27 avril 2009

Malbouffe et écoles - jusqu'où aller ?

(Plus de 2 semaines sans écrire ici... je me néglige... au profit de Twitter qui permet de hacher le temps plus menu. Justement, nous nous posions la question hier, une blogueuse et moi... Billet à venir, mais quand, je ne le sais pas !)

Sur Twitter, donc, en fin de semaine, entre deux bonnes bouffées de soleil chaud, presque trop chaud pour moi (je sais, je suis chiâleux à mes heures ;-)) nous avons eu une discussion à ce sujet: la malbouffe qu'on enraye dans les écoles à grands renforts de reportages quasi-publicitaires, ou de campagnes de promotion, si on considère que le gouvernement appelle les journalistes en premier lieu pour une conférence de presse ;-)

On a conclu qu'il valait mieux éduquer d'abord que de réagir avec des interdits, concernant la malbouffe à l'école. Et ça peut s'appliquer à bien d'autres "domaines" également !

Car ce n'est pas en interdisant qu'on apporte le remède à tous les maux de la Terre, loin de là. En interdisant la malbouffe à l'école, on favorise son attrait chez les ados attirés par les interdits, on favorise les repas pris tout juste à l'extérieur des murs de l'école, là où poussent les McDo (qui incarne le Mal par excellence - voir dessin - , même s'il est loin d'être seul !) comme des champignons vénéneux...

Est-ce à dire qu'il ne faille pas éduquer du tout, ne pas encadrer quoi que ce soit à l'école, tout permettre au nom d'une sorte de liberté qui n'en est alors plus une ? Je ne le crois pas, et je n'étais pas le seul dans la discussion qu'on a eue sur Twitter à ce propos. On ne peut tout permettre dans l'école et c'est l'évidence même. On a fait sortir les produits de la compagnie Coca-Cola qui avait eu le monopole des machines distributrices dans toutes les écoles de ma Commission scolaire il y a quelques années et on en est bien contents. MAIS...

Mais sommes-nous vraiment sûr que la malbouffe est disparue à jamais. N'a-t-on, dans les faits réels, qu'enlevé le "paraître", ce qui est bon pour l'image de la maison d'éducation, ce qui est bon pour le gouvernement (ou le gouverne+ment, c'est selon...), et ce, au détriment de la réalité, plus sournoise, mais tout ausi efficace ? La malbouffe, est-ce vraiment mal ? (Ça peut dépendre de la définition qu'on en donne aussi...) N'est-ce pas plutôt l'abus qui tue ? (Même à petit feu)

Le vrai noeud du problème est-il seulement la malbouffe ? ou l'éducation de base ? ou la façon avec laquelle on "fabrique" les aliments au Canada ? Ou les 3 !!!

L'éducation de base ne peut être suppléée par l'école ou le "bon gouvernement". L'État ou l'école ne peuvent remplacer l'éducation faite d'ABORD et AVANT TOUT par les PARENTS: c'est in-dé-ni-a-ble, point. On peut l'appuyer, cette éducation, mais encore faut-il qu'elle ait été faite au départ, ce qui n'est peut-être pas le cas pour tous les enfants, par rapport à la malbouffe. Que fait-on aussi des enfants qui mangent ce qu'ils peuvent quand ils peuvent ? Trop de questions restent ici sans réponse, même si on a parfois idée du début de cette réponse... L'image des pouvoirs en place en souffrirait trop, alors on préfère taire le tout, au détriment du réel, celui qu'on ne voit pas tout le temps ou qu'on se refuse de voir dans certains milieux...

La façon avec laquelle on "traite" (J'ai écrit "fabrique" ci-haut) les aliments au Canada est un phénomène encore plus insidieux ! Le Canada, qui est supposé être le "plus meilleur" pays du monde, est aussi celui qui laisse inclure la plus grande quantité de SEL dans les aliments, surtout les préparés, achetés en épicerie ou au resto. Pire qu'aux USA, le pays du... sucre (le sucre raffiné, s'entend !). Ce que les "gestionnaires" (plutôt que politiciens?) du Canada n'ont pas encore compris, c'est que cette sur-quantité de sel a des coûts sociaux énormes, quand les mangeurs de sel que nous sommes arrivons à un certain âge: problèmes cardiaques en tête, multiples pontages coronariens, etc. (Personnellement, j'ai vraiment pris conscience du phénomène quand mon père a été "frappé", il y a plus de 2 ans et demi.) Mais comme on n'aime donner aux gens que ce qu'ils aiment, on vise la satisfaction à court terme, quitte à payer plus tard, ou plutôt, faire payer les générations suivantes, bien entendu...

Trop facile, ce genre de gestion à courte vue :-(
Trop déprimant aussi, à moins de vouloir à tout prix demeurer une autruche, la tête bien enfoncée dans le sable pas bitumineux...

11 avril 2009

Joyeuses Pâques !

Toujours au pluriel ce souhait, because, dans notre tradition judéo-chrétienne, il y a judéo et chrétienne : donc 2 pâques, pessah, passages...

Capsule historico-culturelle :

1-Passage de la Mer Rouge pour le peuple hébreu d'autrefois-jadis-naguère-y'a très longtemps, qui libéra les Hébreux de l'Égypte où ils étaient cantonnés depuis quelques siècles (3-4, paraît-il).

2-Passage de la mort à la vie d'un certain J-C qui fonda par la suite une Église qui s'effondre toujours de plus en plus aujourd'hui, tel un malheureux village italien la semaine dernière. Une Église qui est mal représentée par un chef controversé qui n'a pas du tout mon adhésion et qui suscite plus les départs que les arrivées, si vous avez suivi les actualités...

BOF !

On disait aux nouvelles d'avant-hier qu'on ne sait plus trop ce qui se cache sous certains éléments de notre patrimoine, alors j'ai juste mentionné un truc en passant : aucune connotation dans mes propos, juste une mention culturelle !

Ceci dit, je vous souhaite simplement de Joyeuses Pâques ! Si vous avez congé comme moi, profitez-en : il fait beau soleil :-)
Aux Canadiens de Montréal, on pourrait aussi souhaiter Joyeuse Puck, en attendant le nouveau Joyeux Prop. (Un proprio sûrement moins "rasoir" que le précédent, étant donné le nom de celui-ci ;-))
Espérons tout de même qu'il soit assez "fine lame" pour bien manoeuvrer et jouer les bonnes cartes !

07 avril 2009

Journaux papier et Internet : question de SUPPORT ?

Voici la différence fondamentale entre les journaux papier dont on nous parle tant ces temps-ci. J'aurais pu dire "casser les oreilles" au lieu de "parler" tellement le (faux) débat fait encore rage, surtout depuis que Hugo Dumas y est allé d'un élan nostalgique rempli de vérités ET de fausses perceptions, disons-le... "L'amour rend aveugle" comme écrivait Michelle Sullivan à ce sujet (Voir plus bas).

À la suite du visionnement de cette petite vidéo (Vidéo est un nom féminin, bon!), je demeure convaincu que notre société a BESOIN du journalisme : c'est un truc absolument nécessaire en démocratie. Mais a-t-elle besoin de journaux papier ? Sûrement encore pour un temps plus ou moins long qui peut durer très longtemps. La télé n'a pas tué la radio après tout, mais a réparti certaines part de marché, non ? SI je suis convaincu que la société a et aura toujours besoin du JOURNALISME, je demeure aussi convaincu que les supports sont appelés à se diversifier, dans leur forme ET dans leurs usages !

L'information continue d'être diffusée, mais sur PLUSIEURS supports et ces supports ont un rôle complémentaire à jouer. Alors arrêtons cette polarisation stérile journaliste vs blogueurs qui est complètement stupide à mon avis. Si on prône un esprit collaboratif au sein de notre société, il est temps de le mettre en pratique, alors COLLABORONS, chacun dans nos sphères de compétences, mais collaborons au lieu de se crêper inutilement le chignon dans un truc pas productif du tout pour une société. Arrêtons de "nostalgier" et de dénigrer l'autre, c'est pas sain du tout comme exercice et ça nous mène nulle part.

Quant aux journalistes qui "jouent" les blogueurs, mais en lançant un truc sans y revenir par la suite (Je pense ici entre autres à Chantal Hébert que j'admire beaucoup dans ses propos), eh bien ils devront revisionner cette vidéo !



Textes complémentaires : chez Michelle Sullivan, Michelle Blanc, Martin Lessard, Mario Asselin, Pat Dion, Dominic Arpin, Martin Comeau, Martin Comeau encore !, etc., etc.

Alors qu'est-ce qui inquiète tant les journalistes, vu qu'ils ont de l'avenir peu importe le support utilisé ? À mon humble avis, il y a aussi la question financière : comment financer de grandes enquêtes ou de grandes quêtes d'informations, avec toute la rigueur et les moyen$ que cela nécessite ? On est à y penser un peu partout... Comment s'assurer que le "journaliste professionnel" vive, financièrement, si le "système" se modifie ? Il faut y penser. Le "journaliste professionnel bénévole" peut exister, "sur papier seulement", pour faire un mauvais jeu de mot ;-) Mais à l'épicerie, on lui demandera de payer le même prix que tous les autres citoyens qui mangent, c'est-à-dire tout le monde ! Alors assurons la "survie" financière des journalistes professionnels et on aura beaucoup moins d'inquiétude manifestée ici et là. Quand le beurre sur le pain est menacé, il se peut que l'on ait des réactions plus épidermiques ! (Simplement une piste ici, mais oh combien réelle !)

01 avril 2009

Exxargots... et poissons témoins !

Cet hiver, après l'ajout d'une plante verte aquatique dans l'aquarium, nous avons découvert un jour un petit escargot qui gambadait très lentement sur la paroi vitrée... Nous avons déduit qu'il était arrivé là accroché à une feuille, probablement. Pas grave, il paraît que cette espèce nettoie naturellement les vitres de l'aquarium :-)

Quelques semaines plus tard, voici ce que j'ai pu voir, puis filmer avec mon appareil photo numérique (d'où la qualité très moyenne du document)... juste avant de découvrir 6 ou 7 autres spécimens rampants dans l'aquarium !

En ce premier avril et ses poissons, j'ai pensé que ce thème aquatique authentique et réel pouvait convenir, plutôt que tous ces canulars qui circulent immanquablement :-)



Ah oui, j'oubliais ! Que ceux qui y voient des obcénités s'autocensurent eux-mêmes en se bouchant les yeux ;-) Après tout, ce n'est qu'un petit do-cul-mentaire ;-)