28 juillet 2008

McCartney - analyse a posteriori

Excellent texte chez Daniel Rondeau, que je lis ce matin, à propos de la venue de Paul McCartney à Québec. Un texte complet qui fait le tour de la question et des malaises qui furent souvent ressentis, quelques fois exprimés, jamais complètement analysés, sauf dans ce texte ! Merci Daniel !

J'avais souligné ici mon agacement face aux débats politiques sur une question d'abord et avant tout musicale qui n'a rien à foutre de la politique, à la limite... Bien sûr, j'avais volontairement omis de parler des prises de positions parfois très discutables de McCartney (ou de ce qu'on peut parfois lui dire de dire (?), comme j'ai lu quelque part...), entre autres sur les phoques où je rejoins totalement Daniel Rondeau dans son analyse, mais mon texte était pour souligner la primauté de la musique, quelle qu'elle soit (qu'on aime ou pas, post-Beatle ou pas, etc.), sur tout le reste. J'ai cru devoir le préciser ici, car le reste, la politique, les prises de position, etc., ne m'indiffèrent pas du tout, contrairement à ce que mon texte précédent aurait pu laisser croire.

Ceci dit, je n'ai pas été voir McCartney, finalement. J'étais physiquement distant de Québec. Mais je vais m'organiser pour voir le show en différé quand même, car j'aime bien de grands pans de l'oeuvre de cet artiste. (Beaucoup Beatles et Wings, mais moins le post-Wings, dans mon cas...)

26 juillet 2008

Pêche et environnement sauvage :-)

Superbe cocktail vacances à savourer au moins une fois par année, le secteur de la rivière Péribonka appelé la Vallée de la Péribonka vaut la peine d'être vu et parcouru pour qui aime la nature sauvage, et ce, malgré les vestiges d'une activité forestière, qui a passablement modifié le lit de la rivière (on a un peu refait depuis), et d'une activité hydro-électrique qui a aménagé des lacs-réservoirs sur le tracé de la rivière, d'où le découpage en secteurs... entre les barrages construits depuis quelques dizaines d'années.

Depuis quelque 3 ans, on s'est affairé à baliser la rivière, parsemée de hauts-fonds parfois sablonneux, quelquefois rocheux, on a commencé à aménager des endroits pour la mise à l'eau des embarcations, on a publié un guide fort intéressant - à ne pas lire en naviguant par contre! -, et on se propose d'installer éventuellement quelques équipements de base là où on fait actuellement du camping sauvage sans aucune installation : camping qui est agréable selon moi, mais ce n'est pas l'avis de tous. (C'est que je suis du genre à détester profondément les campings où on s'entasse comme lorsqu'on vit en ville, mais sans l'isolation des murs ! Le camping devrait n'exister que pour profiter de nos grands espaces :-))

Voici donc quelques photos prises lors de ce voyage de 2008, 3e édition pour moi, mais la xième pour le reste du groupe, plus restreint cette année : 5 personnes et 3 embarcations (chaloupes à moteur hors-bord) - d'habitude on est 9 ou 10 pour 5 ou 6 embarcations.

La rivière Péribonka et les nombreuses falaises qui la bordent.

L'immense évacuateur de crues du barrage Péribonka 4 (156 km du Lac St-Jean, si on suit le parcours de la rivière - plus de 100 km au Nord du Lac à vol d'oiseau), dont la construction n'était pas terminée à pareille date l'an passé.

La Péribonka est parsemée de baies où la chaloupe ne peut parfois pas aller, mais ce n'était pas un problème cette année avec un niveau d'eau plus élevé qu'à l'habitude (au moins 30 cm de plus, allez donc savoir pourquoi !!!)

C'est dans ces baies et dans les entrées de petites rivières affluentes que se cachent souvent le brochet, poisson abondant dans cette rivière.

Baie de la rivière Jolie, près de la borne no 46. J'y ai pris mon plus gros brochet à vie (Je ne suis pas très pêcheur, alors ma prise est une bonne prise, sans plus ;-))

Le voici donc, gardé au frais dans la rivière (après qu'il ait vécu une mort rapide : rassurez-vous) pendant que la chaloupe avance lentement.

Deux des trois ouananiches pêchées pendant le voyage par de meilleurs pêcheurs que moi ;-)

Chutes de la rivière du Sault, situées presque en face de notre campement : borne no 62.

Le campement, dans un des endroits plus surélevés, contrairement à notre campement de l'an passé qui, lui, était situé sur le bout d'une des nombreuses îles de la Péribonka : zones plutôt inondées cette année à cause du niveau de l'eau.

Vue vers l'Ouest, à partir de notre campement.

Certains y auraient même vu ce mirage ! :-)
Cette photo date de 2006 : nous avions campé au même endroit que cette année. Mais la météo était assez différente : voir ma photo d'alors !

18 juillet 2008

La MUSIQUE avant tout !

Hier, sir Paul McCartney a énoncé ce que je pensais déjà et que j'ai insinué très brièvement en commentaire chez Mario Asselin*: la musique passe avant la politique, un point c'est tout.

La musique, c'est un langage universel, qui se positionne bien au-dessus des chicanes linguistiques français vs anglais, etc.

Que l'on laisse la musique s'exprimer dimanche sur les Plaines, que l'on fête et que l'on célèbre, point final ! Profitons de l'événement sans arrière-pensées stériles, polarisantes de débats ou sclérosantes : la musique est bien plus que cela, parole de musicien :-)

*Commentaire intéressant sur ce même billet de Mario, ce matin, par Félix, qui fait allusion au même 400e de 2042... étrange quand même que cette coïncidence ;-)

Plus tu parles...

... plus tu te cales, dit la phrase !
On en a eu un bel exemple hier aux actualités. Le rédac en chef de Paris-Match en rajoute au lieu de simplement présenter ses excuses pour un manque de rigueur journalistique flagrant (à moins que, comme de méchantes mauvaises langues l'ont prétendu, la célèbre revue ait été vraiment mal informée par des gens jaloux qui auront leur 400e en 2042 (!), ce qui serait profondément ridicule tout de même ;-))

En effet, hier, on a pu lire des extraits de la lettre de M. Chauffier qui a l'air d'aimer ça quand ça... chauffe, justement. Eh ben chauffe tant que tu veux mon p'tit Chauffier, la pluie de tes injures condescendantes n'atteindra pas le parapluie de notre indifférence face à ta petite pensée limitée et prétentieuse et face à ta petite revue, même si elle est présente dans 120 pays. Maintenant on sait ce qu'elle peut valoir, sur le plan de l'INFORMATION !

De plus, dans cette lettre, le p'tit Chauffier fait preuve une fois de plus de son ignorance, cette fois-ci dans la signification des mots et des expressions outre-sa-frontière : c'est pas parce qu'on parle français nous aussi que le mot paysan signifie la même chose... Alors voici ma note pour vous, puisque les bulletins chiffrés sont à la mode ici : un beau gros ZÉRO.

17 juillet 2008

Moulin à images

Après le spectacle de mardi dernier, l'occasion était trop belle de rester un peu plus longtemps sur le site d'Espace 400e et de voir la projection Le Moulin à images de Robert Lepage.

Évidemment, comme beaucoup l'ont dit avant moi, c'était absolument époustouflant. Juste la technologie derrière tout ça, pour permettre la fluidité des images projetées, après tout, que sur de vulgaires silos à grains (ceux de la Bunge), juste ça a quelque chose de phénoménal. La synchronisation des images et du son dans un environnement aussi vaste a de quoi impressionner. Bravo à toute l'équipe de Robert Lepage qui ont déployé toute leur ingéniosité afin de réaliser le chef-d'oeuvre qui a germé dans la tête de ce fameux créateur qu'est Lepage.

D'ailleurs, l'oeuvre, comme n'importe quel produit de l'imagination fertile d'un artiste, peut souvent être interprétée sur plusieurs niveaux. La fresque historique dont nous fait part Robert Lepage comporte de multiples éléments... pas nécessairement tous compris du premier coup, à moins de posséder un bagage culturel et historique hors du commun de nos jours*... Tout comme les silos de la Bunge qui se dressent sur une largeur de 600 m devant nous, l'oeuvre de Lepage embrasse large ! Il faut donc la revoir plus d'une fois, à mon avis.

Voici une photo de la scène avant l'événement, puis deux GIF animés de source malheureusement inconnue que quelqu'un m'a envoyé par courriel récemment.


Moulin a images 1
Cliquez sur l'image pour la voir dans son entièreté.

Moulin a images 2
Cliquez sur l'image pour la voir dans son entièreté.

Alors si vous n'avez pas encore vu cet événement, ne le manquez surtout pas : ça en vaut vraiment la peine.

*À ce propos, une version avec sous-titres explicatifs devrait être produite pour nos écoles...

Spectacle intéressant et piano manquant ;-)


Mardi soir dernier, juste avant l'immense karaoké des Plaines d'Abraham, nous étions en spectacle à Espace 400e. Avec mes amis musiciens, j'accompagnais un Groupe vocal que je connais bien ;-)

Le show s'est très bien déroulé dans son ensemble : la prestation fut solide et, malgré un temps très (trop, en fait) court pour faire un test de son convenable, les techniciens de l'endroit (de vrais professionnels, toujours calmes, merci Jacques et Jacques !) ont réussi à bien faire sonner l'ensemble, selon les commentaires que j'ai recueillis dans la foule présente à l'événement...

Nous étions suivi d'un double choeur français. Ils avaient au programme une prestation des plus classiques, ce qui contrastait avec notre revue plutôt populaire de la chanson francophone du dernier demi-siècle en moyenne (si on excepte, entre autres un arrangement complètement "pété" d'À la claire fontaine). Une erreur de programmation sans doute... (Faut dire ici que la programmation a beaucoup tardé à se fixer pour ces spectacles de chorales du 400e).

Ce choeur français était accompagné par une pianiste très talentueuse, mais qui était visiblement très (très très très) déçue (et qui le faisait vraiment beaucoup sentir au début) de jouer sur un synthétiseur plutôt que sur un piano à queue, comme ils l'avaient exigé, parait-il... Premièrement, un piano à queue à l'extérieur pour une prestation d'une heure, ça fait très très cher de l'heure et les moyens techniques à déployer, incluant la présence obligatoire d'un accordeur, sont considérables. Ils auraient pu aussi se louer un piano électrique avec des touches de vrai piano, mais ils n'en avaient semble-t-il pas le budget.

Alors on m'a gentiment informé, quelque temps auparavant, qu'il serait possible que je doive prêter mon synthétiseur à la pianiste. Pas de problème, me suis-je dit, pour être accommodant et accueillant, même si je suis assez réticent d'habitude sur ce genre de question. Prêter un Yamaha Motif 7 à 3000$ l'unité, ça ne va pas de soi totu à fait. Pas pour moi en tout cas, car il a fallu que je fasse de la musique pendant au moins 2-3 ans avant que tout ça ne soit rentabilisé un petit peu... (Je ne compte pas les frais de déplacements là-dessus, frais qui ont passablement augmenté depuis les derniers 3 ans, environ, pire cette année encore !) Finalement, on m'a confirmé le tout quelques heures avant le spectacle (Wow!)...

L'attitude de déception de la pianiste au départ, je pouvais la comprendre, mais la (visible) condescendance face à l'instrument, j'avais un peu plus de misère à l'avaler. Je prête mon clavier gratisse, et je n'ai droit qu'à une baboune ou à un peu-beaucoup d'ironie dans la phrase "mais c'est un vrai charme d'utiliser ça..." ?!? C'est avec de telles attitudes que des Français ont fait une mauvaise réputation à tout leur peuple, je crois. Car je connais beaucoup de Français sympathiques, pas chiants du tout, prêt à composer avec les circonstances quand un pépin arrive, etc.

Au moins, j'ai eu droit à un merci avec un sourire qui m'est apparu sincère, j'espère, à la fin de leur prestation...

13 juillet 2008

L'ennemi du lys...

Pour faire suite au billet de Missmath sur le criocère du lys, cet insecte parasite de nos beaux lys qui ornent si bien une platebande, je publie les photos promises alors. (Cliquer dessus pour agrandir un peu)

Vue d'ensemble d'une platebande dévastée (Ce n'est pas chez moi !)
Quelques spécimens de plus près, qui se disputent la bouffe qui reste !

Enfin, un exemple du ravage causé sur les feuilles de la plante...

Cet insecte est vraiment l'ennemi des amateurs de lys. Comme il n'a aucun prédateur, l'humain doit se charger de faire régulièrement le tour de ses platebandes en juin et début juillet surtout, afin de tuer les spécimens visibles et quelques autres cachés sous certaines feuilles. Le reste, comme on peut le lire dans la page en lien plus haut, se cachera dans le sol à la mi-été pour y passer tout l'hiver.

12 juillet 2008

Retour d'amis après une longue absence...

Ça y est; depuis mercredi, nos amis (que nous avons visités en mars) sont de retour...

Les retrouvailles étaient heureuses et c'est normal. On arrive de loin et on retrouve des gens que l'on aime et qu'on n'a pas vus depuis longtemps. Ça respire la joie et le bonheur, ces moments-là.

En visitant le site de mes amis, je découvre aussi l'autre côté de la médaille : on revient vers ceux qu'on connait, mais en étant ailleurs, on connait aussi de nouveaux amis : ceux-là, en revenant chez soi, on les laisse là-bas... Fascinante déchirure dans laquelle l'humain se plonge quelquefois...

Par contre, il y a de ces amis (les laissés) qui, eux, vont venir au Québec. Une famille complète arrivera en août pour un échange d'un an, d'autres viendront peut-être cet hiver. Nos amis (ceux qui sont revenus chez eux) vont alors les recevoir et ce sera sans doute une occasion pour nous aussi de revoir ces gens qu'on a connus, même très brièvement lors de notre séjour en Martinique.

08 juillet 2008

Il est parti...

Il se trouvait chez moi depuis 5 ans, depuis que sa propriétaire l'avait "abandonné" temporairement, le temps de vivre (et de très bien le faire!) dans un autre pays pendant quelques années avec les siens...

Il a fait nos soirées plusieurs fois, emplissant la pièce de ses sonorités riches, profondes et rondes...

Je n'ai pas conversé avec lui autant de fois que j'aurais voulu, faute de temps surtout. Parfois, je l'ai utilisé comme vulgaire outil de pratique, boulot oblige, mais c'était alors si agréable de pratiquer :-)

Puis, la propriétaire est revenue au pays. Elle a repris possession de son bien duquel un restaurateur, amoureux de son métier, avait guéri l'âme*, il y a 7 ou 8 ans, réparant chaque petite pièce avec une telle minutie...

Ainsi donc, les déménageurs arrivent chez moi. Ils emportent celui avec qui j'ai parfois tant partagé, ce piano avec lequel j'ai parfois tant "parlé".

Puis nous (future maman et moi) avons suivi... Rendre visite à nos amis s'imposait d'emblée... tout en suivant indirectement le piano. On a bien mangé, bien ri, puis le reste s'est imposé de lui-même : une soirée autour de ce fameux piano qui venait à peine d'entrer dans une nouvelle vie, dans un nouveau salon. Et les murs ont résonné de ces sonorités riches, profondes et rondes que seul ce piano-là peut produire. Le son envahissait toute la pièce. Ce piano possède une formidable propension à envahir le lieu où il se trouve. Et il le fait de si agréable façon... Puis la flûte s'en est mêlée. Les enfants de la propriétaire devenus grands ont perfectionné leur talent, et peuvent maintenant faire de la musique avec le Tonton...

Vraiment une très belle soirée :-)

(et une petite larme qui s'est pointée, très très discrètement, lors du départ de chez moi de ce vieux centennaire musical.)

Maintenant, il me restera à combler ce grand vide dans mon salon. Mais, ayant été fortement gâté par le piano de mon amie, j'aurai l'oreille difficile et ce ne sera pas n'importe quoi qui pourra faire l'affaire. Alors je vais prendre mon temps. Je finirai par trouver un piano à la sonorité riche, profonde et ronde... Même si ça prend quelques années ! (Je suis patient.)

Avis aux intéressés : Sylvain cherche piano, mais n'est pas pressé, budget oblige ;-)

*Ici, deux écoles de pensées s'opposent. Quand la table d'harmonie d'un piano est fendue, certains restaurateurs n'hésitent alors pas : il faut absolument la remplacer par une neuve. D'autres, comme ce monsieur Bluteau (l'amoureux de son métier dont il est question ci-dessus), n'hésitent pas non plus : la table d'harmonie d'un piano, c'est son âme; tu ne changes PAS ça, point final. Décision sans appel dans un cas comme dans l'autre...

03 juillet 2008

Québec, je t'aime !

Comme d'autres l'ont dit avant moi : bonne fête Québec ! :-)

Depuis près de 23 ans que je t'ai adoptée (ou plutôt que tu m'as adopté), que je vis en ton sein, que j'y suis heureux, que j'y parcours tes rues, que j'y admire tes si beaux édifices, que j'y assiste à des spectacles à l'occasion, que j'en fais quelques uns à quelques occasions (pas assez à mon goût, mais ça, c'est pour ma retraite dans ... longtemps), que j'y accumule de bons souvenirs, que j'y connais d'excellents amis, que j'y bâtis mon avenir, ... ... ...

Depuis 400 ans que tu existes, que tu vis, que tu te transformes au gré de tes artisans, de tes bâtisseurs, ... ... ...

Bonne fête Québec ! J'ai le goût d'y rester encore longtemps, et d'y oeuvrer à ma mesure, bien modestement :-)

Source de la photo d'origine : National Geographic.

02 juillet 2008

Petite planète... et confitures !

Hawaïenne
Il m'rest'pu de con-fi-ture
hawaïenne...

air connu...

Hier matin, je vidais un banal petit pot de confiture... à base de fruits de la passion. Pas trop sucrée, comme je les aime. Petit pot rapporté d'une visiteuse à son retour d'Hawaii, où elle avait rejoint sa fille, alaskienne d'adoption pendant les 5 dernières années, maintenant trifluvienne depuis quelques jours à peine (Ça va faire plus près pour aller visiter ces amis-là !). (Ceci va aussi m'occasionner la perte d'un piano, qui fut mien pendant les 5 dernières années : j'y reviendrai plus tard...)

Sur le petit pot de confiture, une simple adresse courriel. Pas de site Internet. Qu'à cela ne tienne : petite recherche quand même pour savoir qui est cette Mikie et ses créations vendues à plus de 8000 km d'ici.

Voici les résultats :
Mikie est basée à Hilo et on en parle sur ce blogue : c'est ici.

Voici maintenant la photo :