Avec les «nouvelles» (Voir 1, 2 et 3) qui tombent à la volée ces jours-ci à propos du Tour de France (J'ai failli écrire, grâce à une faute de frappe, Trou de France, c'est tout dire - un lapsus des doigts, donc digital, vous connaissez ?), avec toutes ces nouvelles, donc, on peut se poser la question à savoir si le cyclisme d'élite n'est pas devenu un concours de celui qui offrira la meilleure performance à l'aide de substances (ou drogues, pour dire le vrai nom), et ce, sans se faire prendre.
Je jonglais à cela ce matin en écoutant les nouvelles, bien tranquillement assis, quand, un peu plus tard, je tombe sur ce billet de Mario Asselin.
Récemment, à St-Félicien, on jasait du phénomène du dopage dans le cyclisme probablement très présent chez les élites qu'on avait devant nos yeux ce jour-là, pendant la Coupe du Monde de Cross Country, vélo de montagne.
Ça commence subtilement : on commence par prendre des suppléments alimentaires, tout ce qu'il y a de plus naturel, enfin presque. Puis vient le temps où, si on a monté les échelons, on est rendu au niveau où l'argent, le gros (le vrai ?) se brasse beaucoup plus, avec les inévitables passe-passes politiques qui accompagne le tout... Et avec ce niveau, viennent les drogues et alors on parle de dopage.
Quelle est la différence entre des suppléments augmentant la performance et les drogues condamnables ? C'est la question que je me pose tout en ayant une petite idée de la réponse. Mais il n'empêche que le principe demeure : on cherche une meilleure performance en absorbant certaines substances. Où est la frontière entre le légal et l'illégal, entre l'admis et l'inadmissible ? Pensez-y en prenant votre café, le matin, en commençant votre journée de travail...
Et n'allons pas croire que le cyclisme a l'exclusivité de la drogue dans les sports, loin s'en faut. L'Olympisme en général est pas mal éloigné de son idéal. Et je ne parle même pas des mécanismes de sélection (ou prostitution) des villes olympiques...
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1 commentaire:
Quelle est la différence entre un supplément alimentaire et une drogue ?
Internet est vraiment un outil formidable qui permet a tous les idiots de donner leur avis.
Bon, je vais quand même remonter le niveau du débat. Tout ce que je dirai, c'est que les contrôles anti-dopage sont là pour trouver des cas positifs. S'il n'y en avait jamais, c'est là que je me poserai des question. Il faut être un peu cohérent sur ce point. Par exemple, les médias allemands ont demandé des contrôles anti-dopage plus nombreux et plus poussés lors du dernier Tour de France. Résultat : des cas positifs et le dopage qui recule. Et finalement, ils n'étaient pas contents. Ce qu'ils voulaient, c'était des faux contrôles comme au tennis ou en rugby (uniquement contrôles urinaires ou recherche de produits inadaptés au sport en question), ou bien des contrôles dont on ne publie pas les résultats comme en football (soccer).
Dans ce cas là, tout le monde aurait été content.
Et que l'on ne me réponde pas que le dopage, ce n'est pas la même chose dans un sport ou dans un autre. Est-ce que Nadal pourrait courir comme un dératé pendant 3h en renvoyant des boulets de canon tout au long de l'année sans se charger, ça m'étonnerai énormément. Et puis, le dopage, c'est d'abord un problème de santé public, alors il faut arrêter de se voiler la face en espérant ne jamais voir de cas positifs et faire semblant que tout va pour le mieux. Il s'agit de la vie de jeunes hommes et femmes. Alors, s'il vous plait, stoppez toutes ces réflexions de piliers de bar qui ne servent à rien sinon à décrédibiliser les sports qui, au moins, tentent de lutter contre le dopage.
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