'est pas ou n'est plus virtuel. J'ai même vendu à de ces connaissances Web des billets pour un concert où j'oeuvrais comme musicien récemment. D'autres personnes viennent me voir quand elles sont de passage à Québec. D'autres encore appuient mes embryonnaires projets TIC-éducation et leur donnent un rayonnement insoupçonné au départ (J'y reviendrai dans un autre billet... plus tard...)
Bref, tout concourt à me faire croire, preuves à l'appui, que la clé est dans l'échange. Continuons cette collaboration, même si le temps vient imposer sa limite et faire en sorte qu'on ne peut être partout, ni tout lire ! Encore moins répondre à tout...
En même temps, je ne suis pas naïf : y'aura bien un "marketeux"(1) qui, un jour, va trouver moyen d'encore mieux déguiser une diffusion en pseudo-véritable échange... Mais nous veillerons au grain !
(1) Dans CE cas-là, il y a un sens péjoratif ou négatif...
La réflexion que je me fais de l'outil Twitter depuis quelque temps me fait dire que, pour réussir, Twitter doit ABSOLUMENT passer par un véritable échange.
Exemples:
-1-
Dernièrement, à l'annonce du colloque automnal du CEFRIO sur ce qu'on appelle par endroits la "Génération C", je me plaignais des frais trop grands pour les enseignants qui, à mon avis, devraient pouvoir suivre ce colloque qui promet d'être intéressant. Les enseignants vivent dans une réalité qui est loin de la réalité de style corporatif dans laquelle vivent beaucoup d'organismes... Les moyens dont on dispose alors sont aux antipodes les uns par rapport aux autres...
Quelqu'un me suggère quelques minutes plus tard de contacter @jsgrenon, ce que je fais. Il me promet des efforts pour réduire ces frais d'inscription élevés, ce qu'il a réussi à faire quelques heures (un jour ou deux maximum) plus tard. La solution n'est pas parfaite quand on connait les budgets plus que limités auxquels font face les profs (c'est loin d'être la SODEC dans nos écoles... Voir 1, 2, 3), mais je qualifie cette démarche de coup de pouce dans la bonne direction...
Chacun a été amené à comprendre un tant soit peu la réalité de l'autre au cours de cet ÉCHANGE sur Twitter ! La clé est dans l'échange !
(Mise à jour à venir, ici ? - à suivre)
-2-
L'équipe de Ricardo Larrivée, le cuisinier qui oeuvre à la SRC, a son compte Twitter depuis quelque temps. (Bizarrement, pas de lien vers ce compte Twitter sur le site de la SRC, mais quand on sait comment la SRC "JOUE" au Web 2.0 sans l'être...) Souvent, ce compte Twitter met des liens vers des recettes, point final. Enfin, c'ÉTAIT point final jusqu'à ce vendredi fatidique où l'équipe, selon @ricardocuisine, a vécu un bogue qui a fait en sorte qu'on décide à ce moment de republier quelques fois de suite les mêmes tweets (ou gazouillis, si vous insistez!).
Il n'en fallut pas plus pour que quelques-uns, dont moi, mettions en doute cette pratique qui s'apparente plus à la simple diffusion (Web 1.0) ou "broadcast" (Voire même "spam" si la répétition eût été plus grande), qu'à l'échange véritable.
@ricardocuisine a appris vite la "leçon" servie ce jour-là et, juste ce vendredi-là, j'ai eu plus d'échanges avec @ricardocuisine qu'avec tout autre secteur de la SRC dans les ANNÉES précédentes (Voir ici entre autres : saga Silverlight et les Mac - jamais reçu ne serait-ce qu'un accusé-réception...). Bravo à ces gens qui ont vite compris que la clé est dans l'échange.
-3-
Cette fois, ce n'est pas l'outil Twitter qui est en première scène, mais c'est via Twitter que j'ai appris l'histoire. L'affaire Bixi a beaucoup fait jaser sur le Web 2.0, et pour cause: on est allé à l'encontre des principes de base du Web 2.0, soit l'échange entre des gens, des gens véritables. Dans ce cas-là, en lieu et place, on a inventé des personnages, les faisant passer pour réels. On leur a créé un faux blogue et de faux comptes Facebook. Des gens mordant à l'hameçon sont devenus les amis de ces fausses personnes, etc.
Certains amateurs de pub ont crié au génie, mais personnellement, c'est le côté "moral" ou "éthique" de la chose que j'ai trouvé condamnable. Alors au lieu du cri-au-génie, j'ai plutôt opté pour "cry-o-génie", dans le sens qu'il faut refroidir ces pratiques pour les éliminer, à mon humble avis... La publicité peut utiliser beaucoup de subterfuges, et elle en utilise déjà beaucoup (trop?). Mais je crois qu'il y a des limites qu'il nous faut établir clairement et, par la suite, viser à les faire respecter, ce qu'on a de la misère à faire, entre autres avec les pubs s'adressant aux enfants...
Encore ici, la clé est dans l'échange, mais l'échange véritable, pas un échange déguisé via des firmes de communication cachées sous le masque :-(
-4-
Via le Web 2.0 (les Blogues, Twitter, etc.), j'ai connu des gens avec qui je développe des relations réelles. Le Web n'est pas ou n'est plus virtuel. J'ai même vendu à de ces connaissances Web des billets pour un concert où j'oeuvrais comme musicien récemment. D'autres personnes viennent me voir quand elles sont de passage à Québec. D'autres encore appuient mes embryonnaires projets TIC-éducation et leur donnent un rayonnement insoupçonné au départ (J'y reviendrai dans un autre billet... plus tard...)
Bref, tout concourt à me faire croire, preuves à l'appui, que la clé est dans l'échange. Continuons cette collaboration, même si le temps vient imposer sa limite et faire en sorte qu'on ne peut être partout, ni tout lire ! Encore moins répondre à tout...
En même temps, je ne suis pas naïf : y'aura bien un "marketeux"(1) qui, un jour, va trouver moyen d'encore mieux déguiser une diffusion en pseudo-véritable échange... Mais nous veillerons au grain !
(1) Dans CE cas-là, il y a un sens péjoratif ou négatif...
Catégories:
Blogosphère,
Internet,
Société,
Technologie,
vers_education_deuxpointzero
19 mai 2009
Les maladies des systèmes d'éducation
Formidablement bien dénoncées par Grand Corps Malade. Plusieurs parallèles peuvent être faits avec le Québec, malgré une façon différente d'administrer le tout... Il est temps que d'autres acteurs hors système d'éducation commencent à voir des choses !
13 mai 2009
Quel talent ! (+souvenir ;-)
Nouvel arrangement pour revisiter la chanson I'll be over you de Toto.
Remarquez comment la guitare est accordée: la grosse corde donne un DO au lieu d'un MI !
PETITE ÉTUDE comparative suit :
Version avec l'arrangement original aux environ de 1986 :
Version live de 1990 :
Bien sûr, il existe plusieurs autres versions "guitaristiques" avec des guitaristes un peu moins jeunes que notre "ami" ci-dessus... Juste à chercher "I'll be over you cover" sur YouTube !
Remarquez comment la guitare est accordée: la grosse corde donne un DO au lieu d'un MI !
PETITE ÉTUDE comparative suit :
Version avec l'arrangement original aux environ de 1986 :
Version live de 1990 :
Bien sûr, il existe plusieurs autres versions "guitaristiques" avec des guitaristes un peu moins jeunes que notre "ami" ci-dessus... Juste à chercher "I'll be over you cover" sur YouTube !
03 mai 2009
West Side Story, par CaphARTnaum !
Pour une 6e année (Déjà?!), la troupe CaphARTnaum, composée d'élèves de 1re à 5e secondaire, dirigés de main de maître par Mélissa Tardif (et sa nouvelle adjointe Maude Cossette), nous ont présenté une comédie musicale haute en couleurs et riche en émotions de toutes sortes, cette fin de semaine, à l'auditorium Jean-Pierre-Tremblay du Campus Notre-Dame-de-Foy. Cette année, donc, on avait choisi de nous présenter l'adaptation de West Side Story, ce Roméo et Juliette américain des temps modernes sur fond de gang de rue des années 1960 (Les Jets et les Sharks dans ce cas-ci), comédie musicale qui est encore jouée à Broadway.
Le spectacle était tout simplement époustouflant... J'y assistais hier soir, appareil photo à la main, question de remplir ma carte de 1 Go de 600 photos (Vive le numérique: on extraira ce qui sera bon de tout ça ;-)) Ainsi, on nous a fait passer à travers une gamme d'émotions, qui atteint son paroxysme dans une finale dont l'intensité traduit jusqu'où peut aller la bêtise humaine lorsque la haine prime sur tout et finit par détruire l'amour même. Par la suite, on nous faisait ressentir, et vivre, une hymne à la Paix, avec des accents d'Imagine, la chanson-culte de John Lennon. Les larmes étaient alors au rendez-vous, celles qui montaient toutes seules avec les sentiments éprouvés (tout le public était alors complètement "embarqué" dans l'histoire !), mais aussi celles de toute la troupe qui en était à sa dernière de 4 représentations... Bizarre, mais quelques unes de mes photos de ce point culminant sont floues: j'avais un peu de misère à y voir clair, dans cet objectif... (!)
J'ai beaucoup aimé toute la prestation en général et plusieurs moments forts en particulier.
Signalons en passant la chorégraphie Jets-Sharks de la 1re partie, où nous n'avions pas assez de 2 yeux pour tout voir, et de 2 oreilles pour tout entendre du montage de pièces musicales où se mêlent les styles, selon l'alternance des gangs en vedette. Chapeau aux chorégraphes ici. Et chapeau à Mélissa pour le choix des pièces musicales :-)
Comme autres moments, je pense aussi à la performance toujours très solide de Jordane Labrie qui, je me répète, pourrait facilement faire carrière en chanson un bon jour, selon ce qu'elle voudra bien faire de ce talent vraiment exceptionnel ! Il faut surtout continuer à nous éblouir, Jordane, c'est garanti !
Je mentionne aussi les performances d'acteurs de Tony (Charles Fortier) et de Bernardo (Simon Bélanger-Fortin: de belles découvertes pour moi en tant que talents de comédiens. Un peu moins, par contre, en ce qui concerne la performance vocale, mais on ne peut pas être parfait en tout :-)
Une autre performance solide et digne de mention, car c'était sa 5e (et son "chant du cygne du secondaire"), est celle de Marie-Pier Nadeau, dont j'ai aussi déjà parlé ici. Marie-Pier ne crève pas l'écran, car on est en direct, mais elle occupe la scène sous tous les plans. Un gros bravo, simplement, pour une performance exceptionnellement éblouissante. Marie-Pier a même su, avec Jordane, pallier le "manque de bande sonore" soudain (un problème technique hors de tout contrôle est survenu), en continuant a capella un duo difficile au plan vocal, encore plus dur sans musique. Cette capacité de faire face à une situation complexe a tellement été bien exploitée que je pensais au début qu'il y avait un bout sans musique dans cette pièce (!).
D'ailleurs, le degré de difficulté en ce qui concerne le chant avait été poussé un cran plus loin cette année avec des mélodies complexes qui changent souvent de tonalité: quelque chose de vraiment pas évident à exécuter, même pour des professionnels, alors imaginez avec des élèves de 14 à 17 ans environ, dont la voix n'a souvent pas fini de se placer.
Un dernier moment auquel je pense est celui où on a intégré une adaptation en français d'une chanson de Justin Timberlake (pour laquelle j'avais à réaliser la bande sonore). Hier, j'ai pu entendre les paroles qu'on y avait mises, mais aussi ressentir l'ambiance qu'on a réussi à dégager de cette pièce qui arrive dans la comédie musicale après un trop plein d'émotions à la suite des meurtres survenus lors de la bagarre qui tourne mal...
Je m'en voudrais aussi de ne pas souligner la présence d'un vrai musicien, cette année. En effet, Mélissa s'était adjoint les services d'un guitariste, Sébastien Tremblay, qui avait aussi un rôle à jouer dans l'histoire en plus d'assurer certaines transitions entre les scènes.
Je suis bien conscient que j'oublie plusieurs personnes ou moments appréciables de la comédie musicale. Ce texte ne se voulait surtout pas exhaustif ;-) En conclusion, je dirais que maintenant que le standard de qualité est rendu aussi loin pour ce genre d'événements, il resterait à trouver une salle mieux équipée et avec une scène plus grande où les merveilleux décors (conçus par "le clan Tardif", comme les a appelés le directeur adjoint hier soir) pourrait trouver un peu plus d'espace pour se faire valoir encore mieux :-)
Chapeau donc, à toute l'équipe, aux élèves, aux nombreux aides de toutes sortes, à Mélissa et celles qui l'ont aidée de plus près: il faut énormément de talent au départ pour penser à régler au quart de tour tout ce que peut représenter une entreprise si complexe qu'est la réalisation d'une comédie musicale, le tout en moins d'un an ! Bravo encore une fois :-)
Le spectacle était tout simplement époustouflant... J'y assistais hier soir, appareil photo à la main, question de remplir ma carte de 1 Go de 600 photos (Vive le numérique: on extraira ce qui sera bon de tout ça ;-)) Ainsi, on nous a fait passer à travers une gamme d'émotions, qui atteint son paroxysme dans une finale dont l'intensité traduit jusqu'où peut aller la bêtise humaine lorsque la haine prime sur tout et finit par détruire l'amour même. Par la suite, on nous faisait ressentir, et vivre, une hymne à la Paix, avec des accents d'Imagine, la chanson-culte de John Lennon. Les larmes étaient alors au rendez-vous, celles qui montaient toutes seules avec les sentiments éprouvés (tout le public était alors complètement "embarqué" dans l'histoire !), mais aussi celles de toute la troupe qui en était à sa dernière de 4 représentations... Bizarre, mais quelques unes de mes photos de ce point culminant sont floues: j'avais un peu de misère à y voir clair, dans cet objectif... (!)
J'ai beaucoup aimé toute la prestation en général et plusieurs moments forts en particulier.
Signalons en passant la chorégraphie Jets-Sharks de la 1re partie, où nous n'avions pas assez de 2 yeux pour tout voir, et de 2 oreilles pour tout entendre du montage de pièces musicales où se mêlent les styles, selon l'alternance des gangs en vedette. Chapeau aux chorégraphes ici. Et chapeau à Mélissa pour le choix des pièces musicales :-)
Comme autres moments, je pense aussi à la performance toujours très solide de Jordane Labrie qui, je me répète, pourrait facilement faire carrière en chanson un bon jour, selon ce qu'elle voudra bien faire de ce talent vraiment exceptionnel ! Il faut surtout continuer à nous éblouir, Jordane, c'est garanti !
Je mentionne aussi les performances d'acteurs de Tony (Charles Fortier) et de Bernardo (Simon Bélanger-Fortin: de belles découvertes pour moi en tant que talents de comédiens. Un peu moins, par contre, en ce qui concerne la performance vocale, mais on ne peut pas être parfait en tout :-)
Une autre performance solide et digne de mention, car c'était sa 5e (et son "chant du cygne du secondaire"), est celle de Marie-Pier Nadeau, dont j'ai aussi déjà parlé ici. Marie-Pier ne crève pas l'écran, car on est en direct, mais elle occupe la scène sous tous les plans. Un gros bravo, simplement, pour une performance exceptionnellement éblouissante. Marie-Pier a même su, avec Jordane, pallier le "manque de bande sonore" soudain (un problème technique hors de tout contrôle est survenu), en continuant a capella un duo difficile au plan vocal, encore plus dur sans musique. Cette capacité de faire face à une situation complexe a tellement été bien exploitée que je pensais au début qu'il y avait un bout sans musique dans cette pièce (!).
D'ailleurs, le degré de difficulté en ce qui concerne le chant avait été poussé un cran plus loin cette année avec des mélodies complexes qui changent souvent de tonalité: quelque chose de vraiment pas évident à exécuter, même pour des professionnels, alors imaginez avec des élèves de 14 à 17 ans environ, dont la voix n'a souvent pas fini de se placer.
Un dernier moment auquel je pense est celui où on a intégré une adaptation en français d'une chanson de Justin Timberlake (pour laquelle j'avais à réaliser la bande sonore). Hier, j'ai pu entendre les paroles qu'on y avait mises, mais aussi ressentir l'ambiance qu'on a réussi à dégager de cette pièce qui arrive dans la comédie musicale après un trop plein d'émotions à la suite des meurtres survenus lors de la bagarre qui tourne mal...
Je m'en voudrais aussi de ne pas souligner la présence d'un vrai musicien, cette année. En effet, Mélissa s'était adjoint les services d'un guitariste, Sébastien Tremblay, qui avait aussi un rôle à jouer dans l'histoire en plus d'assurer certaines transitions entre les scènes.
Je suis bien conscient que j'oublie plusieurs personnes ou moments appréciables de la comédie musicale. Ce texte ne se voulait surtout pas exhaustif ;-) En conclusion, je dirais que maintenant que le standard de qualité est rendu aussi loin pour ce genre d'événements, il resterait à trouver une salle mieux équipée et avec une scène plus grande où les merveilleux décors (conçus par "le clan Tardif", comme les a appelés le directeur adjoint hier soir) pourrait trouver un peu plus d'espace pour se faire valoir encore mieux :-)
Chapeau donc, à toute l'équipe, aux élèves, aux nombreux aides de toutes sortes, à Mélissa et celles qui l'ont aidée de plus près: il faut énormément de talent au départ pour penser à régler au quart de tour tout ce que peut représenter une entreprise si complexe qu'est la réalisation d'une comédie musicale, le tout en moins d'un an ! Bravo encore une fois :-)
27 avril 2009
Malbouffe et écoles - jusqu'où aller ?
(Plus de 2 semaines sans écrire ici... je me néglige... au profit de Twitter qui permet de hacher le temps plus menu. Justement, nous nous posions la question hier, une blogueuse et moi... Billet à venir, mais quand, je ne le sais pas !)
Sur Twitter, donc, en fin de semaine, entre deux bonnes bouffées de soleil chaud, presque trop chaud pour moi (je sais, je suis chiâleux à mes heures ;-)) nous avons eu une discussion à ce sujet: la malbouffe qu'on enraye dans les écoles à grands renforts de reportages quasi-publicitaires, ou de campagnes de promotion, si on considère que le gouvernement appelle les journalistes en premier lieu pour une conférence de presse ;-)
On a conclu qu'il valait mieux éduquer d'abord que de réagir avec des interdits, concernant la malbouffe à l'école. Et ça peut s'appliquer à bien d'autres "domaines" également !
Car ce n'est pas en interdisant qu'on apporte le remède à tous les maux de la Terre, loin de là. En interdisant la malbouffe à l'école, on favorise son attrait chez les ados attirés par les interdits, on favorise les repas pris tout juste à l'extérieur des murs de l'école, là où poussent les McDo (qui incarne le Mal par excellence - voir dessin - , même s'il est loin d'être seul !) comme des champignons vénéneux...
Est-ce à dire qu'il ne faille pas éduquer du tout, ne pas encadrer quoi que ce soit à l'école, tout permettre au nom d'une sorte de liberté qui n'en est alors plus une ? Je ne le crois pas, et je n'étais pas le seul dans la discussion qu'on a eue sur Twitter à ce propos. On ne peut tout permettre dans l'école et c'est l'évidence même. On a fait sortir les produits de la compagnie Coca-Cola qui avait eu le monopole des machines distributrices dans toutes les écoles de ma Commission scolaire il y a quelques années et on en est bien contents. MAIS...
Mais sommes-nous vraiment sûr que la malbouffe est disparue à jamais. N'a-t-on, dans les faits réels, qu'enlevé le "paraître", ce qui est bon pour l'image de la maison d'éducation, ce qui est bon pour le gouvernement (ou le gouverne+ment, c'est selon...), et ce, au détriment de la réalité, plus sournoise, mais tout ausi efficace ? La malbouffe, est-ce vraiment mal ? (Ça peut dépendre de la définition qu'on en donne aussi...) N'est-ce pas plutôt l'abus qui tue ? (Même à petit feu)
Le vrai noeud du problème est-il seulement la malbouffe ? ou l'éducation de base ? ou la façon avec laquelle on "fabrique" les aliments au Canada ? Ou les 3 !!!
L'éducation de base ne peut être suppléée par l'école ou le "bon gouvernement". L'État ou l'école ne peuvent remplacer l'éducation faite d'ABORD et AVANT TOUT par les PARENTS: c'est in-dé-ni-a-ble, point. On peut l'appuyer, cette éducation, mais encore faut-il qu'elle ait été faite au départ, ce qui n'est peut-être pas le cas pour tous les enfants, par rapport à la malbouffe. Que fait-on aussi des enfants qui mangent ce qu'ils peuvent quand ils peuvent ? Trop de questions restent ici sans réponse, même si on a parfois idée du début de cette réponse... L'image des pouvoirs en place en souffrirait trop, alors on préfère taire le tout, au détriment du réel, celui qu'on ne voit pas tout le temps ou qu'on se refuse de voir dans certains milieux...
La façon avec laquelle on "traite" (J'ai écrit "fabrique" ci-haut) les aliments au Canada est un phénomène encore plus insidieux ! Le Canada, qui est supposé être le "plus meilleur" pays du monde, est aussi celui qui laisse inclure la plus grande quantité de SEL dans les aliments, surtout les préparés, achetés en épicerie ou au resto. Pire qu'aux USA, le pays du... sucre (le sucre raffiné, s'entend !). Ce que les "gestionnaires" (plutôt que politiciens?) du Canada n'ont pas encore compris, c'est que cette sur-quantité de sel a des coûts sociaux énormes, quand les mangeurs de sel que nous sommes arrivons à un certain âge: problèmes cardiaques en tête, multiples pontages coronariens, etc. (Personnellement, j'ai vraiment pris conscience du phénomène quand mon père a été "frappé", il y a plus de 2 ans et demi.) Mais comme on n'aime donner aux gens que ce qu'ils aiment, on vise la satisfaction à court terme, quitte à payer plus tard, ou plutôt, faire payer les générations suivantes, bien entendu...
Trop facile, ce genre de gestion à courte vue :-(
Trop déprimant aussi, à moins de vouloir à tout prix demeurer une autruche, la tête bien enfoncée dans le sable pas bitumineux...
Sur Twitter, donc, en fin de semaine, entre deux bonnes bouffées de soleil chaud, presque trop chaud pour moi (je sais, je suis chiâleux à mes heures ;-)) nous avons eu une discussion à ce sujet: la malbouffe qu'on enraye dans les écoles à grands renforts de reportages quasi-publicitaires, ou de campagnes de promotion, si on considère que le gouvernement appelle les journalistes en premier lieu pour une conférence de presse ;-)
On a conclu qu'il valait mieux éduquer d'abord que de réagir avec des interdits, concernant la malbouffe à l'école. Et ça peut s'appliquer à bien d'autres "domaines" également !
Car ce n'est pas en interdisant qu'on apporte le remède à tous les maux de la Terre, loin de là. En interdisant la malbouffe à l'école, on favorise son attrait chez les ados attirés par les interdits, on favorise les repas pris tout juste à l'extérieur des murs de l'école, là où poussent les McDo (qui incarne le Mal par excellence - voir dessin - , même s'il est loin d'être seul !) comme des champignons vénéneux...
Est-ce à dire qu'il ne faille pas éduquer du tout, ne pas encadrer quoi que ce soit à l'école, tout permettre au nom d'une sorte de liberté qui n'en est alors plus une ? Je ne le crois pas, et je n'étais pas le seul dans la discussion qu'on a eue sur Twitter à ce propos. On ne peut tout permettre dans l'école et c'est l'évidence même. On a fait sortir les produits de la compagnie Coca-Cola qui avait eu le monopole des machines distributrices dans toutes les écoles de ma Commission scolaire il y a quelques années et on en est bien contents. MAIS...
Mais sommes-nous vraiment sûr que la malbouffe est disparue à jamais. N'a-t-on, dans les faits réels, qu'enlevé le "paraître", ce qui est bon pour l'image de la maison d'éducation, ce qui est bon pour le gouvernement (ou le gouverne+ment, c'est selon...), et ce, au détriment de la réalité, plus sournoise, mais tout ausi efficace ? La malbouffe, est-ce vraiment mal ? (Ça peut dépendre de la définition qu'on en donne aussi...) N'est-ce pas plutôt l'abus qui tue ? (Même à petit feu)
Le vrai noeud du problème est-il seulement la malbouffe ? ou l'éducation de base ? ou la façon avec laquelle on "fabrique" les aliments au Canada ? Ou les 3 !!!
L'éducation de base ne peut être suppléée par l'école ou le "bon gouvernement". L'État ou l'école ne peuvent remplacer l'éducation faite d'ABORD et AVANT TOUT par les PARENTS: c'est in-dé-ni-a-ble, point. On peut l'appuyer, cette éducation, mais encore faut-il qu'elle ait été faite au départ, ce qui n'est peut-être pas le cas pour tous les enfants, par rapport à la malbouffe. Que fait-on aussi des enfants qui mangent ce qu'ils peuvent quand ils peuvent ? Trop de questions restent ici sans réponse, même si on a parfois idée du début de cette réponse... L'image des pouvoirs en place en souffrirait trop, alors on préfère taire le tout, au détriment du réel, celui qu'on ne voit pas tout le temps ou qu'on se refuse de voir dans certains milieux...
La façon avec laquelle on "traite" (J'ai écrit "fabrique" ci-haut) les aliments au Canada est un phénomène encore plus insidieux ! Le Canada, qui est supposé être le "plus meilleur" pays du monde, est aussi celui qui laisse inclure la plus grande quantité de SEL dans les aliments, surtout les préparés, achetés en épicerie ou au resto. Pire qu'aux USA, le pays du... sucre (le sucre raffiné, s'entend !). Ce que les "gestionnaires" (plutôt que politiciens?) du Canada n'ont pas encore compris, c'est que cette sur-quantité de sel a des coûts sociaux énormes, quand les mangeurs de sel que nous sommes arrivons à un certain âge: problèmes cardiaques en tête, multiples pontages coronariens, etc. (Personnellement, j'ai vraiment pris conscience du phénomène quand mon père a été "frappé", il y a plus de 2 ans et demi.) Mais comme on n'aime donner aux gens que ce qu'ils aiment, on vise la satisfaction à court terme, quitte à payer plus tard, ou plutôt, faire payer les générations suivantes, bien entendu...
Trop facile, ce genre de gestion à courte vue :-(
Trop déprimant aussi, à moins de vouloir à tout prix demeurer une autruche, la tête bien enfoncée dans le sable pas bitumineux...
11 avril 2009
Joyeuses Pâques !
Toujours au pluriel ce souhait, because, dans notre tradition judéo-chrétienne, il y a judéo et chrétienne : donc 2 pâques, pessah, passages...
Capsule historico-culturelle :
1-Passage de la Mer Rouge pour le peuple hébreu d'autrefois-jadis-naguère-y'a très longtemps, qui libéra les Hébreux de l'Égypte où ils étaient cantonnés depuis quelques siècles (3-4, paraît-il).
2-Passage de la mort à la vie d'un certain J-C qui fonda par la suite une Église qui s'effondre toujours de plus en plus aujourd'hui, tel un malheureux village italien la semaine dernière. Une Église qui est mal représentée par un chef controversé qui n'a pas du tout mon adhésion et qui suscite plus les départs que les arrivées, si vous avez suivi les actualités...
BOF !
On disait aux nouvelles d'avant-hier qu'on ne sait plus trop ce qui se cache sous certains éléments de notre patrimoine, alors j'ai juste mentionné un truc en passant : aucune connotation dans mes propos, juste une mention culturelle !
Ceci dit, je vous souhaite simplement de Joyeuses Pâques ! Si vous avez congé comme moi, profitez-en : il fait beau soleil :-)
Aux Canadiens de Montréal, on pourrait aussi souhaiter Joyeuse Puck, en attendant le nouveau Joyeux Prop. (Un proprio sûrement moins "rasoir" que le précédent, étant donné le nom de celui-ci ;-))
Espérons tout de même qu'il soit assez "fine lame" pour bien manoeuvrer et jouer les bonnes cartes !
Capsule historico-culturelle :
1-Passage de la Mer Rouge pour le peuple hébreu d'autrefois-jadis-naguère-y'a très longtemps, qui libéra les Hébreux de l'Égypte où ils étaient cantonnés depuis quelques siècles (3-4, paraît-il).
2-Passage de la mort à la vie d'un certain J-C qui fonda par la suite une Église qui s'effondre toujours de plus en plus aujourd'hui, tel un malheureux village italien la semaine dernière. Une Église qui est mal représentée par un chef controversé qui n'a pas du tout mon adhésion et qui suscite plus les départs que les arrivées, si vous avez suivi les actualités...
BOF !
On disait aux nouvelles d'avant-hier qu'on ne sait plus trop ce qui se cache sous certains éléments de notre patrimoine, alors j'ai juste mentionné un truc en passant : aucune connotation dans mes propos, juste une mention culturelle !
Ceci dit, je vous souhaite simplement de Joyeuses Pâques ! Si vous avez congé comme moi, profitez-en : il fait beau soleil :-)
Aux Canadiens de Montréal, on pourrait aussi souhaiter Joyeuse Puck, en attendant le nouveau Joyeux Prop. (Un proprio sûrement moins "rasoir" que le précédent, étant donné le nom de celui-ci ;-))
Espérons tout de même qu'il soit assez "fine lame" pour bien manoeuvrer et jouer les bonnes cartes !
07 avril 2009
Journaux papier et Internet : question de SUPPORT ?
Voici la différence fondamentale entre les journaux papier dont on nous parle tant ces temps-ci. J'aurais pu dire "casser les oreilles" au lieu de "parler" tellement le (faux) débat fait encore rage, surtout depuis que Hugo Dumas y est allé d'un élan nostalgique rempli de vérités ET de fausses perceptions, disons-le... "L'amour rend aveugle" comme écrivait Michelle Sullivan à ce sujet (Voir plus bas).
À la suite du visionnement de cette petite vidéo (Vidéo est un nom féminin, bon!), je demeure convaincu que notre société a BESOIN du journalisme : c'est un truc absolument nécessaire en démocratie. Mais a-t-elle besoin de journaux papier ? Sûrement encore pour un temps plus ou moins long qui peut durer très longtemps. La télé n'a pas tué la radio après tout, mais a réparti certaines part de marché, non ? SI je suis convaincu que la société a et aura toujours besoin du JOURNALISME, je demeure aussi convaincu que les supports sont appelés à se diversifier, dans leur forme ET dans leurs usages !
L'information continue d'être diffusée, mais sur PLUSIEURS supports et ces supports ont un rôle complémentaire à jouer. Alors arrêtons cette polarisation stérile journaliste vs blogueurs qui est complètement stupide à mon avis. Si on prône un esprit collaboratif au sein de notre société, il est temps de le mettre en pratique, alors COLLABORONS, chacun dans nos sphères de compétences, mais collaborons au lieu de se crêper inutilement le chignon dans un truc pas productif du tout pour une société. Arrêtons de "nostalgier" et de dénigrer l'autre, c'est pas sain du tout comme exercice et ça nous mène nulle part.
Quant aux journalistes qui "jouent" les blogueurs, mais en lançant un truc sans y revenir par la suite (Je pense ici entre autres à Chantal Hébert que j'admire beaucoup dans ses propos), eh bien ils devront revisionner cette vidéo !
Textes complémentaires : chez Michelle Sullivan, Michelle Blanc, Martin Lessard, Mario Asselin, Pat Dion, Dominic Arpin, Martin Comeau, Martin Comeau encore !, etc., etc.
Alors qu'est-ce qui inquiète tant les journalistes, vu qu'ils ont de l'avenir peu importe le support utilisé ? À mon humble avis, il y a aussi la question financière : comment financer de grandes enquêtes ou de grandes quêtes d'informations, avec toute la rigueur et les moyen$ que cela nécessite ? On est à y penser un peu partout... Comment s'assurer que le "journaliste professionnel" vive, financièrement, si le "système" se modifie ? Il faut y penser. Le "journaliste professionnel bénévole" peut exister, "sur papier seulement", pour faire un mauvais jeu de mot ;-) Mais à l'épicerie, on lui demandera de payer le même prix que tous les autres citoyens qui mangent, c'est-à-dire tout le monde ! Alors assurons la "survie" financière des journalistes professionnels et on aura beaucoup moins d'inquiétude manifestée ici et là. Quand le beurre sur le pain est menacé, il se peut que l'on ait des réactions plus épidermiques ! (Simplement une piste ici, mais oh combien réelle !)
À la suite du visionnement de cette petite vidéo (Vidéo est un nom féminin, bon!), je demeure convaincu que notre société a BESOIN du journalisme : c'est un truc absolument nécessaire en démocratie. Mais a-t-elle besoin de journaux papier ? Sûrement encore pour un temps plus ou moins long qui peut durer très longtemps. La télé n'a pas tué la radio après tout, mais a réparti certaines part de marché, non ? SI je suis convaincu que la société a et aura toujours besoin du JOURNALISME, je demeure aussi convaincu que les supports sont appelés à se diversifier, dans leur forme ET dans leurs usages !
L'information continue d'être diffusée, mais sur PLUSIEURS supports et ces supports ont un rôle complémentaire à jouer. Alors arrêtons cette polarisation stérile journaliste vs blogueurs qui est complètement stupide à mon avis. Si on prône un esprit collaboratif au sein de notre société, il est temps de le mettre en pratique, alors COLLABORONS, chacun dans nos sphères de compétences, mais collaborons au lieu de se crêper inutilement le chignon dans un truc pas productif du tout pour une société. Arrêtons de "nostalgier" et de dénigrer l'autre, c'est pas sain du tout comme exercice et ça nous mène nulle part.
Quant aux journalistes qui "jouent" les blogueurs, mais en lançant un truc sans y revenir par la suite (Je pense ici entre autres à Chantal Hébert que j'admire beaucoup dans ses propos), eh bien ils devront revisionner cette vidéo !
Textes complémentaires : chez Michelle Sullivan, Michelle Blanc, Martin Lessard, Mario Asselin, Pat Dion, Dominic Arpin, Martin Comeau, Martin Comeau encore !, etc., etc.
Alors qu'est-ce qui inquiète tant les journalistes, vu qu'ils ont de l'avenir peu importe le support utilisé ? À mon humble avis, il y a aussi la question financière : comment financer de grandes enquêtes ou de grandes quêtes d'informations, avec toute la rigueur et les moyen$ que cela nécessite ? On est à y penser un peu partout... Comment s'assurer que le "journaliste professionnel" vive, financièrement, si le "système" se modifie ? Il faut y penser. Le "journaliste professionnel bénévole" peut exister, "sur papier seulement", pour faire un mauvais jeu de mot ;-) Mais à l'épicerie, on lui demandera de payer le même prix que tous les autres citoyens qui mangent, c'est-à-dire tout le monde ! Alors assurons la "survie" financière des journalistes professionnels et on aura beaucoup moins d'inquiétude manifestée ici et là. Quand le beurre sur le pain est menacé, il se peut que l'on ait des réactions plus épidermiques ! (Simplement une piste ici, mais oh combien réelle !)
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Société,
Technologie
01 avril 2009
Exxargots... et poissons témoins !
Cet hiver, après l'ajout d'une plante verte aquatique dans l'aquarium, nous avons découvert un jour un petit escargot qui gambadait très lentement sur la paroi vitrée... Nous avons déduit qu'il était arrivé là accroché à une feuille, probablement. Pas grave, il paraît que cette espèce nettoie naturellement les vitres de l'aquarium :-)
Quelques semaines plus tard, voici ce que j'ai pu voir, puis filmer avec mon appareil photo numérique (d'où la qualité très moyenne du document)... juste avant de découvrir 6 ou 7 autres spécimens rampants dans l'aquarium !
En ce premier avril et ses poissons, j'ai pensé que ce thème aquatique authentique et réel pouvait convenir, plutôt que tous ces canulars qui circulent immanquablement :-)
Ah oui, j'oubliais ! Que ceux qui y voient des obcénités s'autocensurent eux-mêmes en se bouchant les yeux ;-) Après tout, ce n'est qu'un petit do-cul-mentaire ;-)
Quelques semaines plus tard, voici ce que j'ai pu voir, puis filmer avec mon appareil photo numérique (d'où la qualité très moyenne du document)... juste avant de découvrir 6 ou 7 autres spécimens rampants dans l'aquarium !
En ce premier avril et ses poissons, j'ai pensé que ce thème aquatique authentique et réel pouvait convenir, plutôt que tous ces canulars qui circulent immanquablement :-)
Ah oui, j'oubliais ! Que ceux qui y voient des obcénités s'autocensurent eux-mêmes en se bouchant les yeux ;-) Après tout, ce n'est qu'un petit do-cul-mentaire ;-)
31 mars 2009
La (nécessaire?) censure internet dans les écoles...
En fin de semaine, trois articles (1, 2 et 3) furent publiés sur un sujet chaud qui fait constamment surface dans tous les milieux de discussions branchés du web (Les blogues, Twitter et tutti quanti), et j'ai nommé la censure (constamment imparfaite, par définition) qu'on pratique sur tous les accès internet de toute école qui "se respecte"...
Je dis que cette censure est constamment imparfaite par définition, car on pratique une censure par mots-clés, par ouï-dires (pour emprunter un mot d'un membre de ma twittosphère dont j'oublie le nom), par référencement de bouche à oreille, somme toute... Telle personne a connaissance que tel site pourrait être "dommageable", vite on le barre, on le rend inaccessible via un serveur proxy qui filtre toute demande d'accès au monde extérieur à partir d'un lieu clos, une école, même si celle-ci se dit ouverte sous d'autres aspects, dans sa publicité ou autre. En contre-partie, il me faut aussi dire ici que l'inverse est parfois aussi vrai : telle personne mentionne que tel site a été barré par erreur, et alors on s'empresse de le rendre accessible à nouveau, "corrigeant" alors un logiciel par trop entreprenant !
Bien entendu, comme toute barrière, celle de la censure se contourne, et ce assez facilement pour quiconque manie un peu la technologie. Il existe en effet un paquet de serveurs proxys-web qui peuvent agir en lieu et place du serveur proxy physique et qui permettent momentanément l'accès en changeant les mots-clés, l'adresse d'un site condamné ou autre. Bien sûr, un proxy physique plus "astucieux" dans sa configuration peut bloquer certains mots-clés utilisés par ces proxys-web par exemple...
Bref, si je résume rapidement, disons qu'on a affaire à un immense jeu du chat et de la souris, dans lequel les astuces rivalisent d'ingéniosité pour contourner une barrière... ou pour en imposer une nouvelle ! Un jeu où le type d'intelligence des uns a souvent raison du type d'intelligence des autres.
Et c'est ici qu'entrent en scène les acteurs des médias de la fin de semaine dernière. On a un exemple d'élève capable de contourner un système, ce qui en soi peut être soit banal s'il reste isolé, soit questionnant si on étale le tout publiquement comme ça vient d'être fait.
En fait, le tout fait ressortir le profond malaise présent dans toute institution à propos des sites dits "dommageables". Si une institution ne fait rien, il se trouvera forcément quelqu'un pour l'accuser de laisser des sites condamnables (et ce par tous, aisément, comme un site pornographique par exemple) à la vue de jeunes personnes pour qui ces sites ne sont PAS conçus. C'est l'évidence même ! On ne peut pas être pour le vice à ce point de tout laisser passer, même si on sait pertinemment que certains de ces sites passent le mécanisme de censure pareil... (On ne s'en sort dé-fi-ni-ti-ve-ment pas !) Politiquement, jamais aucun administrateur n'acceptera de tout laisser ouvert sans aucun filtre dans une "maison d'éducation". Certaines personnes, même les défenseurs de toutes les libertés peut-être, seraient les premières à s'offusquer d'une telle liberté, pour ne pas dire libertinage administratif, si on veut jouer sur les mots !
Ceci étant admis, je me permets par contre de questionner certaines censures. Un des meilleurs exemples de censures questionnantes relève du "mode de fonctionnement" des accès internet (J'en ai déjà parlé ici). Les accès Internet sont gérés selon la bande passante utilisée. Un prix est rattaché à la quantité de données que peut laisser passer un système ou fournisseur d'accès. Tant que les accès internet des "maisons d'éducation" sera géré via un coût associé à la bande passante, nous aurons des aberrations de coupures d'accès à des sites vidéos, par exemple, même si ces sites contiennent des trucs hautement éducatifs, car le coût d'accès est le premier facteur qui prime ici, nonobstant ce que peuvent nous dire certains administrateurs de commissions scolaires dans de beaux discours parfois ampoulés...
Ainsi, par exemple, on a censuré certains sites, YouTube dans certaines commissions scolaires pour ne pas le nommer, mais aussi la section Vidéo chez Google, etc. Parfois, de façon plus astucieuse (ou pernicieuse), on ralentit ces sites en créant un goulot d'étranglement qui fait en sorte que le site demeure accessible, mais beaucoup plus lentement, ce qui peut avoir pour effet de décourager son utilisation à plus ou moins brève échéance, etc.
Pendant que chats et souris mènent leur combat, d'autres ténors s'insurgent avec raison contre l'inévitable cul-de-sac dans lequel conduit le jeu ou la bataille... Et beaucoup d'entre eux nous abreuvent d'une théorie alléchante, celle de l'éducation. On doit éduquer d'abord et avant tout, plutôt que de sombrer dans l'apparente facilité (mais qui mène à un cul-de-sac, je viens de le dire) de la censure et du contrôle absolu qui s'évertue à demeurer plus que très relatif !
Mais quand vient le temps de définir plus concrètement, de traduire dans la réalité quotidienne ce qu'on entend par "éduquer avant tout", les exemples ne pleuvent malheureusement pas, plusieurs personnes se taisant soudain, ce que je trouve fort dommage ! On a besoin de ces exemples concrets d'"éducation avant tout". On a besoin que sortent aussi dans les médias, les traditionnels et les autres (Je n'aime pas cette dichotomie), ces exemples porteur d'une vérité neuve, d'un élan nouveau... Dénoncer des bêtises, c'est bien, mais il faut aussi savoir ce qui se cache dessous, ou du moins chercher à le savoir, car même en ces temps où l'info tourne très vite, on ne sait pas tout ! Et après la dénonciation, il faut donner des pistes, théoriques d'abord, c'est normal, mais elles doivent déboucher sur des cas concrets par la suite, sinon elles resteront de belles théories et les administrateurs en mal de solutions concrètes continueront à administrer avec ce qui, à leurs yeux, fonctionne, même si dans les faits, ça ne fonctionne pas ou peu.
= = = = = = = = = = = = = = = = =
Alors en guise d'exemple, je me lance ! Il était une fois, il y a plusieurs années, un prof dans sa classe, en train de placer des fonds d'écran sur un ordinateur. Des élèves arrivent avant le début du cours. Le prof ayant terminé de placer les fonds d'écran ferme la page d'un site web reconnu pour ses fonds d'écran tout ce qu'il y a de plus respectables. Quand, tout à coup, paf!, surgirent au moins 20 fenêtres intempestives (pop-up windows - les navigateurs internet ne permettaient pas de les bloquer en cette époque), toutes plus "cochonnes" (vraiment) les unes que les autres. Ce fut immédiatement le "festival du Alt-F4 effréné" de la part du prof déconcerté par le fait vraisemblable que le site de fonds d'écran avait été piraté par des gens malhonnêtes. Les pauvres élèves étaient aussi décontenancés que le prof lui-même. Celui-ci, par la suite, en début de cours, a pris le temps de faire de l'éducation en précisant certaines notions de prudence de navigation internet, ainsi que certains autres trucs visant à éduquer à un comportement responsable dans Internet, etc. Un beau moment pour faire de l'éducation et montrer qu'aucun mécanisme n'est parfait et qu'on peut tomber sur n'importe quoi sur le Net, même quand on ne le veut pas. Vous voyez le genre de récupération d'événement. Voilà à mon sens un petit exemple concret fort à propos...
Le lendemain, le prof put aussi se rendre compte que ledit site piraté avait installé un virus mineur sur l'ordinateur en question pendant que les fenêtres "poppaient" allègrement ! Ce fut l'occasion d'un autre retour avec les élèves !
À vous de compléter maintenant avec d'autres exemples... ou avec vos réactions :-)
= = = = = = = = = = = = = = = = =
MISE À JOUR : 2009-03-31--11h55 :
Excellentes réflexions à lire chez Patrick Giroux et chez Mario Asselin, entre autres.
Je dis que cette censure est constamment imparfaite par définition, car on pratique une censure par mots-clés, par ouï-dires (pour emprunter un mot d'un membre de ma twittosphère dont j'oublie le nom), par référencement de bouche à oreille, somme toute... Telle personne a connaissance que tel site pourrait être "dommageable", vite on le barre, on le rend inaccessible via un serveur proxy qui filtre toute demande d'accès au monde extérieur à partir d'un lieu clos, une école, même si celle-ci se dit ouverte sous d'autres aspects, dans sa publicité ou autre. En contre-partie, il me faut aussi dire ici que l'inverse est parfois aussi vrai : telle personne mentionne que tel site a été barré par erreur, et alors on s'empresse de le rendre accessible à nouveau, "corrigeant" alors un logiciel par trop entreprenant !
Bien entendu, comme toute barrière, celle de la censure se contourne, et ce assez facilement pour quiconque manie un peu la technologie. Il existe en effet un paquet de serveurs proxys-web qui peuvent agir en lieu et place du serveur proxy physique et qui permettent momentanément l'accès en changeant les mots-clés, l'adresse d'un site condamné ou autre. Bien sûr, un proxy physique plus "astucieux" dans sa configuration peut bloquer certains mots-clés utilisés par ces proxys-web par exemple...
Bref, si je résume rapidement, disons qu'on a affaire à un immense jeu du chat et de la souris, dans lequel les astuces rivalisent d'ingéniosité pour contourner une barrière... ou pour en imposer une nouvelle ! Un jeu où le type d'intelligence des uns a souvent raison du type d'intelligence des autres.
Et c'est ici qu'entrent en scène les acteurs des médias de la fin de semaine dernière. On a un exemple d'élève capable de contourner un système, ce qui en soi peut être soit banal s'il reste isolé, soit questionnant si on étale le tout publiquement comme ça vient d'être fait.
En fait, le tout fait ressortir le profond malaise présent dans toute institution à propos des sites dits "dommageables". Si une institution ne fait rien, il se trouvera forcément quelqu'un pour l'accuser de laisser des sites condamnables (et ce par tous, aisément, comme un site pornographique par exemple) à la vue de jeunes personnes pour qui ces sites ne sont PAS conçus. C'est l'évidence même ! On ne peut pas être pour le vice à ce point de tout laisser passer, même si on sait pertinemment que certains de ces sites passent le mécanisme de censure pareil... (On ne s'en sort dé-fi-ni-ti-ve-ment pas !) Politiquement, jamais aucun administrateur n'acceptera de tout laisser ouvert sans aucun filtre dans une "maison d'éducation". Certaines personnes, même les défenseurs de toutes les libertés peut-être, seraient les premières à s'offusquer d'une telle liberté, pour ne pas dire libertinage administratif, si on veut jouer sur les mots !
Ceci étant admis, je me permets par contre de questionner certaines censures. Un des meilleurs exemples de censures questionnantes relève du "mode de fonctionnement" des accès internet (J'en ai déjà parlé ici). Les accès Internet sont gérés selon la bande passante utilisée. Un prix est rattaché à la quantité de données que peut laisser passer un système ou fournisseur d'accès. Tant que les accès internet des "maisons d'éducation" sera géré via un coût associé à la bande passante, nous aurons des aberrations de coupures d'accès à des sites vidéos, par exemple, même si ces sites contiennent des trucs hautement éducatifs, car le coût d'accès est le premier facteur qui prime ici, nonobstant ce que peuvent nous dire certains administrateurs de commissions scolaires dans de beaux discours parfois ampoulés...
Ainsi, par exemple, on a censuré certains sites, YouTube dans certaines commissions scolaires pour ne pas le nommer, mais aussi la section Vidéo chez Google, etc. Parfois, de façon plus astucieuse (ou pernicieuse), on ralentit ces sites en créant un goulot d'étranglement qui fait en sorte que le site demeure accessible, mais beaucoup plus lentement, ce qui peut avoir pour effet de décourager son utilisation à plus ou moins brève échéance, etc.
Pendant que chats et souris mènent leur combat, d'autres ténors s'insurgent avec raison contre l'inévitable cul-de-sac dans lequel conduit le jeu ou la bataille... Et beaucoup d'entre eux nous abreuvent d'une théorie alléchante, celle de l'éducation. On doit éduquer d'abord et avant tout, plutôt que de sombrer dans l'apparente facilité (mais qui mène à un cul-de-sac, je viens de le dire) de la censure et du contrôle absolu qui s'évertue à demeurer plus que très relatif !
Mais quand vient le temps de définir plus concrètement, de traduire dans la réalité quotidienne ce qu'on entend par "éduquer avant tout", les exemples ne pleuvent malheureusement pas, plusieurs personnes se taisant soudain, ce que je trouve fort dommage ! On a besoin de ces exemples concrets d'"éducation avant tout". On a besoin que sortent aussi dans les médias, les traditionnels et les autres (Je n'aime pas cette dichotomie), ces exemples porteur d'une vérité neuve, d'un élan nouveau... Dénoncer des bêtises, c'est bien, mais il faut aussi savoir ce qui se cache dessous, ou du moins chercher à le savoir, car même en ces temps où l'info tourne très vite, on ne sait pas tout ! Et après la dénonciation, il faut donner des pistes, théoriques d'abord, c'est normal, mais elles doivent déboucher sur des cas concrets par la suite, sinon elles resteront de belles théories et les administrateurs en mal de solutions concrètes continueront à administrer avec ce qui, à leurs yeux, fonctionne, même si dans les faits, ça ne fonctionne pas ou peu.
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Alors en guise d'exemple, je me lance ! Il était une fois, il y a plusieurs années, un prof dans sa classe, en train de placer des fonds d'écran sur un ordinateur. Des élèves arrivent avant le début du cours. Le prof ayant terminé de placer les fonds d'écran ferme la page d'un site web reconnu pour ses fonds d'écran tout ce qu'il y a de plus respectables. Quand, tout à coup, paf!, surgirent au moins 20 fenêtres intempestives (pop-up windows - les navigateurs internet ne permettaient pas de les bloquer en cette époque), toutes plus "cochonnes" (vraiment) les unes que les autres. Ce fut immédiatement le "festival du Alt-F4 effréné" de la part du prof déconcerté par le fait vraisemblable que le site de fonds d'écran avait été piraté par des gens malhonnêtes. Les pauvres élèves étaient aussi décontenancés que le prof lui-même. Celui-ci, par la suite, en début de cours, a pris le temps de faire de l'éducation en précisant certaines notions de prudence de navigation internet, ainsi que certains autres trucs visant à éduquer à un comportement responsable dans Internet, etc. Un beau moment pour faire de l'éducation et montrer qu'aucun mécanisme n'est parfait et qu'on peut tomber sur n'importe quoi sur le Net, même quand on ne le veut pas. Vous voyez le genre de récupération d'événement. Voilà à mon sens un petit exemple concret fort à propos...
Le lendemain, le prof put aussi se rendre compte que ledit site piraté avait installé un virus mineur sur l'ordinateur en question pendant que les fenêtres "poppaient" allègrement ! Ce fut l'occasion d'un autre retour avec les élèves !
À vous de compléter maintenant avec d'autres exemples... ou avec vos réactions :-)
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MISE À JOUR : 2009-03-31--11h55 :
Excellentes réflexions à lire chez Patrick Giroux et chez Mario Asselin, entre autres.
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30 mars 2009
Crise, investissements et avenir...
"Crisera-t-on, crisera-t-on pas ?" Il n'y a pas si longtemps, on se posait la question. Les USA allaient mal, les hypothèques hypothétiquement non fiables ont fini par avoir raison de certaines banques... Seulement ces hypothèques ? Sûrement pas. Trop simple, voire simpliste !
Peu importe les raisons de la crise, le Canada a fini par entrer dans la danse, malgré tous les bulletins météo gonflés à l'hélium des campagnes électorales automnales que nous ont servi nos clowns-présentateurs-météo-politiciens. C'est que, pour se faire élire, tout politicien qui veut vraiment faire partie du prochain gouvernement se doit de vouloir vendre sa mère au plus offrant. Les principes, c'est bons pour les théories seulement. Les convictions, c'est pour les rêveurs, pas pour les personnes désirant le pouvoir... Dans l'action, tous les coups sont permis, incluant surtout les manques de vision à moyen et long terme. Un terme ne dépasse que très rarement 4 ans de toutes façons, alors aussi bien en PROFITER. Et s'il dépasse 4 ans, on sait pertinemment que le gouvernement qui étire son mandat est sûr de NE PAS se faire réélire, alors... aussi bien en PROFITER !
Le PROFIT, c'est bien ce qui mène le tout. Et si ce profit peut être à (assez) court terme, tant mieux.
Je n'ai rien contre le profit. Une entreprise qui n'est pas profitable est normalement condamnée à plus ou moins longue échéance. Il faut une certaine rentabilité. MAIS pas à n'importe quel prix. Le prix humain est un prix que l'on se doit de refuser de payer... Facile à dire, vraiment pas facile à faire en cette ère de mondialisation dans laquelle on ne sait pas toujours ce qui se passe au fin fond des choses... ou à l'autre bout du globe. L'ère de l'information dans laquelle on se trouve aide un peu à savoir certaines choses, mais qui contrôle vraiment l'information saura empêcher certaines noirceurs de parvenir à la lumière du jour !
En ces temps de crise, plusieurs seront tentés d'accentuer cette obsession du profit rapide s'il est possible. À preuve, même si l'entreprise va mal, certains dirigeants vraiment peu scrupuleux (on peut d'ailleurs se questionner sur leurs véritables motivations) se sauvent en courant avec des primes exagérées qu'on n'osait pas questionner en temps de prospérité, mais qu'ENFIN on questionne en ces temps de crise. Il est simplement scandaleux que des dirigeants empochent des millions sans aucune gêne tandis que leurs entreprises bénéficient d'une (trop!) large aide gouvernementale financée par tous les cons (tribuables) que nous sommes sur cette planète. Certains cadres de la firme AIG ont fini par accepter de remettre une partie de ces primes faramineuses. Une partie seulement, sûrement question d'acheter une paix médiatique pour mettre les projecteurs sur d'autres personnes...
Parenthèse ici pour rappeler l'inquiétude qui règne en temps de crise : le cas de la Caisse de dépôt. Tout le monde sait maintenant que la Caisse a été mal gérée, nonobstant ce que tenteront de nous dire les grands bonzes qui l'ont dirigée ou qui ont siégé à son CA. On gérait quelque chose de plus ou moins intangible, les fameux PCAA - papiers commerciaux qui ne sont que du vent spéculatif sur lesquels on érige à coups de millions ou de milliards des échaffaudages dignes de la pire des fictions, le tout pour tenter de s'enrichir le plus rapidement possible grâce, justement, à cette spéculation qui surévalue souvent un truc ou l'autre... (Depuis, on a aussi su récemment que le Mouvement Desjardins s'est lui aussi un peu trop précipité dans cette aventure, au détriment des ristournes aux petits membres que nous sommes.) Ah, les bulles financières, proches de la chimère absolue, et sur laquelle on base trop de choses qui sont réelles en bout de ligne, comme notre petit-minuscule-liliputien portefeuille !
Encore une fois, qui va payer pour les pertes encourues par la SAAQ, la Régie des Rentes et autres fonds de pension qui étaient dépendants des résultats de la Caisse de Dépôt : encore une fois les cons (tribuables) que nous sommes, et ce, en plus des (trop) larges primes de départ indécentes des dirigeants partis en courant, abandonnant le navire qui coule, comme des rats fuyant la catastrophe ! GRRR !
Et là, on sait de jour en jour qu'on entre un peu plus profondément dans une crise dont on ne prévoit même plus la fin... ou du moins, qu'on prévoit pour de plus en plus tard que prévu au moment du début de "la tempête"...
Que faire pour un gouvernement à ce moment, dans ses budgets ? Serrer la ceinture, bien sûr, mais toujours celle des contribuables que nous sommes... Normal, c'est "notre" gouvernement, me direz-vous, et avec raison, puisque nous sommes en démocratie.
Il est donc normal de vivre des coupures, mais encore là, pas n'importe lesquelles.
Là où je me refuserai toujours de voir des coupures, c'est en éducation. S'il y a une place où il ne faut pas couper, c'est sur l'avenir même de notre société. On peut réduire certaines dépenses inutiles, même en éducation, mais encore faut-il s'entendre sur la définition d'inutilité ! Et c'est là que le bât blesse souvent.
Dernier exemple en date d'aujourd'hui : le MELS vient de décider, et ce sans aucun appel d'offres, que toutes les écoles et CS devront se munir, au prix de 733$ la licence d'utilisation (!), du la suite BUREAUtique Office 2007, alors que de plus en plus d'organismes gouvernementaux ailleurs se tournent vers les solutions libres pour ce faire... En plus, avouons ici qu'investir massivement de telles sommes dans une suite bureautique est une perte de temps, d'argent, d'énergies et de ressources des plus navrantes.
SVP, peut-on dire à ces décideurs des ministères qu'il faut se concentrer sur DEMAIN, et ce, encore plus en temps de crise économique où les décisions doivent réfléter un minimum de compétence et de clairvoyance ? Solliciter l'avis d'experts AVANT de décider n'importe quoi pourrait être une piste envisageable, mais encore faut-il être capable d'ÉCOUTER, ce dont je doute de plus en plus sérieusement, malheureusement.
Il faut développer et investir au plus sacrant dans le domaine de ce qu'on a appelé l'intégration des TIC en éducation. Il faut développer une expertise de communication via les TIC, afin de ne pas former des illettrés du numérique ou des jeunes qui ont plein de connaissances techniques, mais aucune compétence dans le contenu ou dans la gestion de celui-ci... L'éducation est LÀ, ou devrait y être, et ce rapidement ! Mais à voir l'incompétence de certaines décisions fort questionnables, je me prends à penser que l'incompétence des uns engendrera l'incompétence chez les autres... De grâce, arrêtons de laisser tomber les deux dernières syllabes du mot com-pé-tence ! Il y a de l'avenir-même de notre société !
Et pour ça, ça prend un peu de vision, à moyen et long terme, ce dont beaucoup trop de décideurs actuels sont carrément incapables, obnubilés qu'ils sont par l'immédiat...
Peu importe les raisons de la crise, le Canada a fini par entrer dans la danse, malgré tous les bulletins météo gonflés à l'hélium des campagnes électorales automnales que nous ont servi nos clowns-présentateurs-météo-politiciens. C'est que, pour se faire élire, tout politicien qui veut vraiment faire partie du prochain gouvernement se doit de vouloir vendre sa mère au plus offrant. Les principes, c'est bons pour les théories seulement. Les convictions, c'est pour les rêveurs, pas pour les personnes désirant le pouvoir... Dans l'action, tous les coups sont permis, incluant surtout les manques de vision à moyen et long terme. Un terme ne dépasse que très rarement 4 ans de toutes façons, alors aussi bien en PROFITER. Et s'il dépasse 4 ans, on sait pertinemment que le gouvernement qui étire son mandat est sûr de NE PAS se faire réélire, alors... aussi bien en PROFITER !
Le PROFIT, c'est bien ce qui mène le tout. Et si ce profit peut être à (assez) court terme, tant mieux.
Je n'ai rien contre le profit. Une entreprise qui n'est pas profitable est normalement condamnée à plus ou moins longue échéance. Il faut une certaine rentabilité. MAIS pas à n'importe quel prix. Le prix humain est un prix que l'on se doit de refuser de payer... Facile à dire, vraiment pas facile à faire en cette ère de mondialisation dans laquelle on ne sait pas toujours ce qui se passe au fin fond des choses... ou à l'autre bout du globe. L'ère de l'information dans laquelle on se trouve aide un peu à savoir certaines choses, mais qui contrôle vraiment l'information saura empêcher certaines noirceurs de parvenir à la lumière du jour !
En ces temps de crise, plusieurs seront tentés d'accentuer cette obsession du profit rapide s'il est possible. À preuve, même si l'entreprise va mal, certains dirigeants vraiment peu scrupuleux (on peut d'ailleurs se questionner sur leurs véritables motivations) se sauvent en courant avec des primes exagérées qu'on n'osait pas questionner en temps de prospérité, mais qu'ENFIN on questionne en ces temps de crise. Il est simplement scandaleux que des dirigeants empochent des millions sans aucune gêne tandis que leurs entreprises bénéficient d'une (trop!) large aide gouvernementale financée par tous les cons (tribuables) que nous sommes sur cette planète. Certains cadres de la firme AIG ont fini par accepter de remettre une partie de ces primes faramineuses. Une partie seulement, sûrement question d'acheter une paix médiatique pour mettre les projecteurs sur d'autres personnes...
Parenthèse ici pour rappeler l'inquiétude qui règne en temps de crise : le cas de la Caisse de dépôt. Tout le monde sait maintenant que la Caisse a été mal gérée, nonobstant ce que tenteront de nous dire les grands bonzes qui l'ont dirigée ou qui ont siégé à son CA. On gérait quelque chose de plus ou moins intangible, les fameux PCAA - papiers commerciaux qui ne sont que du vent spéculatif sur lesquels on érige à coups de millions ou de milliards des échaffaudages dignes de la pire des fictions, le tout pour tenter de s'enrichir le plus rapidement possible grâce, justement, à cette spéculation qui surévalue souvent un truc ou l'autre... (Depuis, on a aussi su récemment que le Mouvement Desjardins s'est lui aussi un peu trop précipité dans cette aventure, au détriment des ristournes aux petits membres que nous sommes.) Ah, les bulles financières, proches de la chimère absolue, et sur laquelle on base trop de choses qui sont réelles en bout de ligne, comme notre petit-minuscule-liliputien portefeuille !
Encore une fois, qui va payer pour les pertes encourues par la SAAQ, la Régie des Rentes et autres fonds de pension qui étaient dépendants des résultats de la Caisse de Dépôt : encore une fois les cons (tribuables) que nous sommes, et ce, en plus des (trop) larges primes de départ indécentes des dirigeants partis en courant, abandonnant le navire qui coule, comme des rats fuyant la catastrophe ! GRRR !
Et là, on sait de jour en jour qu'on entre un peu plus profondément dans une crise dont on ne prévoit même plus la fin... ou du moins, qu'on prévoit pour de plus en plus tard que prévu au moment du début de "la tempête"...
Que faire pour un gouvernement à ce moment, dans ses budgets ? Serrer la ceinture, bien sûr, mais toujours celle des contribuables que nous sommes... Normal, c'est "notre" gouvernement, me direz-vous, et avec raison, puisque nous sommes en démocratie.
Il est donc normal de vivre des coupures, mais encore là, pas n'importe lesquelles.
Là où je me refuserai toujours de voir des coupures, c'est en éducation. S'il y a une place où il ne faut pas couper, c'est sur l'avenir même de notre société. On peut réduire certaines dépenses inutiles, même en éducation, mais encore faut-il s'entendre sur la définition d'inutilité ! Et c'est là que le bât blesse souvent.
Dernier exemple en date d'aujourd'hui : le MELS vient de décider, et ce sans aucun appel d'offres, que toutes les écoles et CS devront se munir, au prix de 733$ la licence d'utilisation (!), du la suite BUREAUtique Office 2007, alors que de plus en plus d'organismes gouvernementaux ailleurs se tournent vers les solutions libres pour ce faire... En plus, avouons ici qu'investir massivement de telles sommes dans une suite bureautique est une perte de temps, d'argent, d'énergies et de ressources des plus navrantes.
SVP, peut-on dire à ces décideurs des ministères qu'il faut se concentrer sur DEMAIN, et ce, encore plus en temps de crise économique où les décisions doivent réfléter un minimum de compétence et de clairvoyance ? Solliciter l'avis d'experts AVANT de décider n'importe quoi pourrait être une piste envisageable, mais encore faut-il être capable d'ÉCOUTER, ce dont je doute de plus en plus sérieusement, malheureusement.
Il faut développer et investir au plus sacrant dans le domaine de ce qu'on a appelé l'intégration des TIC en éducation. Il faut développer une expertise de communication via les TIC, afin de ne pas former des illettrés du numérique ou des jeunes qui ont plein de connaissances techniques, mais aucune compétence dans le contenu ou dans la gestion de celui-ci... L'éducation est LÀ, ou devrait y être, et ce rapidement ! Mais à voir l'incompétence de certaines décisions fort questionnables, je me prends à penser que l'incompétence des uns engendrera l'incompétence chez les autres... De grâce, arrêtons de laisser tomber les deux dernières syllabes du mot com-pé-tence ! Il y a de l'avenir-même de notre société !
Et pour ça, ça prend un peu de vision, à moyen et long terme, ce dont beaucoup trop de décideurs actuels sont carrément incapables, obnubilés qu'ils sont par l'immédiat...
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24 mars 2009
1000 milliards, c'est quoi ? $$$
Découvert grâce à Jocenado sur Twitter ceci.
On nous illustre, avec des billets de 100$ (US, ben sûr, puisque c'est dans ce pays qu'on a un plan de 1000 milliards de mille sabords de dollars...), combien de place peuvent occuper 1000 milliards de $...
Fascinant.
On nous illustre, avec des billets de 100$ (US, ben sûr, puisque c'est dans ce pays qu'on a un plan de 1000 milliards de mille sabords de dollars...), combien de place peuvent occuper 1000 milliards de $...
Fascinant.
18 mars 2009
Facebook - RIP dans 2 ans ?
Voilà, c'est fait, j'ai (enfin ou plutôt malheureusement...) ma nouvelle interface Facebook dont on a tant parlé, mais dont on n'avait aucune idée de ce à quoi elle ressemblerait...
Maintenant c'est fait. Facebook tente de se twitteriser à outrance. (Tournez l'un des logos ci-contre et le f peut devenir t...)
Facebook est un outil de réseautage social.
Twitter est un AUTRE outil de réseautage social.
Les 2 ont des utilités fort différentes, je ne vous apprends rien !
Alors pourquoi l'un, Facebook, 20 fois plus gros que l'autre (Twitter) selon les statistiques les plus récentes (datant d'il y a quelques jours à peine, environ), décide d'imiter de plus en plus au point de se dénaturer ?
Très simple : c'est l'histoire d'une vendetta tout ce qu'il y a de plus simple... (Au point d'en "faire simple" !) Facebook a tenté d'acheter Twitter. Twitter a refusé. Facebook est insulté, en beau joualvert (cheval vert en français international, mais l'expression perd de sa saveur). Facebook décide qu'elle va mener la vie dure à la très croissante mais encore relativement petite (comparée à Facebook) Twitter... Alors on y va par l'imitation, pour tenter de neutraliser les utilités de Twitter qui se retrouvent moins dans Facebook.
Résultat, des gars comme N.Roberge délaissent Facebook de plus en plus, car on n'y retrouve plus les utilités que CE réseau avait... Vouloir canibaliser un réseau en adoptant ses utilités, ça peut se retourner contre l'imitateur et ça peut trop le transformer au point de le dénaturer...
Si Facebook ne fait pas volte-face ou ne réajuste pas le tir, elle risque de se tirer dans le pied et, au lieu de croître encore (même si le "petit" Twitter croît encore plus vite, en %), risque de chuter un peu plus chaque jour.
Si Facebook veut devenir un nouveau MySpace qui a essayé de tout embrasser les différentes utilités au point où plusieurs ont cessé de s'y retrouver (dans tous les sens du verbe), il n'en tient qu'à Facebook et à son jeune président.
Tout ce que je souhaite à Mark Zuckerberg, ce jeune président, c'est d'avoir assez de jugement pour apprendre de ses erreurs. C'est encore possible : la balle est dans son camp !
En complément : à lire, ce billet : Facebook qui tente de re-faire le coup du nouveau Coke.
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16 mars 2009
Se mêler de ses affaires...
Fin de la semaine passée, dans un commerce à grande surface.
Toute la petite famille magasine tranquillement, toute heureuse d'avoir pu se faire rembourser (sous forme de carte échangeable contre de la marchandise) une grosse imprimante de 400$ décédée prématurément 3 mois à peine après la fin de la garantie de 12 petits mois.
Tout le monde est heureux, bébé aussi, tout empaqueté, mais détaché (pour un petit peu de liberté de mouvement des bras), dans son siège d'auto ultra enveloppant, la capote du siège un peu baissée pour pas que poupon s'affole et qu'il "claustrophobe" trop fort... Bébé regarde les couleurs vives sur telle ou telle boite de marchandise, puis regarde son papa qui pousse l'immense charriot dans lequel se trouve le siège dans lequel se trouve le bébé... L'arbre est dans ses feuilles.
Et la vieille fouine arrive dans le décor :
-Monsieur, les lumières ici sont vraiment très fortes, vous savez. Vous devriez (impérativement, dit son regard) abaisser la capote du siège (illico, dit encore la même maudite paire d'yeux) !
Je fige. Vraiment. Je ne trouve vraiment pas quoi répondre à ÇA. Je réagis souvent comme ça, en deux temps. C'est pas écologique, les deux-temps, mais c'est plus vite que quatre temps, non ?*
Farce à part, voilà maman qui revient avec un truc quelconque. Et la vieille coriace de répéter ses mêmes phrases. Maman de répondre, après un petit temps moins long que le premier temps de la réaction de papa :
-Mais quoi... Voulez-vous bien vous mêler de vos affaires !
Le tout dit fermement, mais sur un ton très poli.
Et la vieille maudite de répondre :
-C'est ça, laissez-y regarder les lumières trop forte, NAH !
Quelques temps passent (je peux les compter, comme en musique : 1-2-3-4 - donc, pas de "sic" ici)...
-Non mais, ils les regardaient même pas les lumières ! Il me regardait, souriant. Nous étions heureux. ...
Quelques autres temps passent...
-Tsé, me dit-elle, j'suis encore en beau maudit !
-Moi aussi ! (GRRRR!)
La vieille acariâtre avait probablement lu un livre dont le titre pourrait être "Comment gâcher un instant de bonheur entre un poupon et son père"...
L'inconscience est une chose. La surprotection en est une autre. On peut-tu juste vivre équilibré et s'occuper gentiment de ses enfants sans avoir les imbéciles du village sur le dos ?
NOTE :
*L'allusion aux motorisations est purement fortuite, gracieuseté du souvenir de ma relâche et du "ski-doo" qui y a participé un petit peu.
-La couleur rouge utilisée pour mentionner le personnage qui n'a pas le beau rôle dans l'histoire est inspirée du sentiment provoqué par ledit personnage.
Toute la petite famille magasine tranquillement, toute heureuse d'avoir pu se faire rembourser (sous forme de carte échangeable contre de la marchandise) une grosse imprimante de 400$ décédée prématurément 3 mois à peine après la fin de la garantie de 12 petits mois.
Tout le monde est heureux, bébé aussi, tout empaqueté, mais détaché (pour un petit peu de liberté de mouvement des bras), dans son siège d'auto ultra enveloppant, la capote du siège un peu baissée pour pas que poupon s'affole et qu'il "claustrophobe" trop fort... Bébé regarde les couleurs vives sur telle ou telle boite de marchandise, puis regarde son papa qui pousse l'immense charriot dans lequel se trouve le siège dans lequel se trouve le bébé... L'arbre est dans ses feuilles.
Et la vieille fouine arrive dans le décor :
-Monsieur, les lumières ici sont vraiment très fortes, vous savez. Vous devriez (impérativement, dit son regard) abaisser la capote du siège (illico, dit encore la même maudite paire d'yeux) !
Je fige. Vraiment. Je ne trouve vraiment pas quoi répondre à ÇA. Je réagis souvent comme ça, en deux temps. C'est pas écologique, les deux-temps, mais c'est plus vite que quatre temps, non ?*
Farce à part, voilà maman qui revient avec un truc quelconque. Et la vieille coriace de répéter ses mêmes phrases. Maman de répondre, après un petit temps moins long que le premier temps de la réaction de papa :
-Mais quoi... Voulez-vous bien vous mêler de vos affaires !
Le tout dit fermement, mais sur un ton très poli.
Et la vieille maudite de répondre :
-C'est ça, laissez-y regarder les lumières trop forte, NAH !
Quelques temps passent (je peux les compter, comme en musique : 1-2-3-4 - donc, pas de "sic" ici)...
-Non mais, ils les regardaient même pas les lumières ! Il me regardait, souriant. Nous étions heureux. ...
Quelques autres temps passent...
-Tsé, me dit-elle, j'suis encore en beau maudit !
-Moi aussi ! (GRRRR!)
La vieille acariâtre avait probablement lu un livre dont le titre pourrait être "Comment gâcher un instant de bonheur entre un poupon et son père"...
L'inconscience est une chose. La surprotection en est une autre. On peut-tu juste vivre équilibré et s'occuper gentiment de ses enfants sans avoir les imbéciles du village sur le dos ?
NOTE :
*L'allusion aux motorisations est purement fortuite, gracieuseté du souvenir de ma relâche et du "ski-doo" qui y a participé un petit peu.
-La couleur rouge utilisée pour mentionner le personnage qui n'a pas le beau rôle dans l'histoire est inspirée du sentiment provoqué par ledit personnage.
03 mars 2009
Break time !
Bon, après les déboires non résolus de ma 2605 bien-aimée (mais bien-haïe hier), m'en vais à la même place qu'à toutes les relâches depuis maintenant 5 ans. 6e édition, donc, d'un "festival" familial agréable où nous marquons une pause bien méritée.
J'en avais fait un billet l'an passé qui nous donne l'endroit (un peu perdu :-)) et une idée de l'ambiance :-)
Bonne relâche à ceux qui en ont une !
De mon côté, les corrections empilées devront être faites au retour...
J'en avais fait un billet l'an passé qui nous donne l'endroit (un peu perdu :-)) et une idée de l'ambiance :-)
From Variations sur thèmes |
Bonne relâche à ceux qui en ont une !
De mon côté, les corrections empilées devront être faites au retour...
24 février 2009
21 février 2009
Madame la Girouette
Je sais pertinemment que ce terme est interdit en Chambre, mais comme je ne suis pas au Parle+ment, je me le permettrai allègrement, car il réflète une toute petite partie du ressentiment que j'ai envers ce qui s'avère être notre grand patron à tous, les éducateurs...
Hier matin, quelle n'est pas ma surprise de recevoir par courriel une copie pdf (un "scan" dont on retrouve copie jpg ci-dessous) d'une lettre de la Ministre de l'Éducation, des Loisirs, Sports, Chasse, Pêche, etc, etc, etc. (On aurait donc dû garder juste l'Éducation dans ce foutu ministère... mais pour ce que ça aurait changé...)
Il y a deux problèmes reliés à cette foutue lettre.
-1-
Le premier est qu'on a décidé de reporter un changement important de la Réforme, devenue depuis Renouveau pédagogique car les euphémismes se digèrent peut-être mieux (?), soit le "cours-qui-n'en-est-pas-tout-à-fait-un-mais-qu'on-a-décidé-d'entrer-dans-des-cases-horaires", et j'ai nommé le Projet intégrateur. Ce qui m'enrage le plus, c'est surtout la raison invoquée par Madame : permettre aux profs un temps d'appropriation, et blablabla et blablabla. QUOI ? PARDON ? La VRAIE raison est que bien des choses ne doivent pas être prêtes : on ne sait à peu près rien dans les écoles de ce "cours" (à part les écoles ciblées qui testent le tout en réajustant, etc.). Bref, il y a assurément, comme pour à peu près TOUS les cours réformés, une raison qu'on ne peut pas dire parce que ça paraît mal dans un discours de politicien, et cette raison est qu'on n'est pas prêt. Combien de "nouveaux cours" ont été lancés à la sauvette, avec de grands pans manquants qui ont fini par être prêts en cours d'année d'implantation ? Réponse : TROP. Combien d'enseignants se sont retrouvés en cours d'année sans savoir complètement ce qui s'en venait ? Réponse : TROP.
Combien d'enseignants comptaient sur des manuels qui prémâchent (c'est donc plus facile de manger du Pablum !) tout le contenu à enseigner, mais qui ne sont arrivés qu'en parties publiées tout au long d'une année d'implantation ? Réponse : TOUS. Enfin, tous ceux qui s'appuient délibérément sur des manuels pour enseigner, c'est-à-dire une majorité, malgré que le manuel est, par définition, périmé dès sa sortie ou presque en ce monde où beaucoup de choses évoluent rapidement. Mais ça, c'est un autre débat...
-2-
Le deuxième touche le fonctionnement des écoles... Chaque année de l'implantation du nouveau programme (la Réforme), tous les profs ont été réunis par les directions d'écoles qui tentaient (avec un comité composé de profs et d'autres intervenants, dans mon école) d'entrer ces nouveaux cours dans une grille-matière. S'ensuit une consultation de l'ensemble des profs, qui débouche parfois sur de nouvelles propositions sur lesquelles la direction se penche et qu'elle accepte parfois, selon ce qu'elle entrevoit comme faisable ou pas, etc. Par la suite, le tout est adopté au CÉ de l'école (Conseil d'établissement) et envoyé à la CS (Commission scolaire).
À notre école, nous en étions rendus à l'étape d'aller au CÉ avec une proposition de grille-matières, après moult réunions du Comité avec la direction, des profs en assemblée générale, etc., quand, BANG !, la Ministre décide de surseoir à l'implantation du nouveau "cours" Projet intégrateur !!!
Réaction immédiate de quelques profs avec qui j'ai eu le temps d'en parler hier : une vraie GRRRRRogne face à la Sinistre, oups, Ministre. Désolé, Madame Courchesne, mais la grogne, ça sort parfois par les tripes... et les sentiments !
Encore une fois, pour paraphraser un cadre scolaire qui a déjà dit cela, Madame se lève un bon matin et décide de quelque chose selon la couleur de ses urines ! (Pas moi qui l'ai dit, j'vous jure !)
Alors, nous simples profs, devrons prévoir une ou des réunions la semaine prochaine, pour se pencher très très (trop?) vite sur ce nouveau problème engendré par Madame.
Tout ça me rappelle la décision trop hâtive concernant un bulletin chiffré, véritable balloune politique envoyée dans les airs pour se faire du capital, alors que tous devraient savoir que ce bulletin chiffré n'en est pas un vraiment, puisqu'il doit quantifier du qualitatif, ce qui est un non-sens en soi. (J'en ai déjà parlé l'an dernier ! 1, 2, 3, et même 4... J'avais du temps, dans ç'temps-là ;-))
On a donc une politicienne qui, comme tous les politiciens, se préoccupe de son image avant tout, qui tente de louvoyer selon la direction du vent, changeant de cap continuellement SANS même se donner la peine de prévoir toutes les implications qu'engendrent ses "sautes d'humeur"... DÉSOLANT, profondément navrant !
Le jour où on saura mettre l'énergie de façon positive pour susciter les changements, au lieu de constamment tourner en rond (avance-recule...), ce jour-là, on pourra PROGRESSER vers l'avant pour vrai ! JFK disait (merci Zecool pour la citation !) : «Tout le monde veut le progrès. - Mais le progrès requiert le changement… - et le changement reste impopulaire.»
Ci-dessous, les 2 pages du communiqué ministériel : cliquez pour agrandir.
Hier matin, quelle n'est pas ma surprise de recevoir par courriel une copie pdf (un "scan" dont on retrouve copie jpg ci-dessous) d'une lettre de la Ministre de l'Éducation, des Loisirs, Sports, Chasse, Pêche, etc, etc, etc. (On aurait donc dû garder juste l'Éducation dans ce foutu ministère... mais pour ce que ça aurait changé...)
Il y a deux problèmes reliés à cette foutue lettre.
-1-
Le premier est qu'on a décidé de reporter un changement important de la Réforme, devenue depuis Renouveau pédagogique car les euphémismes se digèrent peut-être mieux (?), soit le "cours-qui-n'en-est-pas-tout-à-fait-un-mais-qu'on-a-décidé-d'entrer-dans-des-cases-horaires", et j'ai nommé le Projet intégrateur. Ce qui m'enrage le plus, c'est surtout la raison invoquée par Madame : permettre aux profs un temps d'appropriation, et blablabla et blablabla. QUOI ? PARDON ? La VRAIE raison est que bien des choses ne doivent pas être prêtes : on ne sait à peu près rien dans les écoles de ce "cours" (à part les écoles ciblées qui testent le tout en réajustant, etc.). Bref, il y a assurément, comme pour à peu près TOUS les cours réformés, une raison qu'on ne peut pas dire parce que ça paraît mal dans un discours de politicien, et cette raison est qu'on n'est pas prêt. Combien de "nouveaux cours" ont été lancés à la sauvette, avec de grands pans manquants qui ont fini par être prêts en cours d'année d'implantation ? Réponse : TROP. Combien d'enseignants se sont retrouvés en cours d'année sans savoir complètement ce qui s'en venait ? Réponse : TROP.
Combien d'enseignants comptaient sur des manuels qui prémâchent (c'est donc plus facile de manger du Pablum !) tout le contenu à enseigner, mais qui ne sont arrivés qu'en parties publiées tout au long d'une année d'implantation ? Réponse : TOUS. Enfin, tous ceux qui s'appuient délibérément sur des manuels pour enseigner, c'est-à-dire une majorité, malgré que le manuel est, par définition, périmé dès sa sortie ou presque en ce monde où beaucoup de choses évoluent rapidement. Mais ça, c'est un autre débat...
-2-
Le deuxième touche le fonctionnement des écoles... Chaque année de l'implantation du nouveau programme (la Réforme), tous les profs ont été réunis par les directions d'écoles qui tentaient (avec un comité composé de profs et d'autres intervenants, dans mon école) d'entrer ces nouveaux cours dans une grille-matière. S'ensuit une consultation de l'ensemble des profs, qui débouche parfois sur de nouvelles propositions sur lesquelles la direction se penche et qu'elle accepte parfois, selon ce qu'elle entrevoit comme faisable ou pas, etc. Par la suite, le tout est adopté au CÉ de l'école (Conseil d'établissement) et envoyé à la CS (Commission scolaire).
À notre école, nous en étions rendus à l'étape d'aller au CÉ avec une proposition de grille-matières, après moult réunions du Comité avec la direction, des profs en assemblée générale, etc., quand, BANG !, la Ministre décide de surseoir à l'implantation du nouveau "cours" Projet intégrateur !!!
Réaction immédiate de quelques profs avec qui j'ai eu le temps d'en parler hier : une vraie GRRRRRogne face à la Sinistre, oups, Ministre. Désolé, Madame Courchesne, mais la grogne, ça sort parfois par les tripes... et les sentiments !
Encore une fois, pour paraphraser un cadre scolaire qui a déjà dit cela, Madame se lève un bon matin et décide de quelque chose selon la couleur de ses urines ! (Pas moi qui l'ai dit, j'vous jure !)
Alors, nous simples profs, devrons prévoir une ou des réunions la semaine prochaine, pour se pencher très très (trop?) vite sur ce nouveau problème engendré par Madame.
Tout ça me rappelle la décision trop hâtive concernant un bulletin chiffré, véritable balloune politique envoyée dans les airs pour se faire du capital, alors que tous devraient savoir que ce bulletin chiffré n'en est pas un vraiment, puisqu'il doit quantifier du qualitatif, ce qui est un non-sens en soi. (J'en ai déjà parlé l'an dernier ! 1, 2, 3, et même 4... J'avais du temps, dans ç'temps-là ;-))
On a donc une politicienne qui, comme tous les politiciens, se préoccupe de son image avant tout, qui tente de louvoyer selon la direction du vent, changeant de cap continuellement SANS même se donner la peine de prévoir toutes les implications qu'engendrent ses "sautes d'humeur"... DÉSOLANT, profondément navrant !
Le jour où on saura mettre l'énergie de façon positive pour susciter les changements, au lieu de constamment tourner en rond (avance-recule...), ce jour-là, on pourra PROGRESSER vers l'avant pour vrai ! JFK disait (merci Zecool pour la citation !) : «Tout le monde veut le progrès. - Mais le progrès requiert le changement… - et le changement reste impopulaire.»
Ci-dessous, les 2 pages du communiqué ministériel : cliquez pour agrandir.
17 février 2009
Finalement, les Plaines seront vides
... ou quand le symbole devient beaucoup plus fort que la réalité qu'il représente.
Le texte qui suivra ne vise pas à démontrer un défense ardue en faveur de la commémoration de la Bataille des Plaines... En fait, jusqu'à hier, j'étais d'une tiédeur "tannée" d'entendre parler de la bataille de 2009 à propos de celle de 1759 ! Mais hier, je crois qu'on a basculé dans un extrémisme ou, si on veut, un autre épisode du genre psychodrame... malheureusement !
L'illustration ci-contre de Ygreck rend très bien l'ambiance qu'ont fait régner dans les médias quelques souverainistes plutôt radicaux, voire extrémistes, dits patriotes, mais on ne sait pas trop de quel pays au juste.
En effet, ce ne sont pas les Québécois qui ont perdu en 1759, mais bel et bien certains Français... Par la suite, la France a achevé de faire ce qu'elle faisait depuis des dizaines d'années : abandonner sa colonie, ses pauvres colons, à leur propre sort. La neige, ça prenait trop d'énergie à la France de l'époque et, franchement, ti-Louis n'en avait rien à foutre, perdu dans son grand château avec sa cour...
Qui a gagné au final, dans cette bataille ? Sûrement pas les Anglais, malgré les apparences, puisque c'est probablement à partir de ce moment historique que nous avons véritablement commencé à devenir un peuple. Des gens qui luttent contre des majorités pour conserver leur culture minoritaire. Ça aura pris du temps, de la patience... une longue longue révolution très tranquille : une conquête de petits pas, des milliers et des millions de petits pas, sur le terrain, à l'usine des années 20 ou 30, dans des entreprises diverses, en éducation, etc.
C'est cette prise en main de notre destin et de notre culture qu'il faudrait célébrer pour ne pas oublier, pour ne pas oublier qu'il nous faut demeurer vigilant pour garder vivante notre culture francophone, et non française, nuance archi-importante s'il en est une !
MAIS NON !
En lieu et place, on aura préféré se comporter une fois de plus en looser de première :-(
Il y a longtemps que nous ne sommes plus Français, mais bel et bien Québécois et/ou Canadiens francophones... Pour paraphraser le personnage du tristounet Falardeau, personnage né en 1985 sous une forme d'Elvis (Gratton pour les intimes), nous sommes des Américains francophones. Juste à regarder notre façon de fonctionner par rapport à la manière française pour constater d'énormes différences ! (Ceci étant dit juste en observateur, sans préciser si une manière est meilleure qu'une autre ;-))
Au lieu de dire qu'on célébrait notre défaite, on aurait pu célébrer une prise en main de notre destin, une attitude gagnante, mais on aura préféré jouer à celui qui "est né pour un petit pain", noir, rassis, de misère... Misère !
Tant que les Québécois se comporteront comme ça, ils risquent peut-être un jour de finir en 55e état américain, jamais en tout cas comme un peuple convaincu de la légitimité de son existence...
MISE À JOUR : 2009-02-19 -- 13h20
Voici la copie exacte de mon commentaire, à la suite de celui de Hortensia qui m'a obligé à réfléchir encore plus et à préciser ma pensée, ce qui est loin d'être mauvais :-)
Que la reconstitution soit annulée, soit ! Au rythme où allaient les choses, on ne pouvait plus vraiment continuer de se chicaner pour Bataillera, Bataillera pas, ou Commémorera ou commémorera pas...
1759 est une défaite, oui, mais une défaite qui est devenue malgré elle symbole de LA défaite. Avant les Plaines en 1759, il y a eu incendies sauvages le long du fleuve, par les Anglais. Dégueulasse, oui, comme toute guerre, d'accord ! La vraie perte, le passage des colons français aux Anglais, ce fut en 1763, quand les hautes instances ont décidé de laisser la neige pis le frette aux Anglais qui, comme disait mon prof d'histoire (un Belge !) en 4e sec., très fairplay, ont laissé deux "petites chiures de mouches" à la France, soit St-Pierre et Miquelon.
Par la suite, les Canadiens-Français (comme on les nommait à l'époque) ont été oppressés, oui. Mais ils ont continué d'exister malgré tout, survivants jusqu'au fond de leur âme. Ils ont continué de croire en mieux et ça a donné le peuple que nous sommes, avec sa mentalité complexe (comme toute réalité d'ailleurs pour peu qu'on analyse ou qu'on creuse un temps...) Ceci aura aussi probablement eu comme conséquence paradoxale un mode de vie toujours un peu teinté de survie, un complexe d'infériorité collective face à l'anglo-conquérant, un complexe duquel on se sort tranquillement (longue longue révolution plutôt évolution tranquille à laquelle je faisais allusion), tentant de continuer d'être de plus en plus souverain, culturellement parlant surtout, puisque sans culture, un peuple disparait.
Tout ceci à côté d'un ROC (rest of Canada) perplexe qui ne peut comprendre, car il a toujours été de l'autre côté.
Voilà pourquoi j'espérais secrètement qu'on finisse par célébrer quelque chose de positif, soit la lente, très lente (trop peut-être) re-prise en main après avoir mangé la claque et le pain noir. Célébrer la survie de ce moment qui a donné la vie d'aujourd'hui et l'ouverture plus grande, malgré ses grandes imperfections et son bout de chemin qui reste à faire.
Voilà pourquoi j'affirme qu'à partir de 1759, (ok disons quelques années plus tard peut-être, mettons, le temps de digérer la "claque sua gueule"), on a commencé à ne pas se soumettre totalement et donc, à ne pas se laisser asservir, voire assimiler.
Maintenant qu'on est rendu à une ère mondiale (la planète a beaucoup rapetissé depuis 250 ans - surtout le dernier 12-15 ans), on peut-tu passer à un autre mode que celui de victime ? C'est de ça dont j'ai voulu, maladroitement, parler...
Le texte qui suivra ne vise pas à démontrer un défense ardue en faveur de la commémoration de la Bataille des Plaines... En fait, jusqu'à hier, j'étais d'une tiédeur "tannée" d'entendre parler de la bataille de 2009 à propos de celle de 1759 ! Mais hier, je crois qu'on a basculé dans un extrémisme ou, si on veut, un autre épisode du genre psychodrame... malheureusement !
L'illustration ci-contre de Ygreck rend très bien l'ambiance qu'ont fait régner dans les médias quelques souverainistes plutôt radicaux, voire extrémistes, dits patriotes, mais on ne sait pas trop de quel pays au juste.
En effet, ce ne sont pas les Québécois qui ont perdu en 1759, mais bel et bien certains Français... Par la suite, la France a achevé de faire ce qu'elle faisait depuis des dizaines d'années : abandonner sa colonie, ses pauvres colons, à leur propre sort. La neige, ça prenait trop d'énergie à la France de l'époque et, franchement, ti-Louis n'en avait rien à foutre, perdu dans son grand château avec sa cour...
Qui a gagné au final, dans cette bataille ? Sûrement pas les Anglais, malgré les apparences, puisque c'est probablement à partir de ce moment historique que nous avons véritablement commencé à devenir un peuple. Des gens qui luttent contre des majorités pour conserver leur culture minoritaire. Ça aura pris du temps, de la patience... une longue longue révolution très tranquille : une conquête de petits pas, des milliers et des millions de petits pas, sur le terrain, à l'usine des années 20 ou 30, dans des entreprises diverses, en éducation, etc.
C'est cette prise en main de notre destin et de notre culture qu'il faudrait célébrer pour ne pas oublier, pour ne pas oublier qu'il nous faut demeurer vigilant pour garder vivante notre culture francophone, et non française, nuance archi-importante s'il en est une !
MAIS NON !
En lieu et place, on aura préféré se comporter une fois de plus en looser de première :-(
Il y a longtemps que nous ne sommes plus Français, mais bel et bien Québécois et/ou Canadiens francophones... Pour paraphraser le personnage du tristounet Falardeau, personnage né en 1985 sous une forme d'Elvis (Gratton pour les intimes), nous sommes des Américains francophones. Juste à regarder notre façon de fonctionner par rapport à la manière française pour constater d'énormes différences ! (Ceci étant dit juste en observateur, sans préciser si une manière est meilleure qu'une autre ;-))
Au lieu de dire qu'on célébrait notre défaite, on aurait pu célébrer une prise en main de notre destin, une attitude gagnante, mais on aura préféré jouer à celui qui "est né pour un petit pain", noir, rassis, de misère... Misère !
Tant que les Québécois se comporteront comme ça, ils risquent peut-être un jour de finir en 55e état américain, jamais en tout cas comme un peuple convaincu de la légitimité de son existence...
MISE À JOUR : 2009-02-19 -- 13h20
Voici la copie exacte de mon commentaire, à la suite de celui de Hortensia qui m'a obligé à réfléchir encore plus et à préciser ma pensée, ce qui est loin d'être mauvais :-)
Que la reconstitution soit annulée, soit ! Au rythme où allaient les choses, on ne pouvait plus vraiment continuer de se chicaner pour Bataillera, Bataillera pas, ou Commémorera ou commémorera pas...
1759 est une défaite, oui, mais une défaite qui est devenue malgré elle symbole de LA défaite. Avant les Plaines en 1759, il y a eu incendies sauvages le long du fleuve, par les Anglais. Dégueulasse, oui, comme toute guerre, d'accord ! La vraie perte, le passage des colons français aux Anglais, ce fut en 1763, quand les hautes instances ont décidé de laisser la neige pis le frette aux Anglais qui, comme disait mon prof d'histoire (un Belge !) en 4e sec., très fairplay, ont laissé deux "petites chiures de mouches" à la France, soit St-Pierre et Miquelon.
Par la suite, les Canadiens-Français (comme on les nommait à l'époque) ont été oppressés, oui. Mais ils ont continué d'exister malgré tout, survivants jusqu'au fond de leur âme. Ils ont continué de croire en mieux et ça a donné le peuple que nous sommes, avec sa mentalité complexe (comme toute réalité d'ailleurs pour peu qu'on analyse ou qu'on creuse un temps...) Ceci aura aussi probablement eu comme conséquence paradoxale un mode de vie toujours un peu teinté de survie, un complexe d'infériorité collective face à l'anglo-conquérant, un complexe duquel on se sort tranquillement (longue longue révolution plutôt évolution tranquille à laquelle je faisais allusion), tentant de continuer d'être de plus en plus souverain, culturellement parlant surtout, puisque sans culture, un peuple disparait.
Tout ceci à côté d'un ROC (rest of Canada) perplexe qui ne peut comprendre, car il a toujours été de l'autre côté.
Voilà pourquoi j'espérais secrètement qu'on finisse par célébrer quelque chose de positif, soit la lente, très lente (trop peut-être) re-prise en main après avoir mangé la claque et le pain noir. Célébrer la survie de ce moment qui a donné la vie d'aujourd'hui et l'ouverture plus grande, malgré ses grandes imperfections et son bout de chemin qui reste à faire.
Voilà pourquoi j'affirme qu'à partir de 1759, (ok disons quelques années plus tard peut-être, mettons, le temps de digérer la "claque sua gueule"), on a commencé à ne pas se soumettre totalement et donc, à ne pas se laisser asservir, voire assimiler.
Maintenant qu'on est rendu à une ère mondiale (la planète a beaucoup rapetissé depuis 250 ans - surtout le dernier 12-15 ans), on peut-tu passer à un autre mode que celui de victime ? C'est de ça dont j'ai voulu, maladroitement, parler...
10 février 2009
Tel père, tel fils ?
...ou comment peut-on grandir si vite !
Ici, pendant que maman travaille sur une feuille de tableur, bébé participe indirectement à un copier-coller involontaire. Son premier copier-coller à trois mois !!!
Ici, devant un dictionnaire qui traînait sur la table... Quelques secondes captivantes, puis on tourne la page ! (3 mois et demi : ça promet !)
Ici, pendant que maman travaille sur une feuille de tableur, bébé participe indirectement à un copier-coller involontaire. Son premier copier-coller à trois mois !!!
Ici, devant un dictionnaire qui traînait sur la table... Quelques secondes captivantes, puis on tourne la page ! (3 mois et demi : ça promet !)
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